42e année, numéro 8 Avril 2011 Le recteur Michel Ringuet honoré par la Chambre

42e année, numéro 8 Avril 2011 Le recteur Michel Ringuet honoré par la Chambre de commerce de Rimouski p. 2 S O M M A I R E Une image surprenante, dans une goutte d’eau de mer p. 6 UQAR-Info, au fil du temps p. 11 Fonds de soutien aux projets étudiants p. 7 Josée Gauthier coordonne l’équipe du Consortium InterEst Santé p. 3 Les défis de la Chaire de recherche de géoscience côtière L a Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR, créée en 2007 grâce au financement du Gouvernement du Québec, porte sur l’étude de la dyna- mique des systèmes côtiers de l’estuaire et du golfe du Saint- Laurent. Comme l’explique le titulaire de la chaire, Pascal Bernatchez, les objectifs prin- cipaux sont d’évaluer les impacts et les enjeux liés à l’érosion côtière et de proposer des solutions d’adaptation et des approches de gestion durable. De 2007 à 2011, une caractéri- sation détaillée de la côte a été réalisée pour l’ensemble du Québec. Des levés aériens et héliportés ont été menés pour mettre à jour la position du trait de côte ainsi que l’occupa- tion du territoire. Une analyse de risque a été réalisée sur plus de la moitié du territoire. Les résultats de recherche ont déjà servi à l’analyse et la mise en œuvre de solutions d’adapta- tion pour plusieurs municipa- lités. En plus d’avoir formé plusieurs étudiants gradués, l’équipe de la Chaire a parti- cipé à des ateliers et à des pro- jets de formation et de sensibi- lisation auprès d’acteurs régio- naux, de citoyens et d’étudiants de niveau collégial. Les événements de décembre 2010, qui ont durement touché les municipalités côtières, ont fait réaliser à plusieurs élus et gestionnaires l’importance des données scientifiques pour assu- rer un développement harmo- nieux des territoires côtiers, qui tienne compte des aléas naturels et des changements climatiques appréhendés. Ces événements ont mis en lumière un manque de ressources spécialisées dans ce domaine et l’importance de poursuivre à l’UQAR la forma- tion de ressources hautement qualifiées en gestion et préven- tion des risques naturels, afin de répondre à des enjeux de société. Dès le 6 décembre, des équipes de la Chaire, en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique du Québec, étaient sur le terrain pour évaluer les dom- mages, identifier les infrastruc- tures les plus menacées à court terme et pour comprendre les conditions et les facteurs qui ont provoqué de telles consé- quences. Au cours de la pro- chaine année, l’analyse de l’en- semble de ces informations sera essentielle pour développer des outils pour les aménagistes et les urbanistes des municipalités et des MRC côtières afin de mieux identifier les zones à risque d’érosion et de submersion. L’équipe de Pascal Bernatchez travaille actuellement sur un projet de renouvellement de la Chaire pour la période de 2011 à 2016. Les travaux de la Chaire ont jusqu’ici principalement porté sur l’érosion côtière. Cependant, la submersion côtière est un aléa important puisque 43% des côtes du Québec maritime sont poten- tiellement à risque de submer- sion (résultats préliminaires). La hausse accélérée du niveau marin entraînera des modifica- tions importantes dans le rythme d’érosion et la fréquence de submersion des côtes basses. Le risque de submersion devien- dra l’aléa qui aura le plus d’im- pact sur les communautés côtières au cours du prochain siècle. Afin de renforcer les pratiques de gestion des risques en zone côtière, il devient donc essentiel d’intégrer ces deux aléas (l’éro- sion et la submersion) dans une analyse globale des risques côtiers. Le grand défi de la Chaire de recherche pour 2011- 2016 est ainsi de développer une approche multi-risques, qui mettra l’accent sur la vulnérabi- lité des communautés et des infrastructures côtières en fonc- tion des aléas érosion et submer- sion côtière, sur un vaste terri- toire de près de 4 000 km de côte. Le renforcement des capa- cités d’adaptation des commu- nautés côtières face aux aléas demande une approche qui favorisera une collaboration étroite entre les différents acteurs de la zone côtière (ges- tionnaires des différents paliers gouvernementaux, citoyens, organismes communautaires, entreprises privées et scienti- fiques). Cela constitue en soi un grand défi! L’équipe de la Chaire bénéficie d’une importante infrastructure de recherche. L’UQAR est le seul organisme au Québec à possé- der un réseau de suivi environ- nemental des côtes du Québec maritime, comprenant entre autres : 1) un réseau de 4 800 stations de mesure de l’érosion côtière; 2) un Système d’Acquisition d’Imagerie Géo- référencée Aéroporté et terres- tre en 3D (SAIGA-3D); 3) un réseau de suivi des paramètres climatiques des régions côtières; et 4) un réseau de caméras de surveillance des côtes. La Chaire de recherche en géoscience côtière permet ainsi à l’UQAR de se démarquer et