Université Jean Moulin Lyon 3 École doctorale : Sciences économiques et de Gest

Université Jean Moulin Lyon 3 École doctorale : Sciences économiques et de Gestion Les déterminants de l’adoption de l’e­learning : étude empirique au sein de l’entreprise tunisienne par Tarek LASSOUED Thèse de doctorat de Sciences de gestion sous la direction d’Alain ROGER présentée et soutenue publiquement le 4 Juin 2010 Membres du jury : Jean-Marie PERETTI, Professeur, Université de Corse Pia IMBS, Maître de Conférences HDR, EM Strasbourg Laïd BOUZIDI, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3 Alain ROGER, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3 Dédicaces A mon père Abdesslem, ma mère Mabrouka, Vous avez fait de moi ce que je suis aujourd’hui En témoignage de mon affection, de mon profond attachement et ma reconnaissance pour tout ce que vous avez sacrifié pour moi, ce travail ne présente qu’une modeste compensation. Ce travail est l’aboutissement de vos prières et vos encouragements. A Manel, mon épouse. Ce travail te doit beaucoup… Qu’il soit pour toi le témoignage de ma profonde affection et de mon amour sincère pour tes sacrifices et le réconfort que tu m’as apporté dans les moments les plus difficiles de ma période de thèse. A mon ange et mon cœur Lyna qui vient de naitre, je te souhaite une vie pleine de joie, de bonheur et de réussite. A mon oncle et beau père Salah et sa femme Jalila a qui je dois beaucoup, qu’ils trouvent dans ce travail l’expression de mon amour et de ma gratitude pour la bienveillance avec laquelle ils mont toujours entouré, que dieu leur préserve longue vie et bonne santé. A mes chers frères et sœurs : Raja, Nabila, Lamia, Ines, Lassad et Yosri, Remerciements Mes remerciements s’adressent, en premier lieu, à mon directeur de thèse, M. Alain Roger, directeur du centre de recherche MAGELLAN pour avoir eu l’obligeance d’accepter de diriger ce travail. Je lui suis également reconnaissant pour sa disponibilité, ses qualités pédagogiques et scientifiques. J’ai beaucoup appris à ces côtés et je lui adresse toute ma gratitude. Je voudrais remercier les rapporteurs de cette thèse Madame Pia IMBS et Monsieur Jean Marie PERETTI, pour l’intérêt qu’ils ont porté à mon travail. J’associe à ces remerciements Monsieur BOUZIDI Laïd pour avoir accepté d’examiner mon travail. Je remercie aussi le professeur Faouzi Dkhil et le directeur de l’école virtuelle de la poste tunisienne Monsieur Lotfi Brahem pour leur gentillesse et leur précieuse aide dans l’accomplissement de cette recherche. Je tiens également à exprimer mes sentiments de reconnaissance à tout le personnel de la Poste Tunisienne, de Tunisie Télécom et la Société Nationale des Chemins de Fer de Tunisie pour l’aide qu’ils m’ont fournie pour mon étude empirique. Je remercie tout particulièrement mon épouse, Manel Lassoued pour avoir consacré de nombreuses heures à transcrire les enregistrements des conversations, à relire minutieusement le texte de ma thèse, et pour m’avoir soutenu tout au long de ce travail. Enfin, mes remerciements vont à ma famille et mes amis qui, avec cette question récurrente, « quand est-ce que tu la soutiens cette thèse ? », bien qu’angoissante en période fréquente de doutes, m’ont permis de ne jamais dévier de mon objectif final. Merci à Nabila, Lassad, Raja, Lamia, Yosri, Ines, Mahran, Mondher, Mohamed, Sami, Issam, Wadid, Hichem, Haykel., Introduction générale Bouleversant l’être et l’agir de l’Homme, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) semblent avoir profondément changé les manières de faire et de vivre de l’humain. Les NTIC composantes de ce monde en mouvement modifient considérablement les rapports entre les hommes et le rapport des hommes avec l’organisation (Yanat et al, 2002). Ces nouveaux instruments sont utilisés dans la vie quotidienne des individus et ont été à l’origine de profondes mutations sur les plans économique, social et politique (Hamelink, 1997). L’émergence des NTIC et leur évolution ont engendré de nombreux débat dans lemilie s ux professionnel et académique sur l’ampleur de leurs impacts, les modes de leur gestion et leur intégration, les caractéristiques de leur rapport avec l’homme et la société C’est ainsi que la dernière décennie a vu fleurir plusieurs travaux traitant des problématiques liées aux impacts des NTIC, des modalités de leur mise en place, des conditions de leurs utilisation ou encore des déterminants du succès de leur implantation… Le sujet le plus couramment abordé par les recherches sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) concerne leurs impacts sur le travail et la productivité des travailleurs (Germain, 2006 ; De Beer, 2006 ; Rivard et al, 1999). Ces études ont essayé de cerner les impacts de l’automatisation et de l’information sur les spécialités du travail et les types d’emploi. Elles ont essayé d’établir les liens entre l’introduction de ces technologies et les variations de la productivité au travail. Les résultats étaient contradictoires et paradoxaux et