Ce document est le fruit d’un travail personnel écrites par : M. SAMBOI Gole Ja

Ce document est le fruit d’un travail personnel écrites par : M. SAMBOI Gole Jacob, expert agricole en protection des végétaux et de l’environnement Il a été réalisé dans le cadre d’une recherche de financement SOMMAIRE PLAN D’AFFAIRE DE CREATION D’ENTREPRISE Agence d’Investigation et de Gestion des Projets Agricoles (AIGPA) CONTEXTE GLOBAL……………………………………………………………… CHARTE DU PROJET……………………………………………………………… ANALYSE D’OPPORTUNITE……………………………………………………… STRATEGIE GENERALE ET MODELE ECONOMIQUE………………………. PLAN D’ACTION ET PREVISIONS FINANCIERES……………………………. INTRODUCTION La performance agricole au niveau des sous-préfectures du centre ouest de la Cote d’Ivoire c'est fortement détériorée depuis les années 2000 et le taux de croissance agricole de la région de la Marahoué a chuté de façon considérable. Au regard de cette situation, certains porteurs de projet ont conscience qu’ils peuvent améliorer la performance agricole de cette zone en assurant de meilleurs services aux exploitations agricoles. Ces services passent par un élargissement des activités proposées aux exploitations agricoles enfin de répondre aux besoins de modernisation et d’amélioration des conditions de vie des populations de la zone. C’est ainsi, nous porteur de projet, nous avons élaboré un plan d’affaire dans le cadre de la création d’une entreprise agricole dans la région de la Marahoué. L’entreprise est dénommée « Agence d’Investigation et de Gestion des Projets Agricoles » en abrégée « A.I.G.P.A ». Dans nos investigations, nous avons retenu plusieurs activités qui pourront d’être développées par notre entreprise. Ces activités se résument en 4 grands services : - A.I.G.P.A NEGOCE : spécialisé dans le stockage et la commercialisation de produits cacao et anacarde. - A.I.G.P.A SOLUTION AGRICOLE : spécialisé dans l’approvisionnement en intrants et matériaux agricoles. - A.I.G.P.A RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT : participe aux projets de recherches et de développements initié dans la zone. - A.I.G.P.A BUSINESS AGRICOLE : spécialisé dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets agricoles concernant la production industriels, maraichers et vivriers. Le fonctionnement d’une telle entreprise impose la mise en place d’une gestion moderne d’entreprise. C’est dans ce cadre que ce présent document qui est un plan d’affaire a été élaboré afin de d’écrire les grandes lignes de la création de notre entreprise. Il comporte les parties suivantes: - contexte global et charte du projet d’entreprise; - analyse de l’opportunité; - Le plan de développement retenu I. CONTEXTE GLOBAL ET CHARTE DU PROJET D’ENTREPRISE II.1. Présentation de la région de la Marahoué II.1.2. Situation géographique La région de la Marahoué est située au centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Elle est limitée : - au nord par la région du Béré, - au sud par la région du Gôh, - à l’est par les régions du Gbêkê et du Bélier, - à l’ouest par la région du Haut-Sassandra. Elle est située entre la zone de forêt et la zone des savanes de la cote d’ivoire. La superficie de la région est de 9 092,48 km² dont 4 222,48 km² pour le département de Bouaflé, 3 252 km² pour le département de Zuénoula et 1 618 km² pour le département de Sinfra. Source : RGPH 2014 Côte d’Ivoire Le relief est relativement plat. Il est composé de bas plateaux avec quelques bas-fonds et de collines dont l’altitude moyenne est de 260 mètres. Le sol est de type ferralitique sous forte pluviométrie ; il est hydromorphe sur les rives du Bandama et de la Marahoué. Le climat est de type baouléen et caractérisé par deux (02) grandes saisons alternées par deux (02) petites : une grande saison sèche (de décembre à fin février), une grande saison de pluie (de mars à juin), une petite saison sèche (de juillet à août) et une petite saison de pluie (de septembre à novembre). La pluviométrie moyenne annuelle est comprise entre 1800 et 2000 mm et la température moyenne annuelle 25, 30°Celsius. La région est drainée par le fleuve Bandama rouge et la Marahoué et les rivières Baha, Ouréné, Bôlè, Zabré, Bouré, Dromonyi. II.1.2. Situation démographique Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2014), la population de la région est estimée à 862 344 Habitants, dont 409 683 pour le département de Bouaflé, 238 015 pour le département de Sinfra et 214 646 pour le département de Zuénoula. La densité moyenne est de 94,57 habitants km2. Plusieurs ethnies peuplent la région de la Marahoué. A côté les autochtones Gouros (d’ailleurs majoritaires), Baoulés et Yowlê, l’on trouve une forte communauté d’origine Burkinabé dans la région. II.1.2. Organisation administrative et Aspects économiques La région est composée de trois (03) départements : - Bouaflé (chef-lieu est à 60 km de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative et à 310 km d’Abidjan, la capitale économique) ; - Zuénoula ; - Sinfra. Elle compte cinq (05) communes (Bouaflé ; Bonon ; Sinfra ; Zuénoula ; Gohitafla) et 18 sous- préfectures (Bouaflé : 07 ; Sinfra : 04 ; Zuénoula : 07). Les potentialités économiques de la région sont :  Les ressources minières Les villages de Zagouta, Zégata, Zougoussou, Angovia et d’Alékran regorgent des potentialités aurifères. L’exploitation artisanale de l’or est pratiquée tout le long du Bandama blanc dans la partie sud du département de Bouaflé. L’exploitation moderne de l’or est assurée par deux (02) sociétés dans le département de Bouaflé.  