Audit de Transport Réaliser par : Yacine IDDOUCH Mohamed ELMOKADDEM El Mehdi KA
Audit de Transport Réaliser par : Yacine IDDOUCH Mohamed ELMOKADDEM El Mehdi KADI Taha BENALLAL Omar LANJRI RIYAHI Proposé par: Pr. Fadoua Laghzaoui 1 Sommaire Introduction............................................................................................... 2 Partie 1: La place du transport au sein de la chaine logistique ............................... 3 1) L'articulation transport-logistique .................................................................. 3 2) Définitions usuelles du Transport de marchandises pour compte propre et pour d’autrui. ....................................................................................................... 5 3) Les modes de transport envisagés par une entreprise ................................... 6 4) La performance du transport .......................................................................... 9 Partie 2: Audit du transport .................................................................................... 12 1) Définition et objectifs de l'audit du transport .............................................. 12 2) La rubrique du transport dans le référentiel ASLOG ................................... 15 3) Les indicateurs de performance dans les activités de transport .................... 19 4) Les étapes de la mise en place d’un système d’audit du transport routier (exemple belge) ................................................................................................. 20 Partie 3: Cas pratique au sein de la société des transports de Tunis. .................... 23 1) Présentation générale de la société des transports de Tunis ......................... 23 2) Evaluation de déroulement de la mission ..................................................... 25 3) Evaluation des supports et des moyens de mis en œuvre par la direction .... 30 Conclusion ............................................................................................... 39 Bibliographie ........................................................................................... 40 Table des matières ................................................................................... 41 2 Introduction Pendant des années, les responsables logistiques dans le secteur de l’industrie, ont consacré toute leur énergie, et leurs compétences, à améliorer la gestion de leurs entrepôts et de leurs usines. Avec succès, puisque ces efforts leur ont permis de tendre vers l’excellence, et souvent vers l’homogénéité. Maintenant que c’est chose faite, les dirigeants se penchent sur le transport. Longtemps ce maillon pourtant essentiel de la supply chain était peu maîtrisé, et il faut bien le reconnaître, un peu négligé. L’achat de transport se résumait souvent à négocier des prix. Les choses évoluent lentement, et l’acheminement des marchandises qu’l y a quelques années était encore le maillon faible de la chaîne logistique, est en passe de gagner ses lettres de noblesse. Pour des raisons financières tout d’abord. En 2008, la flambée du baril de pétrole a fait grimper la facture transport et poussé les industriels à se pencher sur ce dossier afin d’en maîtriser les coûts. Le e-commerce a aussi contribué à changer le regard porté sur cette activité. Ces entreprises très performantes et communicantes ont fait réaliser que le transport pouvait être un élément concurrentiel et différenciant. À cela se sont ajoutées récemment des considérations environnementales. Après avoir travaillé sur leurs usines en vue d’en réduire leur impact et leurs émissions, les industriels concentrent à présent leurs efforts sur leur chaîne de transport pour poursuivre le processus. On va découvrir dans une première partie de ce travail la place importante qu’occupe le transport dans la chaîne logistique, et dans une deuxième partie on va traiter l’Audit de transport afin de d’identifier les facteurs de performance de cette activité ainsi que leur retombée sur la performance logistique de l’entreprise, et on va finir avec un cas pratique. 3 Partie 1: La place du transport au sein de la chaine logistique. 1. L’articulation transport-logistique. Les activités de transport et de logistique ont été considérées simultanément pendant des siècles. Ainsi, de la conquête D’ALEXANDRE LE GRAND à la reconnaissance stratégique de la logistique par le maréchal FOCH en passant par la définition du général-baron JOMINI (« application pratique de l’art de mouvoir les armées »), il ne saurait être question de dissocier ces deux ensembles d’activités. Dans le champ des sciences de gestion (pour lequel la notion d’application pratique trouve toute sa pertinence), les premières définitions font, de la même façon, la part belle aux activités de transport. Pour l’American Marketing Association, qui en donne la première définition en 1948, la logistique d’entreprise est « le mouvement et la manutention de marchandises du point de production au point de consommation ou d’utilisation ». Le National Council of Physical Distribution Management (NCPDM), devenu le Council of Supply Chain Management Professionals (CSCMP), se constitue également autour d’une définition dans laquelle la notion de mouvement est centrale. C’est à partir des années 70 que l’on assiste à une séparation progressive de ces activités et des réflexions qui les concernent. La découverte du fameux « continent inexploité », évoqué par Peter DRUCKER, va susciter de façon croissante des recherches sur la réduction des coûts logistiques. Les définitions évoluent et, sans qu’il disparaisse expressément, le transport est souvent relégué à une simple activité de la chaîne logistique. La définition de François KOLB (1972), considérée comme la première en France, est à ce titre révélatrice puisqu’elle met en avant une démarche de gestion. 