d’occuper un rôle de premier plan dans la ges- tion, l’aménagement et dans l’avancement des connaissances du Québec maritime. Pour consulter le programme détaillé de la Chaire de recherche en géoscience côtière et pour connaître les activités du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières : http://dgizc.uqar.ca/Chaire_de_ recherche.aspx L’équipe de la Chaire de recherche en géoscience côtière comprend plusieurs étudiants, stagiaires, professionnels de recherche et techniciens qualifiés. De gauche à droite, devant: Marie-Noëlle Juneau, Susan Drejza, Catherine Denis, Maude Corriveau, Stéfanie Van-Wierts, Chantal Quintin, Myriam Coutu, Véronik Rioux-Pin. Derrière: Guillaume Marie, Stéphanie Friesinger, Roch Guévremont, Benoît Vigneault, Étienne Bachand, Steeve Dugas et Tarik Toubal. Manquants sur la photo : Pascal Bernatchez, Christian Fraser, Yvon Jolivet, Simon Tolszczuk, Geneviève Boucher-Brossard, Audrey Mercier-Rémillard, Sébastien Pomerleau, Ursule Boyer-Villemaire, Remy Villeneuve, David Lacombe, David Didier, Louis Cormier, Frankie Jean-Gagnon. Pascal Bernatchez, titulaire Christian Fraser, en poste à de la chaire Maria (Gaspésie) Après la tempête du 6 décembre sur la Côte-Nord. Photo: Susan Drejza. 2/UQAR Info/avril 2011 À Rimouski Le gouvernement du Canada investit 6,7 M $ pour soutenir les sciences et technologies marines L e ministre d’État de Développement écono- mique Canada, l’honora- ble Denis Lebel, a annoncé le 16 mars 2011 à Rimouski, le verse- ment de contributions non remboursables totalisant 6 753 156 $ à l’UQAR et à son Institut des sciences de la mer (ISMER), de même qu’au Centre interdisciplinaire de développe- ment en cartographie des océans (CIDCO). « Le secteur des sciences et technologies marines est reconnu comme un créneau prometteur pour l’essor écono- mique du Bas-Saint-Laurent. Avec cet appui financier, le gou- vernement du Canada souhaite augmenter les transferts techno- logiques des centres de recherche vers les entreprises et favoriser ainsi l’innovation au sein des PME », a mentionné le ministre Lebel. « Avec ces appareils perfor- mants, affirme le recteur Michel Ringuet, les laboratoires de l’UQAR seront parmi les mieux équipés au monde dans des domaines comme l’écotoxicolo- gie ou l’érosion côtière. Notre défi consiste maintenant à met- tre ces équipements au service de la communauté. » Une contribution financière de 5 874 386 $ permettra à l’UQAR et à sa constituante l’ISMER de se doter d’équipements spéciali- sés qui accroîtront leurs capaci- tés de recherche. Ce nouveau matériel vient bonifier l’offre de services des laboratoires coopé- ratifs du Centre d’appui à l’inno- vation par la recherche (CAIR), nouvellement construit sur le campus de l’UQAR, et du bateau de recherche le Coriolis II, qui devient ainsi un des navires océaniques les mieux équipés en Amérique du Nord. Pour sa part, le Centre interdis- ciplinaire en cartographie des océans (CIDCO), qui se spécia- lise dans la cartographie et la géomatique marines, pourra compter sur une aide financière de 879 000 $, ce qui assure le fonctionnement de l’organisme jusqu’en mars 2014. Le CIDCO souhaite développer des offres de services ayant un réel poten- tiel de mise en marché en colla- boration avec le secteur privé. Les domaines ciblés sont : la modélisation en érosion côtière, l’inspection d’infrastructures subaquatiques, la classification des fonds et des habitats, la détection et l’évaluation des res- sources naturelles sous-marines et l’acquisition de données bathymétriques en lacs et rivières et dans les zones très peu profondes. Le soutien financier de Développement économique Canada est accordé en vertu du programme Croissance des entreprises et des régions, lequel vise à accroître la compétitivité des PME grâce à l’innovation et à l’adoption de technologies de pointe. Renseignements : Claudie Lamontagne Développement économique Canada, Rimouski Étaient présents à la conférence de presse: le maire de Rimouski Éric Forest, le recteur Michel Ringuet, le ministre Denis Lebel, le directeur de l’ISMER Serge Demers et le président du CIDCO Paul Bellemarre. Gala de la Chambre de commerce de Rimouski L’UQAR remporte deux prix L’UQAR a fièrement remporté deux prix lors du Gala recon- naissance 2011 de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, organisé en collaboration avec l’Association des marchands de Rimouski. D’une part, l’UQAR a été choisie pour le prix « Entreprise inno- vante », en raison de ses diffé- rentes réalisations en recherche et développement au cours des dernières années, que ce soit pour l’accroissement du finan- cement, l’impact reconnu des publications ou la mise en place de nouvelles infrastructures. Le prix reconnait aussi que ces résultats uploads/Management/ 2011-04-08.pdf

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  • Publié le Apv 03, 2021
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