Préambule Cet ouvrage est offert aux lecteurs et aux lectrices appelés à la vie
Préambule Cet ouvrage est offert aux lecteurs et aux lectrices appelés à la vie initiatique et/ou spirituelle. Il résume trente ans de recherches et d’expériences. L’auteur a déjà publié (livres papier) 53 ouvrages. Le dernier sorti s’intitule « Oui, Dieu existe ; un mystique d’aujourd’hui témoigne » (Éditions Encre, Paris). L’ouvrage présenté ici a été écrit en 2000 ; il a été régulièrement présenté à des éditeurs qui l’ont TOUS refusé, parfois en vingt-quatre heures. Il faut dire que les données contredisent bien des enseignements répandus depuis un siècle, enseignements plus qu’approximatifs (et c’est sans doute un euphémisme). L’auteur a reçu les enseignements théoriques et pratiques au sein d’Ordres initiatiques authentiques ; il a poursuivi, en même temps, ses recherches dans les ouvrages de métaphysique, de yoga, de théologie, sans oublier les expériences personnelles. En transmettant (cercles privés ou séminaires plus ouverts) les enseignements de la Tradition (que René Guénon appelle primordiale), il a pu savoir ce que les aspirants attendaient. L’auteur n’a rien inventé, rien reçu en transe, ni par écriture automatique. Il livre un enseignement habituellement réservé à des initiés (et ce, depuis des siècles). Il a seulement peaufiné la pédagogie. Si un éditeur s’éveillait brusquement à la réalité (il existe un public pour ces enseignements basés sur la Tradition et non sur des visions incontrôlables), l’auteur retirerait ces pages et en ferait un ouvrage papier. Pour décourager les pirates (il en existe, même dans des domaines aussi spirituels), l’auteur a pris les dispositions légales nécessaires. Ainsi, celui ou celle qui souhaite utiliser des textes extraits de l’ouvrage devra citer ses sources avec précision et ne pas se les approprier, sauf pour usage personnel évidemment. Quatrième de couverture Les publications se multiplient qui exposent des hypothèses ou des explications déduites d’expériences scientifiques, données mettant en cause cakra, corps subtils, conscience, âme, aura, esprit, niveaux d’être, etc., bref, tout ce qui constitue ce que le bouddhisme appelle l’agrégat (ensemble de subpersonnalités constituant le moi humain) et la tradition indienne l’ādhāra. Si les chercheurs et les praticiens disposent des données les plus certaines en ce qui concerne la matière (l’université est là pour y veiller), il faut regretter que ces penseurs tombent presque à tout coup sur les simplifications de certaines traditions nées en Orient et transmises à l’Occident d’une manière plus ou moins approximative, parfois fantaisiste. Pour percevoir ou mesurer un élément ou une force d’ordre matériel, on augmente la portée des sens par des instruments de haute technologie, tandis que, pour percevoir les réalités non matérielles, aucun instrument ne peut affiner les perceptions des sens. Il semble donc souhaitable d’offrir à « l’aventurier de la conscience » un vade-mecum, une synthèse accessible, un résumé clair des enseignements de la Tradition, enseignements habituellement transmis par filiation initiatique. Chacun pourra alors mener des travaux personnels à partir de données certaines. __________________ Claude-Gérard Sarrazin a reçu les premiers enseignements initiatiques en 1959. Il a vécu au Canada de 1962 à 1995 ; il a étudié (Université et Instituts) la psychologie, la sexologie, la théologie, la naturothérapie et les différentes mystiques. Il a pratiqué, entre autres, le jñānā-yoga, le pūrṇa- yoga et le yoga solaire. Formateur et conférencier, il aime à transmettre clairement des enseignements peut-être trop souvent noyés dans la périphrase. Il a publié une cinquantaine d’ouvrages et plus de deux cents articles. Illustrations et tableaux de Vincent Ollier. Avertissement La lecture attentive des prolégomènes est indispensable à la bonne compréhension du corps de l’ouvrage. Il ne s’agit ni d’une introduction littéraire ni d’un historique de la question mais d’importantes remises en cause et d’analyses détaillées de situations réelles. 6 Introduction Il semble que la recherche actuelle parte des données scientifiques rigoureuses et expérimentales pour s’ouvrir progressivement à des données « supraphysiques » difficilement quantifiables ou simplement vérifiables empiriquement. La recherche se devait d’aboutir à des données d’ordre métaphysique. Vers le bas, la physique est forcée de dissoudre les particules en éléments de plus en plus ténus pour déboucher sur des structures pratiquement sans appui matériel. Vers le haut, on tâte, parfois avec un bandeau sur les yeux, les univers considérés comme des utopies par bien des penseurs orthodoxes. Au-dessus et au-dessous, la réalité matérielle s’estompe pour disparaître dans un vide apparent, qu’on pressent structuré, vivant, « causal ». Les publications se multiplient qui exposent des hypothèses ou des explications déduites d’expériences sérieuses, publications scientifiques de tous horizons, mettant