4 La logistique y est définie comme un « ensemble de méthodes de gestion permettant de résoudre de manière globale des problèmes interdépendants posés par la conception et par le contrôle des systèmes d’approvisionnement, des systèmes de production et de distribution ». La nouvelle définition du NCPDM (1975) s’inscrit dans la même logique en parlant d’intégration d’activités et en en proposant une longue liste dans laquelle finit par figurer le transport. Les stratégies de recentrage sur les compétences centrales, conduites par les industriels et les distributeurs, ne vont que renforcer cette position au travers de l’externalisation importante des activités de transport. De la même façon, l’évolution des prestataires de services logistiques vers des activités plus créatrices de valeur (entreposage et pré ou post manufacturing) entraîne souvent un recours croissant à des politiques de sous-traitance des activités de transport. Jusqu’à la fin des années 90, nous pouvons donc constater une relative désaffection pour le transport dans les sciences de gestion. Seules des recherches opérationnelles sur l’optimisation du transport sont conduites. L’analyse du monde du transport devient surtout l’apanage des économistes qui s’interrogent sur la situation des différents marchés (selon les modes…) ou des géographes qui étudient l’aménagement du territoire. Depuis quelques années, l’évolution de l’environnement modifie cette situation et replace le transport au centre des préoccupations des managers. C’est tout d’abord l’augmentation importante du prix du carburant et l’essor simultané des préoccupations écologiques qui poussent les chargeurs (en particulier les industriels et les distributeurs) à repenser leurs organisations et à développer des solutions innovantes à l’image de la gestion mutualisée des approvisionnements. Mais ce sont aussi les tensions sur certains marchés du transport qui remettent en cause les organisations logistiques actuelles. Dans le domaine du transport maritime, par exemple, l’augmentation des importations en provenance de Chine a provoqué, au-delà d’une élévation du prix puis d’un brutal effondrement avec la crise 2008, des congestions dans les ports chinois et un manque de disponibilité au niveau des compagnies maritimes qui ont des 5 répercussions sur la réactivité des organisations. De la même façon, les tensions sur le marché du transport routier de marchandises posent la question de la disponibilité des moyens de transport lors de périodes charnières de l’année. Les prestataires logistiques, conscients de cette nouvelle situation, réinvestissent le secteur du transport en étoffant leurs offres (affrètement, intermodalité…) au travers d’opérations de croissance externe qui modifient la structure des marchés du transport. 2. Définitions usuelles du Transport de marchandises pour compte propre et pour d’autrui. Nous rappelons brièvement ces définitions sans donner le détail des réglementations, pour faciliter la compréhension générale du présent travail dans lequel il est constamment fait référence à ces deux types de transports et parfois aux implications de leurs différences d'ordre juridique et administratif. 2.1. Définition du transport pour compte propre Le transport pour compte propre ou transport privé, doit répondre aux conditions suivantes : Les transports doivent être effectués pour l’entreprise (ou la personne) qui les exécute, Le véhicule utilisé doit être la propriété de l'entreprise qui effectue le transport, ou être loué en exclusivité, La marchandise ne doit pas être détenue par l'entreprise qui transporte, dans le seul but de son transport, Le transport ne doit être qu'accessoire ou complémentaire d'une autre activité exercée par l'entreprise. Le transport pour compte propre entre dans la catégorie des transports "hors coordination". Il échappe donc à la plupart des obligations du transport public : inscription au registre des transporteurs, zones d'activités, titres d'exploitation pour les véhicules, tarifs, etc. 6 Il peut être effectué avec des véhicules en location. Ceux-ci doivent être accompagnés d'une feuille de location sauf dans les cas suivants : Véhicules de poids total ne dépassant pas 6 tonnes, Véhicules ne sortant pas d'une zone de camionnage, Véhicules faisant l'objet d'une location de longue durée, quels que soient leur poids total et leur zone d'activité. La location est définie comme «l’opération commerciale par laquelle un loueur met un véhicule à moteur, avec ou sans le personnel de conduite, à la disposition d'un locataire pour lui permettre d'exécuter des transports routiers de marchandises". Le locataire a obligatoirement la maitrise des transports et la responsabilité des marchandises. Le loueur peut garder la maîtrise du personnel de conduite, si c'est lui qui le fournit. Le locataire a également obligatoirement la disposition exclusive du véhicule pour une période ininterrompue. Les licences de location de longue durée fixent la durée minimale de la location à 12 mois. Elles sont valables uploads/Management/ audit-de-transport-pdf.pdf
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- Publié le Jul 22, 2021
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