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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7106 VE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7106 VENDREDI 18 - SAMEDI 19 DÉCEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Risque de perturbation du trafic aujourd'hui P .24 TRAMWAY D'ALGER Le vice-P/APC mortellement blessé par un habitant P .6 UNE OPÉRATION DE DÉMOLITION TOURNE AU DRAME À BESBES (EL-TARF) Retraite Pas de changement dans l’immédiat GOUVERNEMENT ET UGTA RASSURENT “Le DRS est le parrain du désastre algérien” P .2 SAÏD SADI À BERBÈRE TÉLÉVISION APS L’accord inter-libyen menacé de nullité SIGNÉ JEUDI SOUS L'ÉGIDE DE L'ONU L’impuissance de l’État… et des drames au quotidien CONSTRUCTIONS ILLICITES P .12 P .6 Mise en place d’une nouvelle méthode d’évaluation scolaire LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE L’A ANNONCÉ JEUDI 2e objectif raté… en attendant le MCA P .19 USMA P .4 Cinq programmes de coopération signés P .7 RÉUNION DE LA HAUTE COMMISSION MIXTE ALGÉRO- IRANIENNE LE SG DU FLN, AMAR SAÂDANI, EST AFFIRMATIF “La révision de la Constitution aura lieu en janvier 2016” P .2 Un seul cas est dû à la grippe saisonnière P .8 BOUDIAF S’EXPRIME SUR LES QUATRE PERSONNES DÉCÉDÉES À TÉBESSA P .3 Liberté Ryad Kramdi/Liberté Vendredi 18 - Samedi 19 décembre 2015 2 LIBERTE L’actualité en question Précision n Dans l’article “Débat sur le projet de loi de finances 2016, Zohra Drif-Bitat censurée au Sénat”, paru dans l’édition de Liberté du jeudi 17 décembre 2015, la sénatrice et ancienne moudjahida avait affirmé “avoir accompli son vote publiquement devant le peuple et la presse, et non pas devant cette bande mafieuse”. Elle tient à préciser que par “bande mafieuse”, elle entendait ceux qui l’ont censurée et non l’ensemble de ses collègues au Sénat. L’ ambassadeur de France à Alger, M. Bernard Émié, a organisé jeu- di, au siège de l’ambassade, une cérémonie en l’honneur des anciens combattants enrôlés dans la résistance française pendant la Première et la Se- conde Guerres mondiales. À l’occa- sion, il a exprimé “toute la gratitude et la reconnaissance” de la France aux soldats algériens qui ont combattu aux côtés des Alliés durant la Première et la Seconde Guerres mondiales. “Ils fu- rent assurément sur tous les fronts, ces combattants venus d’Afrique du Nord auxquels le maréchal Juin rendit hom- mage en évoquant le souvenir de l’héroïs- me le plus pur et de la fraternité qui tou- jours régna dans les rangs de l’armée d’Afrique”, a-t-il dit, assurant que la France “à une dette” envers ces hommes, “fidèles à leur réputation acquise notam- ment entre 1914 et 1918, les tirailleurs et spahis algériens ont fait preuve d’un courage exceptionnel dans les combats les plus durs et les plus meurtriers du deuxiè- me conflit mondial”. Il a rappelé que “la 3e division d’infanterie algérienne et le 3e régiment de spahis algériens durent fai- re face à de terribles obstacles en raison de la rudesse du terrain et de l’acharne- ment défensif des troupes allemandes, no- tamment autour du Monte Cassino, du Rapido, de Castel Forte...”, mettant l’ac- cent sur les batailles lors desquelles les combattants algériens s’étaient illus- trés “par leur abnégation et leur coura- ge”. Lors de la cérémonie, six anciens combattants ont reçu la Légion d’hon- neur comme signe de reconnaissance de la France pour leur sacrifice, qui a été immortalisé, a dit l’ambassadeur, dans un livre réalisé par les enseignants et élèves du lycée Alexandre-Dumas d’Al- ger, intitulé Mémoire d’hommes. Pour Son Excellence M. Bernard Émié, ce livre constitue “la contribution des jeunes à la transmission de notre riche mémoire his- torique commune. Une histoire partagée et qui est le véritable socle de liens indé- fectibles, d’échanges permanents et de cet- te relation bilatérale contemporaine que les deux pays entretiennent et valorisent jour après jour pour faire vivre l’amitié franco-algérienne et construire ensemble un avenir meilleur”. Par ailleurs, le re- présentant diplomatique français à Al- ger est revenu sur l’histoire de la résiden- ce qui a accueilli le Général De Gaulle d’août 1943 à août 1944, alors qu’il di- rigeait la résistance française contre les Nazis. “Cet hommage de la nation à ces anciens combattants est aussi une recon- naissance pour leur participation à la mission de rendre à la France sa fierté et à l’Europe sa liberté”, a encore souligné l’ambassadeur avant de donner un aper- çu sur le parcours de chaque