UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ------------------- DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIET

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ------------------- DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE ----------------------------------------- MENTION GESTION ----------------------------- MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE D’OBTENTION DU DIPLOME MASTER EN SCIENCES DE GESTION PARCOURS : FINANCES ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE IMPACT DE LA GOUVERNANCE SUR LA IMPACT DE LA GOUVERNANCE SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE : PERFORMANCE FINANCIERE : CAS DE LA SOCIETE JIRAMA CAS DE LA SOCIETE JIRAMA Présenté par : RAHELISOA MANAMPY Marie Josiane Sous l’encadrement de : RAPANOEL Solofomiarana Tsirinirina, Maître de conférences Année Universitaire: 2014/2015 Session : 27 Juin 2016 i REMERCIEMENTS Nous rendons d’abord grâce à DIEU de nous avoir donné la santé, la force et le courage lors de la rédaction de ce mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Master II en sciences de Gestion. Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à :  A Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire, Président de l’Université d’Antananarivo de s’être totalement dévoué afin de permettre aux étudiants d’effectuer des études supérieures;  A Monsieur RAKOTO David, Maitre de conférences, Responsable de Domaine de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie qui nous a permis de poursuivre nos études universitaires au sein de la Faculté  A Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne, Maître de conférences, Chef de Mention Gestion qui a bien voulu nous accepter de faire partie des étudiants du département.  A Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherche en Gestion (C.E.R.G) qui a donné l’agrément d’effectuer cette recherche.  A Monsieur RAPANOEL Solofomiarana Tsirinirina, Maître de conférences, notre encadreur pédagogique, à qui, nous voudrions témoigner notre gratitude d’avoir bien voulu nous diriger et corriger. Sa patience dans la lecture de ce mémoire malgré l’ampleur de sa responsabilité et son soutien nous ont été précieux afin de mener à bien notre travail.  Tous nos professeurs pour leur patience et leur dévouement durant notre parcours à l’Université d’Antananarivo.  A mes parents pour leur précieux soutien moral et matériel tout au long de mes études.  Enfin, nous voudrions remercier toutes les personnes qui ont, contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire. Nous ne saurions comment vous exprimer ces remerciements, par conséquent, nous souhaitons que la paix et la grâce du Seigneur vous accompagnent toute votre vie. ii LISTE DES ABREVIATIONS AC : Actifs Courants ANC : Actifs Non Courants APIPA : l’Autorité contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo BFRE : Besoins en Fonds de Roulement d’Exploitation CA : Chiffre d’affaire CA : Conseil d’Administration CEE : Communauté Economique Européenne CFO : Cash-Flow Opérationnel CP : Capitaux Propres CI : Contrôle interne DSI : Département Système d’Information EBE : Excèdent Brut d’Exploitation JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques PAEAR : le Projet d’Alimentation en Eau potable et Assainissement en milieu Rural PC: Passifs Courants ROA: Return On Assets ROCE: Return On Capital Employed ROE : Return On Equity SAMVA : Service Autonome de la Maintenance de la Ville d’Antananarivo SWOT: Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats SCI: Système de contrôle interne iii LISTE DES TABLEAUX Tableau n°1 : Différenciation des entreprises publiques par rapport aux entreprises privées ...... 10 Tableau n°2 : Chronogramme des activités .................................................................................. 25 Tableau n°3 : Comité spécialisé .................................................................................................... 34 Tableau n°4 : Origine des comités spécialisés .............................................................................. 35 Tableau n°5 : Existence de contrôle interne ................................................................................. 36 Tableau n°6 : Le rattachement du contrôle interne ....................................................................... 37 Tableau n°7 : Le domaine d’intervention du contrôle interne. ..................................................... 37 Tableau n°8 : Composition du conseil d’administration .............................................................. 39 Tableau n°9 : Les taches du conseil d’administration .................................................................. 40 Tableau n°10 : Qualité et compétence du dirigeant ..................................................................... 42 Tableau n°11 : La transparence des entreprises ............................................................................ 43 Tableau n°12 : Participation de l’entreprise aux activités sociales et environnementales ............ 44 Tableau n°13 : La rentabilité financière........................................................................................ 46 Tableau n°14: Tableau de Return On Capital Employed (ROCE) ............................................... 47 Tableau n°15 : Return On Equity (ROE) ...................................................................................... 47 Tableau n°16 : La variable ROA .................................................................................................. 48 Tableau n°17 : Les variables de contrôle ...................................................................................... 49 Tableau n°18 : Taux de croissance de l’entreprise publique JIRAMA ........................................ 