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https://lib.uliege.be https://matheo.uliege.be Mémoire de fin d'études : "Vers une architecture plus respectueuse de sa temporalité, une étude du vieillissement de la matière" Auteur : Galet, Guillaume Promoteur(s) : Possoz, Jean-Philippe Faculté : Faculté d'Architecture Diplôme : Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme Année académique : 2020-2021 URI/URL : http://hdl.handle.net/2268.2/12498 Avertissement à l'attention des usagers : Tous les documents placés en accès ouvert sur le site le site MatheO sont protégés par le droit d'auteur. Conformément aux principes énoncés par la "Budapest Open Access Initiative"(BOAI, 2002), l'utilisateur du site peut lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer, chercher ou faire un lien vers le texte intégral de ces documents, les disséquer pour les indexer, s'en servir de données pour un logiciel, ou s'en servir à toute autre fin légale (ou prévue par la réglementation relative au droit d'auteur). 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Travail de fin d’études présenté par Guillaume GALET en vue de l’obtention du grade de Master en Architecture Sous la direction de : Jean-Philippe Possoz Année académique 2020-2021 Axe de recherche : Haute Qualité Construite Remerciements Je teins, tout d’abord, à remercier mon promoteur, Monsieur Jean-Philippe Possoz, pour tout le soutient qu’il a pu m’apporter tout au long de ce travail de fin d’études. Son accompagnement et ses conseils m’ont été d’une grande aide dans l’élaboration de cet ouvrage. Je remercie également mes deux lecteurs, Stéphane Dawans et Michael Ghyoot, pour les échanges constructifs que l’on a pu avoir ainsi que pour le temps qu’ils ont accepté de me consacrer. Je tenais aussi à remercier Jan Haerens pour m’avoir accordé une visite du chantier du projet Zinneke ainsi qu’un échange à ce sujet. Enfin, je remercie évidemment ma famille, mes amis et toutes les personnes qui ont été présentes lors de ce travail. Introduction générale Au début de l’élaboration de ce travail de fin d’étude, je n’avais pas encore d’idée précise du sujet que j’allais aborder. Cependant, suite aux différentes options à caractère environnemental que j’ai pu suivre dans les dernières années de mon cursus, j’ai pu développer une certaine empathie envers ces sujets de développements durables. C’est donc de cet attrait pour les sujets environnementaux que j’ai décidé de creuser ce sujet et d’en découvrir certaines de ces facettes. Au-delà d’apporter une réflexion supplémentaire sur le sujet, ce que j’ai recherché est un réel apprentissage et une compréhension plus fine des problématiques que j’ai pu rencontrer. Durant mes premières lectures pour l’élaboration de ma question de recherche, j’épluchais différents thèmes en lien avec la question environnementale. Au terme de ces différentes lectures et d’un entretient avec mon promoteur, une réflexion m’est apparue : ‘’Est-ce qu’au-delà des questions spatiales de climats, de frontières, de technologies et bien d’autres, les problématiques actuelles ne seraient-elles pas une affaire d’époque ?’’. C’est à ce moment précis que le thème du temps et de la durée appliqués à l’architecture dans une conscientisation environnementale sont apparus. Quelques lectures et réflexions plus tard, j’ai eu l’envie d’approfondir les enjeux de la temporalité dans l’architecture. Le but étant de pouvoir approcher les stratégies capables d’être misent en place par les architectes afin d’arriver à un meilleur vieillissement de leurs constructions. En effet, l’hypothèse émise ici serait que, en général, les architectes ont des difficultés à intégrer le temps dans leur travail. Ils ont donc tendance à concevoir des dispositifs techniques et esthétiques qui ont du mal à évoluer et à vieillir. C’est donc ici qu’a été énoncé le sujet de ce travail : ‘’Vers une architecture plus respectueuse de sa temporalité, une étude du vieillissement de la matière’’. Afin d’analyser ce sujet en profondeur et de pouvoir y apporter des éléments de réponse probants, il faut l’aborder sous tous ces aspects. Il faut donc prendre en compte les facteurs socio-économiques, les évolutions techniques, l’instabilité du temps, les matériaux, les différents acteurs, l’histoire, les valeurs et encore bien d’autres. Des enjeux vont se glisser dans le comportement complètement imprévisible du temps. Ce concept de la temporalité qui est si difficile à cerner car il est changeant, multiple et en constante transformation. Il est indissociable de notre vie quotidienne, il accompagne nos actions dans le présent qui découlent des évènements