ERNEST BOSG ISIS DÉVOILÉE ou ^ËO^RTOLOGIE SACRÉE DEUXIÈME ÉDITION REVUE ET CORR

ERNEST BOSG ISIS DÉVOILÉE ou ^ËO^RTOLOGIE SACRÉE DEUXIÈME ÉDITION REVUE ET CORRIGER PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER PERRIN ET C'% LIBRAIRES-ÉDITEURS 3j, QUAI DES ORANOS-AVOUSTIKS, 3) 1897 Tous droits réservés PRINCIPAUX OUVRAGES OU MCME AUTEUR ARTS DICTIONNAIRE RAISONNA D'ARCHITECTURE ET DES SCIENCES ET ARTS QUI S'V RATTACHENT. — 4 vol, gr. in-8* Jésus, d'environ J50 i 600 page* chacun, et contenant environ 4,000 bois dans le texte, 60 gravures à part et 40 chro- molithographies. — Paris, Firmin-Didot et C'\ éditeur», 1879-1880; a* édition, 1881-1883. DICTIONNAIRE DE L'ART, DE LA CURIOSITÉ ET DU BIBELOT. — 1 vol. gr. in-8* Jésus illustre de 709 gravures inter- calées dans le texte, 35 pi. en noir et -I en couleur, bro- ché (Epuisé). TRAITE DES CONSTRUCTIONS RURALES, — 1 vol. in-8» Jésus, de xui-509 pages, accompagné de 576 figures intercalées. dans le texte ou hors texte. Paris, Vve A. Morel et C'% éditeurs. . LES IVOIRES. — Brochure in-16 illustrée de i\ bois dan» le texte. Paris, Librairie de l'Art. SCIENCES DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE L'ARCHÉOLOGIE ET DES ANTI- QUITÉS CHEZ LES DIVERS PEUPLES. — i vol in-8* de vni-^76 page*, illustré de 4)0 gravures sur bois. — Paris, Firmin-Didot et Cie, éditeurs. TRAITÉ COMPLET THÉORIQUE ET PRATIQUE, DU CHAUFFAGE ET DE LA VENTILATION DES HABITATIONS PRIVÉES, ET DES ÉDIFICES PUBLICS. — i vol. in-8* Jésus, de 361 pages, avec 4)0 figures intercalées dans le texte. — Paris, Vve A. Morel et C'*, éditeurs. DICTIONNAIRE D'ORIENTALISME, D'OCCULTISME ET DX PSY- CHOLOGIE ou Dictionnaire de h Science occulte. — a vol. in-u, avec figures. ADDHA-NARI OU rOccullisme dans l'Inde antique. — t vol. in-ii de xiv-359 pages. LA PSYCHOLOGIE DEVANT LA SCIENCE ET LES SAVANTS. — t vol. in-i8 de XVII 1-500 pages. TRAITÉ DU HASCHISCH et autres substances psychiques, plantes narcotiques et herbes magiques, — 1 vol. in-10. Dr. LA VIVISECTION, Elude physiologique, psychologique et philosophique. — 1 vol. in-18. HISTOIRE HISTOIRE NATIONALE DES GAULOIS SOUS VERCINGÉTORIX. — 1 vol. in-8* illustré de nombreuses vignettes. — Paris, Firmln TJidot. PREFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION Quand vous traite» un sujet il n'est pas nécessaire de l'épuiser, il suffit de faire penser. MONÏESQUIEU, Esprit des Lois, Le sujet que nous traitons dans ce volume est tris étendu; par certains côtés il touche à une question des plus attachantes, à la psychologie, et n'a pat encore été abordé par aucun auteur français. Il n'existe pas, en effet, de livre sur « l'Egyptologle sacrée », cependant on se met aujourd'hui à étudier l'Egypte, comme on ne l'avait jamais fait jusqu'ici, surtout en ce qui concerne sa philosophie. . Autrefois, au commencement du siècle, on ne s'occupait que des arts et de la civilisation de rAntique Egypte; quant à sa Mythologie\ à sa Mystique, à son Art sacré, à sa Religion, on ne s'en préoccupait guère, on n'y attachait aucune importance, parce qu'on supposait, bien à tort, Il PRÉFACE comme nous allons voir, que la religion Egyp- tienne consistait uniquement à adorer des chats, des chiens, des ibis, des éperviers, des boeufs et même des oignons ; de pareils dieux ne méritaient certes pas de fixer t'attention ! Les prêtres de diverses religions, de même que les Pères de l'Eglise qui ne voulaient pas que les mythes de leur propre religion fussent, en grande partie du moins, dérivés des mythes Egyptiens, ne sont pas tout à fait étrangers aux fables et aux absurdités débitées sur la religion Egyptienne. Ainsi, Clément d'Alexandrie peut servir d'exem- ple, de témoin à ce que nous venons de rapporter. Après avoir dit que les temples Egyptiens étaient de superbes édifices, tout resplendissants d'or, d'argent et de pierreries, il ajoute : « Les sanctuaires sont ombragés de voiles, tissus d'or ; mais si vous alle\ au fond du temple et que vous cherchiez la statue, un fonctionnaire du temple s'avance vers vous en chantant, d'un air grave, un hymne en langue égyptienne ; ilsoulève ensuite un peu le voile comme pour vous montrer le Dieu : que voye\-vous alors ? « Un chat, un crocodile, un serpent indigène, ou quelque autre animal dangereux l Le Dieu des Egyptiens paraît /,., C'est une bête sauvage se vautrant sur un tapis de pourpre t.. » Nous avons cité ce passage pour montrer que PRÉFACE III chaque sanctuaire contenait, en effet, un animal vivant; mais, commenous le verrons dans la suite de notre étude, ce n'était pas l'animal qu'adorait l'Egyptien, mais la divinité, dont il était consacré le vivant symbole. Les exclamations de Clément d'Alexandrie sont donc fort déplacées et ne prouvent rietu ou du moins ceci : que les Egyptiens pensaient qu'il était plus digne d'adorer leurs Dieux dans des symboles animés par le