combattant “engagé” ou “incorporé” durant les an- nées de guerre de 1939 à 1945, dont cer- tains ont même participé à la libération de Paris ou à l’occupation de Berlin. MOHAMED MOULOUDJ ILS ÉTAIENT 150 000 ALGÉRIENS DANS LES RANGS DE LA RÉSISTANCE FRANÇAISE CONTRE LES NAZIS L’ambassade de France honore des anciens combattants P our l’ex-leader du RCD, même s’il y a une guerre des clans au sommet, il n’existe pas de di- vergences de fond entre le chef de l’État et l’ex-patron du DRS. “Le DRS a été le parrain du désastre algérien”, a estimé Saïd Sadi lors d’une émission diffusée jeudi sur Berbère Télévision. “La démocratie ne peut pas s’accommoder de la po- lice politique”, a-t-il indiqué. Ren- voyant dos à dos le chef de l’État et le désormais ex-chef des renseigne- ments, l’ancien président du RCD af- firme que, même si il y a une guer- re des clans larvée au sommet de l’É- tat, les deux hommes ne divergent pas sur le fond. “Sur le fond, il n’y a pas de divergences politiques ou éthiques entre eux. Ils ont une même vision politique : ils ne veulent pas d’un pays construit sur la loi et la vo- lonté populaire”, dit-il. Selon l’invi- té du diffuseur amazigh, le général Toufik a rarement lutté contre la corruption, utilisée souvent comme “moyen de chantage politique”. Même si le président de la Répu- blique a déstructuré le DRS, le Dr Sadi ne prête pas pour autant des velléités démocratiques au chef de l’État. En revanche, l’ex-leader de l’oppo- sition démocratique s’est félicité que les conditions d’instauration d’un régime totalitaire n’existent plus aujourd’hui, faisant sien le pos- tulat selon lequel la dictature n’a ja- mais produit de richesses. Pour l’ancien président du RCD, qui fut le premier à appeler à la dissolution de la police politique, il est très difficile de reconstruire la police politique en tant que appareil hégé- monique qui décide de tout et ne ré- pond de rien, maintenant que le DRS est déstructuré. Par ailleurs, M. Sadi dit ne pas com- prendre la démarche des “19-4”. “Je n’ai pas compris cette démarche qui relève de la culture orientale : le bon pacha et les méchants vizirs. C’est une opération destinée à repêcher Toufik pour recomposer le régime”, soutient l’intervenant qui ne croit pas à la succession familiale à la tête de l’État. “Moi, je ne crois pas à la candidature de Saïd Bouteflika. Cela ne passera pas dans la sociologie politique algérienne”, fera remar- quer Saïd Sadi qui prédit une explo- sion sociale dans le cas où le pouvoir persisterait dans sa volonté de se maintenir à tout prix. “Avec un chef d’État affaibli, le DRS déstructuré, le tout sur fond de fragilité financière, ça va partir dans la rue ; et ça va être une daechisation des mentalités chez les jeunes sur fond d’embrasement des mentalités”, avertit Sadi pour qui l’is- lamisme est “un produit inflam- mable”. C’est pourquoi il suggère un regroupement le plus large des par- tisans du changement démocra- tique. D’après lui, la CNLTD devrait se rapprocher du FFS et associer éga- lement d’autres acteurs pour peser sur la perspective démocratique du pays. Lors de l’entretien accordé à Berbè- re Télévision, Saïd Sadi est revenu longuement sur sa dernière initiati- ve de lancer la fondation Afud qui commence à se structurer en Kaby- lie mais aussi à l’étranger. Cette nouvelle organisation citoyenne, dédiée au développement solidaire, adoptera début janvier ses statuts et son programme d’actions. YAHIA ARKAT SAÏD SADI À BERBÈRE TÉLÉVISION “Le DRS est le parrain du désastre algérien” LE SG DU FLN EST AFFIRMATIF Saâdani : “La révision de la Constitution aura lieu en janvier 2016” Le chef du FLN semble se plaire dans cette double posture de celui qui va au charbon et qui, en même temps, est chargé de faire l’intermédiaire entre un Président aphone et une opinion publique perplexe. V isiblement plus in- formé que le gou- vernement en place sur ce qui se trame en haut lieu à propos des grandes ques- tions de l’heure, le secrétaire géné- ral du Front de libération nationa- le, Amar Saâdani, semble prendre un malin plaisir à revêtir le costume de celui qui veut toujours montrer qu’il sait tout. Ainsi, sur la révision constitutionnelle envisagée par le président Bouteflika, un sujet sur le- quel on ne sait pas pour le moment grand-chose, le patron du FLN se montre même précis quant à la pé- riode à laquelle le texte devrait être soumis à adoption. D’après lui, en ef- fet, la révision de la Constitution aura uploads/Management/ 6-7106-cf3ca3d3-pdf.pdf