passés et régissent nos futurs choix. Ensuite, les aspects architecturaux doivent être étudiés, comme les matériaux et la construction, l’aspect relationnel, les espaces créés, les ambiances dégagées et le caractère contextuel. Les sujets liés à une meilleure gestion des ressources mondiales, au respect de l’environnement naturel, aux écosystèmes et au développement durable sont également abordés. Tous ces exemples non-exhaustifs reflètent le caractère complexe de la question et les multiples dimensions qu’elle soulève. Pour approcher un sujet aussi vaste et complexe, j’ai eu l’intuition qu’il fallait que je rentre dans la question par différents moyens pour en retirer une vision la plus complète possible. En effet, je me suis plongé dans la lecture d’ouvrages de références, le partage de connaissances de ces auteurs reconnus m’a apporté une base théorique de concept et d’histoire pour m’aider à me repérer dans ce vaste sujet. J’ai ensuite réalisé trois expériences de terrain. Une étude de cas a été réalisée sur un projet d’architecture contemporain, celui-ci a été étudié au travers du témoignage de ses acteurs principaux ainsi qu’une visite in-situ du chantier en phase finale. C’était l’occasion de confronter la théorie à la réalité construite d’un chantier et à un projet professionnel. J’ai également analysé une expérience personnelle de conception et réalisation d’un projet construit, cela permettant d’amener la pratique et le travail manuel au cœur de la question ainsi qu’un ressenti personnel. Enfin, une simple observation du vieillissement de l’architecture a été effectuée lors d’un parcours dans la ville de Liège. C’était pour moi l’occasion d’appréhender le sujet dans sa forme la plus courante, perçue quotidiennement par la population. Cette méthodologie peut s’apparenter aux méthodes d’apprentissage expérienciel où l’on prend le temps de découvrir la matière de différentes façons pour en avoir une perception et une compréhension plus large. Toutes ces façons différentes d’entrer dans la question sont pour moi autant de façon de l’appréhender donc j’ai naturellement voulu que la restitution de ce travail soit le reflet de ma méthodologie de recherche. Cette façon de faire se dissocie peut-être des méthodologies traditionnelles d’élaboration d’un travail de fin d’études (Hypothèse-Thèse-Antithèse). Ces différents points de vue sont donc recoupés dans différents ‘’volets’’. Les quatre volets portent le nom de l’angle de vue de la question qu’ils incarnent, à savoir : ‘’Histoire et concepts’’, ‘’Etude de cas’’, ‘’Expérience pratique’’ et ‘’Observations’’. La partie ‘’Histoire et concepts’’ peut être vue comme le vaisseau mère qui contient l’introduction et la conclusion générale de l’ensemble du travail ainsi que l’apport théorique. Les trois autres parties peuvent être vues comme des expériences de terrains qui viennent alimenter la question de recherche. De plus, ces différents points de vue peuvent être consultés dans l’ordre que le lecteur souhaite. En effet, il n’y pas de chronologie de lecture imposée par les différents volets, c’est une intention de vouloir offrir au lecteur une certaine liberté dans la découverte de la matière. Cela offre une vision différente du travail à chaque lecteur et relate ma posture de recherche face au sujet. C’est également une façon de matérialiser le caractère évolutif, mouvant et multiple de la question. Au-delà de leurs approches différentes, les quatre volets se répondent et créent des liens entre eux à l’aide de ce que l’on pourrait appeler des ‘’hyperliens’’ dans le jargon informatique. Les volets sont représentés par leur diminutif, à savoir : ‘’Hst Cpt’’ pour ‘’Histoire et concepts’’, ‘’Edc’’ pour ‘’Etude de cas’’, ‘’Exp Ptq’’ pour ‘’Expérience pratique’’ et ‘’Obs’’ pour ‘’Observation’’. Au fil de votre lecture, vous pourrez donc par exemple croiser la formule [Hst Cpt, 6.2, §1] dans le chapitre de la façade vitrée du chantier dans le volet ‘’Expérience pratique’’ car une explication fait référence à l’usage en cascade évoquée dans le volet ‘’Histoire et concepts’’. La formule voulant dire que le lien se trouve dans le volet ‘’Histoire et concepts’’, au chapitre 6.2 dans le premier paragraphe. C’est ainsi que les différents volets se font échos et illustrent leur complémentarité. Un tableau reprenant l’ensemble des liens est disponible à la fin du travail. La version papier de cet ouvrage matérialise également ce découpage en différents points de vue. En effet, l’objet physique de ce travail est uploads/Litterature/ vers-une-architecture-plus-respectueuse-de-sa-temporalite-une-etude-du-vieillissement-de-la-matiere.pdf