souffle du Créateur, que de lesadorer dansdes fétiches, dans dessimulacres ou des idolesfaites en matières inertes, en des sculp- tures polychromes quelconques. Ils croyaient, du reste, que l'intelligence desanimaux tes liait, pour ainsi dire, par un lien de parenté, avec les Dieux et les hommes; de plus, cette représentation des divinités par des animaux, rendait le peuple plus humain envers ceux-ci, qu'il considérait presque comme nosfrères inférieurs. Aujourd'hui, grâce aux travaux d'éminents égyptologues, on revient de cette fausse donnée; on ne croit plus que les Egyptiens fussent asse{ insenséspour adorer des animaux et même des oignons. Ces grands civilisés ne sont plus la grande énigme d'autrefois, surtout depuis que nous commençons à pouvoir non seulement dé- chiffrer, mais lire encore couramment les innom- brables papyrus de l'Antique Egypte. Aussi corn- IV PRÉFACE mençons-nousà avoir une tout autre idée de la philosophie religieuse de cette belle et noble con- trée, et apportons-nous beaucoupplus de soin et d'attention à l'étude de cette religion, parce que nous la voyons sous un tout autre jour que celui sous lequel on nous avait jusqu'ici habitués à la voir, en un mot, parce que nous comprenons /'Éso* térisme ousenscaché, de la Religion Egj'ptienne. C'est cet Ésotérisme, cet occultisme Egyptien quenousnousproposons de révéler dans le présent volume dont le titre : Isis DÉVOILÉS ou /'Egypto- logie sacrée,est, commeon voit, caractéristique. On connaît beaucoupdéfaits positifs, certains, sur l'Egyptologie sacrée, mais on en ignore un bkn plus grand nombre; cesont cesfaits quenous allons divulguer. Nous connaissonsce quesont les Petits Mystères de l'Initiation, mais nous som- mespersuadés que les Grands Mystères ne sont pas aussi connus que quelques auteurs veulent bien le supposer. Qu'étaient, enréalité, lesMystères delà Grande Initiation ? Personne ne saurait le dire exactement; ils comprenaient) sans aucun doute, avecdesépreuves matérielles à subir, un ensemble d'études et de connaissance que devait parfaitement savoir l'A- depte ou Initié, pour obtenir le haut gradedeSdr ou Mage. PRFFACR V Ces études, qui duraient de longues années, vingt ans parfois, étaient considérables, les connaissances exigées, très approfondies ; elles embrassaient toutes les sciences, que les anciens désignaient sous le terme générique de Science Occulte ou Occultisme. Aujourd'hui, des esprits éminents recherchent cette science, on commence à ta comprendre, à la discuter, à en formuler, nous n'osons dire certaines lois, mais certains principes. Mais quel immense labeur faudrait-il accomplir encore pour arriver à des conclusions; pour établir dans toute sa vérité, dans son entière lumière, cette science occulte, cet Art Sacre des Anciens Initiés? Ce sera là une vaste tâche, il est vrai, mais non impossible à parfaire. Pour la mener à bien, il faudra la réunion d'un grand nombre de travailleurs déterminés. Cest pour fournir notre contingent à ces nobles études, que nous avons entrepris le présent tra- vail (i), qui nous a demandé des recherches longues et pénibles et une somme d'efforts constants. Ce que nousavonsfouillé de livres, de manuscrits, de matériaux de toute sorte, est considérable; nous avons relevé de tous côtés, à droite et à gauche, (i) Dans le même but nous avons publié ADDFA-NARI ou l'Occultisme dans l'Inde et, prochainement, nous publteron BISLISAMAou l'Occultisme Celtique dans les Gaules. VI PRÊFACR desdocuments et matériaux; puis, nous les avons réunis, condensés, commentéset expliqués. Il nous afallu faire, pour ainsi dire, oeuvrede mosaïste, mais enfin notre oeuvreest terminée et, toute résu» méequ'elle soit, nous pensons avoir produit une belle, brillante et solide mosaïque, c'est-à-dire une oeuvre sinon parfaite, du moins d'une utilité incontestable. Puisse te lecteur, en fermant ce livre, après sa dernière lecture, partager cette opinion t S'il en était ainsi nous serions doublement récompensés de notre travail : par le plaisir de l'avoir produit et de te voir quelquepeu apprécié ensuite. E. B. Le Val-des-Roses à Nice, 5 Décembre 189t. a* édition, f février 189J. PREMIÈRE PARTIE LES É0YPTOLO0UE8 - LES HIÉROGLYPHES LE8 ÉCRITURES LES PAPYRUS - LES LIVRE8 D'HERMÈS ISIS DÉVOILÉE ou L'ÉGYPTOLOGIE SACRÉE CHAPITRE PREMIER CHAMPOLLION ET LES ÉGYPTOLOGUES L y a cinquante ou soixante ans, on ne se doutait guère, pas du tout même, que sous les mythes et les symboles égyptiens se cachaient de très grandes idées philosophiques et une morale des plus saines, des plus parfaites et des plus avancées a*ussi. Que pouvait nous apprendre, en effet, le P. Kir- cher ? Fort peu de choses ; d'énormes faussetés même; ce n'est pas nous qui avançons le fait, uploads/Litterature/bosc-ernest-isis-devoilee-ou-l-x27-egyptologie-sacree.pdf

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