Voir Paris Voir Paris et Mourir et Mourir Avant l'expérience, l'anxiété et la d

Voir Paris Voir Paris et Mourir et Mourir Avant l'expérience, l'anxiété et la dépression avaient Avant l'expérience, l'anxiété et la dépression avaient gâché ma vie. Je justifiai ma mélancolie en me gâché ma vie. Je justifiai ma mélancolie en me convaincant que c'était le seul état d'esprit que convaincant que c'était le seul état d'esprit que pouvait ressentir un homme réaliste. pouvait ressentir un homme réaliste. J'avais cru qu'il n'y avait pas de Dieu, de ciel, d'enfer, J'avais cru qu'il n'y avait pas de Dieu, de ciel, d'enfer, de Christ, d'anges, de miracles, de vie après la mort et de Christ, d'anges, de miracles, de vie après la mort et de signification ultime de la vie. de signification ultime de la vie. On naît dans un univers complètement hasardeux ; On naît dans un univers complètement hasardeux ; on lutte pour la survie et le plaisir, puis on meurt. on lutte pour la survie et le plaisir, puis on meurt. Quelle est la raison de vivre ? Quelle est la raison de vivre ? Il n'y en a pas. Pourquoi ne pas mourir ? Il n'y en a pas. Pourquoi ne pas mourir ? Trop effrayé pour mourir, je restais en vie. Trop effrayé pour mourir, je restais en vie. Pr. Howard Storm Pr. Howard Storm Voir Paris et Mourir Voir Paris et Mourir une expérience aux frontières de la mort une expérience aux frontières de la mort traduit de l'anglais par Marc Géraud Le jardin des Livres Paris V ous pouvez envoyer les premières pages de ce livre à vos amis et relations par e-mail en vous connectant sur www.lejardindeslivres.fr Traduction française © Le Jardin des Livres 2010 243 bis, Boulevard Pereire – Paris 75827 Cedex 17 Lisez tous les premiers chapitres de nos livres Site internet éditeur : www.lejardindeslivres.fr Toute reproduction, même partielle par quelque pro cédé que ce soit, est in terdite sans autorisation préalable. Une copie par xérogra phie, photo graphie, sup port magnéti que, électronique ou autre consti tue une contrefa çon passi ble des pei nes prévues par la loi du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1995, sur la protection des droits d'auteur. La version numérique ne peut respecter à l'identique le format désiré à l'initial par l'auteur. Préface d'Anne Rice Préface d'Anne Rice À partir de l'instant où j'ai aperçu Howard Storm à la télévision, j'ai su qu'il était extraordinaire parmi les individus uniques qui sont passés de l'Autre Côté, à la suite d'un accident médical. Oui, j’ai vu la lumière dont tous parlent ; oui, j’ai expérimenté la récapitulation de ma vie, si souvent mention née ; oui, j’ai expérimenté la chaleur et l'amour d'un être supérieur. Mais il y avait eu beaucoup plus que ça pour cet homme – comme si cela n'avait pas été assez. Et il est revenu de la mort pour changer le cours entier de sa vie. Une carrière d'artiste et de professeur d'art a été abandonnée au profit d'un ministère chrétien... Il était clair que le besoin d'Howard de parler de son expé rience était irrésistible. Il a été entraîné sur la route qu'ont suivie les saints des anciens temps. Il a été ren versé sur la route de Damas, et à chaque apparition té lévisée qui a suivi – et il y en a eu beaucoup – il a don né l'impression qu'après sa chute, il a remonté à pied et a lutté pour témoigner des implications immédiates de tout ce qu'il avait vu de l'autre côté. J'ai donc voulu le retrouver, le connaître et lui de mander plus de détails, mais seul un respect profond pour son intimité m'en a empêchée. Quand je finis par découvrir qu'il voulait écrire sur ses expériences, j'attendis impatiemment son manus crit. Et mon attente a été largement récompensée. Le livre que vous avez entre les mains est son té moignage le plus complet à ce jour. L'histoire est plus que remarquable : c'est l'enfer et le ciel qui sont montrés dans ces pages. C'est le Seigneur lui-même et ses anges qui sont rencontrés. Howard Storm voit l'univers au-delà des temps. Bien sûr, d'autres ont ra conté cette histoire. C'est ainsi qu'elle fonc tionne. Ils sont des témoins en tous temps et en des lieux différents. Storm est un témoin doté d'une force vitale certaine et d’endurance. Avec une rare combinaison de sophistication et d'humilité, il est capable de nous mener dans un lieu de ténèbres atroces et à sa délivrance grâce à une prière simple, voire primitive. Un royaume de lumière béate est