Je suis Jeune Juge / Jeune Arbitre En ESCALADE Vidéo de Présentation 1 :54 LE
Je suis Jeune Juge / Jeune Arbitre En ESCALADE Vidéo de Présentation 1 :54 LE JEUNE JUGE / JEUNE ARBITRE Présentation Tout élève de collège ou de lycée a la possibilité de suivre une formation afin de pouvoir officier au sein des rencontres sportives, de s’engager dans la vie associative et ce, dans le cadre de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS). Les compétences attendues se trouvent dans le livret Jeune Juge / Jeune Arbitre de chaque activité. DEVENIR JEUNE JUGE/JEUNE ARBITRE C’EST : Apprendre à faire des choix et s’y tenir, Prendre des décisions pertinentes (sécurité, équité, loyauté) et justifier ses choix, Mesurer les conséquences de ses actes, Acquérir au cours de sa formation les connaissances et les compétences inhérentes aux différents rôles sociaux nécessaires aux exigences de l’activité (arbitre, juge, chronométreur, starter, table de marque…), Prendre et assumer des responsabilités. LA CONSTRUCTION D’UN PARCOURS DE FORMATION : Les compétences du Jeune Juge/Jeune Arbitre construites au sein de chaque AS et certifiées aux différents niveaux (départementale, académique, nationale, internationale) peuvent être insérées au sein du curriculum de formation renseigné dans Parcours Sup. Il est énoncé dans le BO spécial n°1 du 22 janvier 2019 (Programme d’EPS du Lycée Général et Technologique) et le BO spécial n°5 du 11 avril 2019 (programme d’EPS des classes préparant au CAP et les classes préparant au baccalauréat professionnel) que « l’implication des élèves dans le cadre de l’AS doit être valorisée dans les bulletins et le dossier d’orientation ». C’est pourquoi, il semble essentiel de mettre en place une cohérence et un suivi individuel des compétences acquises de ce jeune officiel au sein de parcours de formation, mais aussi qu’une fiche d’évaluation harmonise l’ensemble des activités sportives pour des raisons d’équité sur l’ensemble du territoire au niveau des attendus à chaque niveau de certification. PRESENTATION DE L’ACTIVITE : L’épreuve se déroule sur une SAE en difficulté et vitesse, sur des blocs artificiels (ou pan) pour le bloc. La formule du championnat de France d'escalade s’organise comme suit : - Équipes de 4 grimpeurs parité de sexe obligatoire (2G/ 2F)+ 1 jeune juge, composition conforme aux indications de la fiche sport en cours, - Combiné de 3 disciplines : difficulté, bloc et vitesse. - 12, 10 ou 8 secteurs possibles à réaliser - Si 12 secteurs : 7 voies, 4 blocs et 1 vitesse - Si 10 secteurs : 6 voies, 3 blocs et 1 vitesse - Si 8 secteurs : 5 voies, 2 blocs et 1 vitesse - Chaque grimpeur s'exprime sur tous les secteurs où 2 parcours sont proposés. L’équipe choisira 2 grimpeurs sur chacun des 2 parcours. - Un secteur peut correspondre à une épreuve de difficulté, de bloc ou de vitesse. - Le classement s'obtient par l'addition des points de chaque grimpeur de l'équipe Les grimpeurs d'une même équipe s'assurent entre eux sur les différentes voies. La formation à l’assurage est indispensable. L’évaluation des jeunes juges portera sur leurs capacités à assumer le rôle de juge de voie, de juge de bloc ou de vitesse La compétition ne peut se dérouler en l’absence de juges : En conséquence celui-ci devra : - Connaître et faire appliquer les règles de l'activité. - Appliquer des choix pertinents lors de ses décisions. - Se montrer efficace grâce à une autorité affirmée. SOMMAIRE LE JEUNE JUGE/ARBITRE 1. S’ENGAGE A RESPECTER LA CHARTRE DE l’UNSS 2. DOIT CONNAITRE LES REGLES DE L’ACTIVITE 3. S’INVESTIT DANS LES DIFFERENTS ROLES LORS D’UNE MANIFESTATION 4. DOIT SATISFAIRE AUX EXIGENCES DE LA CERTIFICATION 5. DOIT VERIFIER SES CONNAISSANCES 6. ASSURE LE SUIVI DE SA FORMATION 7. PEUT PARFAIRE SA FORMATION EN CONSULTANT DES DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES 1. LE JEUNE JUGE/JEUNE ARBITRE, S’ENGAGE À RESPECTER LA CHARTE DE l’UNSS Sans juge, arbitre, chronométreur, starter, la rencontre ne peut exister. Ces rôles sont construits dans le cadre de l’objectif général n°3 « Exercer sa responsabilité individuelle et au sein d’un collectif » ( Programme d’EPS du lycée général et technologique Annexe 1 du BOEN du 22 janvier 2019) ou de celui visant à « Exercer sa responsabilité dans un engagement personnel et solidaire » (Le programme d'EPS pour le CAP et pour le baccalauréat professionnel défini par l’arrêté du 3-4-2019 publié au BO spécial n° 5 du 11 avril 2019) et de l’arrêté du 9 novembre 2015 (collège) Compétence Générale n°3 « Partager des règles, assumer des rôles et responsabilités ». 