Agriculture et élevage Les cultures de rente pratiquées sont le café, le cacao et la canne à sucre. Le café et le cacao sont cultivés dans la partie sud de la région et dans quelques forêts galeries du nord. La région de la Marahoué est réputée pour la production des cultures vivrières. Plusieurs coopératives ont été créées à cet effet. Les cultures vivrières pratiquées dans la localité sont les suivantes : la banane plantain, l’igname, le maïs, le riz et le manioc (le riz 53 320 tonnes par an, la banane 8 338 tonnes par an, le manioc 27 456 tonnes par an)[1]. A celles-ci s’ajoutent les maraîchères qui paraissent plus rentables que les cultures de rente. L’élevage de poulets, de bovins et de caprins se pratiquait déjà dans la région ; mais depuis l’installation de l’usine Solibra, l’élevage des porcs s’est développé grâce aux résidus de maïs utilisés pour la fabrication de la bière. La pêche se pratique principalement sur le lac de Kossou et la Marahoué.  Industrie Les activités industrielles dans la région de la Marahoué sont marquées essentiellement par les secteurs de l’agro-alimentaire. On note la présence de la Société de limonadéries et brasseries d’Afrique (SOLIBRA), la Société africaine de cacao (SACO) et l’Unité agricole intégrée (UAI) de SUCRIVOIRE de Zuénoula. L’agriculture constitue l’activité économique la plus importante de ces zones et elle est la source principale de revenus pour la moitié des habitants. Ces zones comportent en majorité des plantations de cacaoyers, et de caféiers. L'agriculture locale produit aussi des cultures vivrières : ignames, des bananes plantains, du manioc, du maïs, du riz et du maraichage avec un rendement supérieur. II.2. L’environnent socio-économique de la coopérative II.2.1. La filière cotonnière et ses évolutions La culture du cacao a une place importante dans l’économie ivoirienne. Sur le plan national, elle assure 40 % des recettes d'exportation, et contribue pour 10 % à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB). En plus elle fait vivre 6 millions de personnes de manière directe et indirecte à travers 600 000 chefs d’exploitation. Au niveau international, la Côte d’Ivoire est le premier producteur avec une production s’élevant à 1 559 441 tonnes selon la Food and Agricultural Organisation. Ceci représente plus d’un tiers de la production mondiale selon la même source. En outre, depuis 2011, La filière cacao en Côte d’Ivoire est contrôlée par l’Etat à travers le conseil café cacao qui assure l’exclusivité du prix d’achat bon champ du cacao et qui « contrôle » un certain nombre d’activités comme la fourniture des biens et services aux producteurs. Cependant, Cette filière a dû faire face à des difficultés importantes depuis les années 60 ou la recherche d’une stabilité a été matérialisée par une politique agricole interventionniste au niveau des mécanismes de commercialisation et de fixation des prix. Durant cette période, pour assurer un prix garanti aux producteurs, un système de taxation de la production qui prélève le surplus de la valeur d’une année pour combler le déficit d’une autre année va voir le jour sous les auspices de la Caisse de Stabilisation et de Soutien des Prix des Productions Agricoles (CSSPPA ou Caistab). Créée aux termes du décret n°66-445, la Caistab était une structure régulant les marchés agricoles en général en étant plus active dans le secteur du café et du cacao. Elle visait à assurer un revenu garanti au paysan. Son objectif était de réduire les risques de revenus liés aux marchés internationaux. Pour ce faire, elle a mis en place un système de prix et de stabilisation tout en s’occupant de la commercialisation intérieure et des exportations. A la fin des années 70, les surplus dégagés par la Caisse permis le développement d’infrastructures et d’industries mais aussi de soutenir les importations de céréales afin d’assurer sa sécurité alimentaire. Au début des années 80, les chocs pétroliers, la chute des cours mondiaux uploads/Management/ business-plan-aigpa-solution-agricole-samboi-gole-jacob-daloa 1 .pdf

  • 25
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jui 06, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.4092MB