révélé ici dans toute sa splendeur. Nous sommes emportés par Howard Storm au-delà du temps et du doute, et nous nous soucions des véritables secrets de l'univers avant le retour inévi table et douloureux. Ne vous trompez pas : cet homme est un mystique. Ceci est un livre qui répond à un appel. C'est un livre que vous dévorerez de la première à la dernière page, et vous le passerez à d'autres. Ceci est un livre que vous citerez dans votre conversation quotidienne. Storm était destiné à l'écrire et nous sommes faits pour le lire. Chaque expérience aux frontières de la mort change celui qui y survit. Celle-ci touche inévitablement d'innombrables autres person nes. La vocation de Storm est de toucher une grande multitude : les pains et poissons qui lui sont donnés nourriront des milliers, si ce ne sont des centaines de mil liers de personnes. C'est son cadeau, son cadeau pour nous. Anne Rice New Orleans ~ 1 ~ ~ 1 ~ Paris Paris Paris, la cité de la lumière. Qu'est-ce qui pourrait aller mal dans le cœur du monde civilisé ? Cela devait être la veille du dernier jour de notre visite artistique en Europe. Nous commençâmes samedi matin avec la maison et l'atelier d'Eugène Delacroix. L'atelier contenait sa palette, son chevalet, la chaise sur laquelle il s'asseyait et son bureau. Seule ma femme Beverly et moi allâmes à l'atelier car tous les autres membres du groupe voulaient dormir tard, fatigués qu'ils étaient d'être traînés de musées en galeries du matin jusqu'au soir. Nous arrivâmes donc au musée Delacroix à neuf heures, et juste avant onze heures, nous revînmes à notre chambre d'hôtel pour préparer notre petit groupe à se rendre au centre Pompidou. Cela devait être l'un des sommets de ce tour d'Europe. De retour à la chambre d'hôtel, je sentis monter en moi une sensation de nausée. Quelques fois pendant notre voyage, j'avais eu des indigestions et j'avais pris des antiacides en vente libre ainsi que de l'aspirine qui soulagèrent toujours le malaise. Cette fois-ci je pris deux aspirines que j'avalai avec un cola éventé du soir précédent, et je continuai à parler avec quelques étudiants tout en essayant d'ignorer le malaise croissant de mon estomac. Alors que je parlais avec mon étudiante Monica, j'ai eu soudain l'impression qu'on m'avait tiré dessus... J'éprouvai une douleur brûlante au milieu de mon ventre. Mes genoux flanchèrent et je tombai à terre, me tenant le ventre et hurlant de douleur. Quelque chose d'horrible était en train de se passer en moi mais je ne savais pas quoi. J'étais même étonné qu'il n'y ait pas de blessure extérieure visible sur mon corps. En fait, il n'y avait pas eu de bruit, et quand je regardai, je ne pus trouver un endroit par lequel une balle aurait pu entrer dans la chambre. Le soleil du matin passait à travers les vitres de la porte fermée du balcon, filtré par les rideaux droits. Il n'y avait pas de verre brisé où j'aurais pu voir le trou causé par une balle ayant traversé la fenêtre, pas de trou déchiré dans le tissu immaculé. Il y avait seulement une blessure profondément enfoncée dans mon abdomen. La douleur me submergeait comme si je m'enfonçais dans un bain de lave d'agonie. Me débattant par terre dans une confusion désespérée, je cherchai fiévreusement une explication pour ce qui m'arrivait. Une minute auparavant, j'étais en train de parler avec Monica de notre prochaine visite au musée et la minute d'après, j'étais agité sur le sol en proie à une douleur qui me consumait. Je m'étais effondré au pied du lit mais je m’étais traîné dans l'espace réduit entre le mur et le lit. De terreur, je luttais dans un espace où je pourrais être en sûreté, en position fœtale. Coincé entre le lit et le mur, je me battais pour contrôler la panique qui montait. En hurlant et en gémissant, je savais que j'ajoutais à ma situation difficile et que ma femme ne pouvait comprendre ce qui m'arrivait. Je criai à ma femme Beverly d'appeler un docteur. Elle était tétanisée par le choc. Je jurai même quand je vis qu'elle ne me répondait pas. Elle se reprit suffisamment pour appeler la réception de l'hôtel et on lui répondit qu'un médecin allait arriver. Depuis le sol, je regardai la longue fenêtre de la porte française du balcon. À travers les rideaux blancs transparents, la lumière entrait à flots dans la petite uploads/Litterature/ voir-paris-et-mourir-6-pdf.pdf

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