en cause cakra, corps subtils (les étuis de l’agrégat), la conscience, l’âme, l’aura, l’esprit, les niveaux d’être, etc., bref, tout ce qui constitue ce que le bouddhisme appelle l’agrégat et la tradition indienne l’ . Si les chercheurs, les praticiens et les aspirants à une spiritualité incarnée disposent des données les plus certaines en ce qui concerne la matière (l’université est là pour y veiller), il faut regretter que ces aventuriers de la conscience tombent presque à tout coup sur les approximations d’une certaine tradition née en orient et transmise à l’Occident d’une manière plus ou moins approximative, parfois fantaisiste. Qu’on me permette de reproduire un extrait d’un ouvrage dont je suis coauteur : « — Parlons de Rampa. Certains ont dit que c’était un fumiste qui n’avait jamais mis les pieds au Tibet et que les erreurs monumentales dont il a parsemé ses ouvrages le prouvent abondamment. Si je cherche et que le hasard me fasse tomber sur un de ses ouvrages... — Rampa est un romancier, pas un initié. Ses descriptions du Tibet sont nées de lectures et d’imaginations. C’est grandiose, fascinant, mais peu réaliste. Prenons l’exemple le plus connu dans son meilleur ouvrage. Le maître ouvre le troisième œil du jeune Lobsang Rampa... Et voilà, grâce à un éclat de bois, le cakra du front est ouvert et le jeune Lobsang voit les 7 auras de flamme de ses maîtres... Le romancier n’a pas l’air de savoir que le cakra du front sert à bien autre chose, surtout au Tibet. Et pourquoi avoir « ouvert » ce cakra plutôt qu’un autre ? Grâce à une super-acupuncture... ou grâce à une splendide imagination de romancier ? — Je suppose que les ouvrages de ce genre abondent... — Ils noient le marché, ils font crouler les rayons chez les libraires. — Brûlons tout ! — L’Inquisition faisait cela. Des intégristes de tout poil le souhaitent encore... Non, Rampa est utile : bien des chercheurs se sont éveillés grâce à ces histoires fantastiques. Un feu s’est allumé en eux et ils ont appelé, cherché, insisté. Un jour, la Réponse est venue et ils ont oublié Rampa et ses confrères, qu’ils devraient remercier. On finit toujours par comprendre que ces romans ne sont que des romans de science-fiction, mais la vibration suffit pour réveiller, pour souffler sur la braise. » À sa manière, Héléna P. Blavatsky a réveillé l’Occident bien avant Rampa, mais ses révélations sont, pour une grande part, nées de ses « visions », de son imagination et de ses déductions personnelles. Pas plus que Rampa, elle ne peut être considérée comme une référence pour un chercheur ou un praticien désireux de structurer leurs travaux dans les domaines encore non balisés. Mieux vaut, évidemment, lire les ouvrages d’érudits, tant orientaux qu’Occidentaux. Alexandra David-Neel est bien plus crédible que Rampa et Sri Aurobindo que Blavastky. La difficulté provient de ce que, pour percevoir ou mesurer un élément matériel, une force d’ordre matériel, on augmente la portée des sens (vue, toucher, etc.) par des instruments de haute technologie, tandis que, pour percevoir les réalités non matérielles, aucun instrument matériel ne peut affiner les perceptions des sens : le semblable tâte le semblable ; les instruments matériels ne peuvent que préciser la nature et la quantité de résonances, de répercussions, de manifestations subséquentes mais non l’élément subtil. On ne mesure pas la pensée ou l’émotion esthétique, mais les modifications électriques, hormonales ou autres, réponses corporelles, matérielles, d’événements non physiques. Pour percevoir et agir sur des forces appartenant à d’autres niveaux d’être que la matière, même la plus raréfiée, il faut, condition sine qua non, posséder en soi les sens requis, les instruments requis. Il s’agit de construire un autre « système nerveux ». Ces études-là, pour être utiles et opératives, demandent évidemment des années ; elles sont aussi exigeantes que des études de médecine. Plus encore, pour être assimilées, elles exigent des années de travail assidu SUR SOI (la construction du système nerveux subtil). Quelle université dispense 8 actuellement (au début du XXIe siècle) un tel enseignement ? On se transmet des ficelles, des recettes, on plonge dans les ouvrages « ésotériques » et on est forcé d’extrapoler à partir des données scientifiques. Les conséquences sont parfois désastreuses : « Les expériences montrent régulièrement la difficulté des chercheurs à confirmer leurs hypothèses ou les premiers résultats : partant de prémisses fausses, ils ne peuvent qu’errer dans leurs conclusions. En effet, les expérimentations qui fondent cette théorie prenant appui sur un faux principe [...] les résultats apparemment pertinents, sont entachés de ce qu’on appelle un biais. Ils signifient tout autre chose que ce que l’on uploads/Litterature/cakra-et-corps-subtil.pdf
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- Publié le Mar 13, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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