1.1 Le Jeune Juge/Jeune Arbitre doit : Connaître le règlement de l’activité Être objectif et impartial Permettre le déroulement de la rencontre dans le respect de l’équité sportive. Connaître les différentes tâches liées à sa mission. Pour remplir sa mission, le Jeune Juge/ Jeune Arbitre doit, à chaque journée de formation ou de compétition, disposer de l’ensemble des documents nécessaires (licence UNSS, règlement de l’activité, ...) et du matériel nécessaire pour remplir sa fonction. Le jeune juge/jeune arbitre UNSS doit s’engager à respecter les termes du serment ci-dessous : « Au nom de tous les jeunes juges/arbitres, je promets que nous remplirons nos fonctions en toute impartialité, en respectant et suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité » Comité International Olympique 2. LE JEUNE JUGE/JEUNE ARBITRE DOIT CONNAITRE LES REGLES DE L’ACTIVITÉ Pour le JEUNE ARBITRE A) Règlement de l'escalade UNSS en difficulté PRESTATION : - En compétition d’escalade UNSS, il n’existe qu’une forme de prestation : les voies «flash». - La voie est démontrée par un ouvreur ou visionnée. - Les grimpeurs voient évoluer les autres compétiteurs. - Aucune indication technique (des coéquipiers ou extérieure) pendant la prestation du grimpeur. - Les voies sont gravies en tête. - L’ordre de passage des équipes se fait par tirage au sort. - Sur chaque secteur, la gestion du temps et de l’ordre de passage des équipiers est laissée à l’appréciation de l’équipe. 1) DÉBUT DE PRESTATION : Une prestation débute dès que les 2 pieds du grimpeur quittent le sol. 2) CE QUE DOIT FAIRE LE GRIMPEUR : - S’encorder avec un nœud en huit sécurisé par un nœud d’arrêt. - Mousquetonner impérativement toutes les dégaines et dans l’ordre de progression. - La dernière position admise pour mousquetonner est la dernière prise avec laquelle le chef ouvreur considère que le mousquetonnage est possible depuis cette position. Cette dernière est matériellement identifiée (gommette, adhésifs, …) de manière identique sur l’ensemble des voies de difficulté. S’il n’a pas réalisé le mousquetonnage, le compétiteur ne pourra se voir comptabiliser aucun mouvement ou prise(s) suivante(s).S’il quitte cette dernière prise avec les 2 mains sans avoir remédié au mousquetonnage, sa prestation est arrêtée par le juge. - Réparer lui-même un mauvais mousquetonnage (cas du yoyo ou scoubidou). Dans les conditions citées au-dessus. - Respecter les consignes et les interdits donnés par l’organisateur pendant la démonstration. 3) CE QUE PEUT FAIRE LE GRIMPEUR : - Désescalader une partie de sa voie, sans retourner au sol. -Signaler et demander la prise en compte d’un incident technique (voir chapitre A-6), ce qui pourra, si avéré, lui accorder une nouvelle tentative et sa meilleure prestation sera retenue. Ou bien ne pas signaler l’incident et choisir de continuer sa prestation. Dans ce dernier cas, aucune nouvelle tentative ne peut lui être accordée. -Demander, à tout moment, le temps qui lui reste. 4) FIN DE PRESTATION : Une prestation est terminée lorsque : * Le grimpeur mousquetonne la dernière dégaine en position réglementaire. L’atteinte de la dernière prise de la voie n’est donc pas obligatoire. * Le grimpeur fait un retour au sol. * Un grimpeur dépasse le temps accordé à l’équipe pour gravir la voie (le grimpeur peut demander à tout moment le temps restant au jeune juge). * Le grimpeur commet une faute technique en bénéficiant d'une aide artificielle : * Corde tendue après le mousquetonnage (à la suite d’un premier avertissement) * Le grimpeur utilise des parties du mur interdites (les bords latéraux et supérieurs de plaques, les trous d’inserts sont toujours interdits). * Le grimpeur se tient à une dégaine ou un point d’assurage. *Le grimpeur met le pied sur un point d’assurage : - si aide, arrêt immédiat - si touché, on laisse le grimpeur poursuivre sa progression. * Il oublie un mousquetonnage. *Il ne mousquetonne pas les dégaines dans l'ordre de progression. * Il chute (il est arrêté par la corde ou revient au sol). Dans tous les cas : relever la valeur de la prise la plus haute atteinte par le grimpeur (prise « controlée », prise « utilisée »). 5) DÉTERMINATION DE LA HAUTEUR ATTEINTE : 2 possibilités de jugement : La prise est contrôlée : le grimpeur tient la prise et stabilise son corps. La prise est utilisée : le grimpeur engage un mouvement de progression avec celle-ci vers la prise suivante. Déplacement significatif du centre de gravité et déplacement d’une main vers la prise suivante (rappelons qu'un mousquetonnage ne constitue pas une utilisation). 6) INCIDENT TECHNIQUE : a) Définition : il y a incident technique lorsque : uploads/Management/ 2021-livret-jj-ja-escalade.pdf
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- Publié le Apv 24, 2021
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