50 iv LISTE DES FIGURES Figure n°1: Organigramme de la société JIRAMA....................................................................... 14 Figure n°2 : Corrélation Note du CA / Indépendance comités spécialisés ................................... 60 Figure n°3 : Test de signification entre qualité des dirigeants et ROA ........................................ 61 Figure n°4 : Test de signification entre qualité des dirigeants et ROE ......................................... 62 Figure n°5 : Dépendance entre la note du CA et la rentabilité ..................................................... 63 v SOMMAIRE REMERCIEMENT LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES INTRODUCTION GENERALE PARTIE I : MATERIELS ET METHODES CHAPITRE I : LES MATERIELS Section 1 : Les entreprises publiques Section 2 : La performance de l’entreprise, les indicateurs et ratios financiers clés pour évaluer la performance financière de l’entreprise CHAPITRE II : METHODES Section 1 : Méthodologies et répartition du travail Section 2 : Les techniques utilisées DEUXIEME PARTIE : RESULTAT CHAPITRE I : LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE EXISTANTE Section 1 : Les procédures de contrôle Section 2 : Stratégies de bonne gouvernance CHAPITRE II : LA PERFORMANCE FINANCIERE DE LA SOCIETE JIRAMA Section 1 : Evaluation de la performance financière de la société JIRAMA Section 2 : Les variables de contrôle TROIXIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DES SOLUTIONS CHAPITRE I : DISCUSSIONS DES RESULTATS Section 1 : L’analyse SWOT Section 2 : La performance financière de la société JIRAMA CHAPITRE II : VERIFICATION DES HYPOTHESES Section 1 : Corrélations obtenue Section 2 : Propositions des solutions CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE ANNEXES 1 INTRODUCTION GENERALE Au cours des 15 dernières années, l’économie mondiale a été touchée par une série de scandales mettant en cause des grandes entreprises. Ces scandales ont pour nom Enron, Andersen, Worldcom ou Parmalat. Ruinant des milliers d’actionnaires, salariés et fournisseurs, ils ont ébranlé certains principes fondamentaux de l’économie et du capitalisme, comme ceux du contrôle de la gestion et de la transparence de l’information1. Cette série de scandales a provoqué en retour une réflexion sur l’organisation des entreprises et sur les relations entre ceux qui les gèrent et ceux qui en sont les propriétaires. L’existence de cette réflexion trouve selon certain son origine dans le démembrement des droits de propriété en trois catégories2 : le fructus (droit de percevoir les fruits d’un bien) et l’abusus (droit de le vendre) seraient détenus par les actionnaires. Les managers quant à eux disposeraient de l’usus, le droit d’utiliser et de gérer le bien. La firme entrepreneuriale chère à Adam Smith et Jean-Baptiste Say faisait de l’entrepreneur le centre de l’organisation dont il était à la fois le chef et l’organisation elle-même. Il n’y avait pas de « parties prenantes », point de stakeholders parties3. Aujourd’hui, les quelques entreprises qui ne sont ni unipersonnelles ni familiales sont perçues, pour reprendre les termes de la théorie de l’agence développée à la suite des travaux de Michael C. Jensen et William H. Meckling, comme un « nœud de contrats » entre parties prenantes : dirigeants, actionnaires, salariés, clients et fournisseurs. Mais ces contrats ne sont ni parfaits, ni complets. Les scandales récents l’ont mis en évidence et ont fait émerger un certains nombres de rapports de recommandations, comme le rapport Bouton et le rapport de l’Institut Montaigne en France, ou des lois, plus ou moins contraignantes, comme la loi Sarbanes-Oxley aux États-Unis, ou la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques. La gouvernance d’entreprise est un terme relativement récent qui décrit un processus que les sociétés pratiquent depuis toujours. Ce processus vise à garantir que les affaires et la gestion des sociétés sont assurées conformément aux normes les plus élevés de déontologie et d’efficacité, 1 Charreaux G.et Gervais M., Finance Contrôle Stratégie – Volume 7, N° 2, juin 2004, p. 95. 2 Gouvernance d’entreprise et performances sectorielles: Une réévaluation de la fiabilité des scores et des mesures de bonne gouvernance www.hal.inserm.fr/../hal-00493371v1 3 Cours de Gouvernance d’entreprise, niveau m1, Université d’Antananarivo Faculté DEGS (2013/2014) 2 en supposant qu’il s’agit là du meilleur moyen de préserver et de promouvoir les intérêts de tous les partenaires de l’entreprise. Bien que le terme « gouvernance d’entreprise » soit maintenant utilisé de façon universelle, il n’existe aucune définition unique reconnue. Malgré tout, selon le rapport Cadbury4 : « La gouvernance d’entreprise est le système par lequel les entreprises sont dirigées et contrôlées. Le conseil d’administration est responsable de la gouvernance de son entreprise. Le rôle des actionnaires dans la gouvernance consiste à nommer les administrateurs et les vérificateurs aux comptes, et à s’assurer qu’une structure appropriée de gouvernance soit en place. Les responsabilités des administrateurs consistent notamment à définir les objectifs stratégiques de l’entreprise, à assurer la direction nécessaire pour mettre ceux-ci en vigueur, à superviser la gestion des affaires, et à faire rapport aux actionnaires sur leurs fonctions d’administrateurs. Les actions du conseil d’administration sont assujetties aux lois, aux réglementations ainsi qu’aux actionnaires lors de la réunion générale ». À mesure que la concurrence pour uploads/Management/ article-important.pdf

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  • Publié le Aoû 08, 2022
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