aucune convergence dans les conclusions n’a été établie. Avec l’invasion des NTIC, Internet en tête, dans tous les domaines de la vie, les recherches se multiplient, les colloques internationaux se succèdent et les conférences scientifiques s’organisent dans l’ambition de comprendre et de cerner les modifications introduites par ces technologies. Un des phénomènes liés aux NTIC et qui prend de plus en plus d’ampleur consiste dans la numérisation et ses conséquences. En effet, au niveau économique, l’ajout de la lettre « e » comme préfixe à des vocables courants devient une mode largement répandue. Ainsi, on parle désormais, d’e-business ou e- économie pour désigner une économie ou l’immatériel prend le pas sur le matériel avec l’apparition de nouveaux paradigmes économiques bâtis sur le progrès fulgurants des NTIC (Jacquet, 2001 ; Ulrich, 2000). Une autre manifestation des impacts des NTIC est concrétisée par l’apparition du modèle du e-commerce ou e-marketing qui constitue, selon les dires de plusieurs auteurs, une véritable révolution dans les règles de fonctionnement de la commercialisation détruisant, ainsi, les canaux de distribution classiques (Navarre, 2000). Dans le cadre de l’e-commerce, les transactions et les opérations commerciales (ventes, achats, …) s’effectuent en ligne, en temps réel et abstraction faite des contraintes spatiales et temporelles. Dans les domaines de la gestion, la Gestion des Ressources Humaines (GRH) commence, elle aussi, à intégrer des NTIC dans ses pratiques et règles de fonctionnement. On parle d’ores et déjà de « e-GRH » ou fonction ressources humaines virtuelle (Kalika et Laval, 2006; Barthe, 2001; Gunia, 2001; Laval, 2000) pour désigner les profondes mutations engendrées par les NTIC sur le management des hommes aussi bien au niveau de l’organisation que des différentes activités afférentes à la gestion quotidienne des ressources humaines. Ce dernier aspect couvre l’intégration des opportunités et des services offerts par les NTIC aux nombreuses activités de la GRH. A ce niveau, la formation, une pratique essentielle au sein de la GRH, commence à incorporer les NTIC dans ses modalités. En effet, on assiste de plus en plus à l’émergence de la formation électronique ou e-formation ou encore e-learning parmi les nouvelles méthodes d’acquisition des connaissances et de développement des compétences (Roussel, 2001). Cette pratique de formation électronique renferme deux dimensions innovatrices. La première découle de la nouvelle logique de formation et la seconde de l’aspect technologique apporté par les NTIC. Ainsi, les recherches sur l’e-learning se sont multipliées dans l’ambition de comprendre l’impact de l’intégration de ce mode de formation sur l’apprenant d’une part, et sur l’organisation d’autre part. Particulièrement, les études sur l’acceptation de l’e-learning (Venkatesh et al, 2003) et sur l’efficacité de l’e-learning (Lim et al, 2007) En termes d’enjeux organisationnels, l’e-formation est susceptible, grâce aux solutions pédagogiques et techniques qu’elle propose, de contribuer au développement du capital humain tout en offrant des avantages financiers et sociaux considérables. A cet effet, Anderson (2000) et Guerrero (2001) mettent l’accent sur les économies engendrées par l’e-formation et qui peuvent dépasser les 50% des coûts totaux et ce en éliminant les frais de transport, d’hébergement et du temps de formation. L’e-formation présente des possibilités potentielles pour battre les contraintes géographiques et de temps permettant ainsi une large distribution de la formation pour tous les salariés d’une entreprise. L’e-learning est, par ailleurs, considéré au cœur des réflexions sur la mise en place d’une organisation apprenante et créatrice de savoir par les mécanismes d’apprentissage organisationnel et de knowledge management. La logique innovante de la méthode favorise le partage des connaissances entre les acteurs, même situés à différentes localisations, la création d’une alchimie entre leurs savoirs individuels et le transfert et la capitalisation des savoirs collectifs constitués. Cependant, si au niveau théorique l’e-formation connaît une rhétorique concernant ses avantages et ses enjeux, la réalité de la pratique est tout à fait autre. A cet égard, des études empiriques et des enquêtes montrent que la formation électronique est loin d’être une réalité dominante. Les méthodes traditionnelles de formation gardent leur primauté et ce malgré la prise en conscience par les responsables des ressources humaines des avantages organisationnels, financiers et sociaux de l’e-learning. C’est d’ailleurs précisément ce décalage entre le discours, les projections et la réalité qui nous a poussé à réfléchir sur les raisons qui entravent aujourd’hui le recours à la formation électronique. Outre cet aspect, nous avons noté que très uploads/Management/ 2010-out-lassoued-t.pdf

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  • Publié le Aoû 15, 2021
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