1. Comprehension orale 1.1 Généralités L’apprentissage d’une langue étrangère e
1. Comprehension orale 1.1 Généralités L’apprentissage d’une langue étrangère est un processus complexe. Il est composé par une suite d’activités qui ont comme but final la maîtrise de la langue étrangère. Ainsi l’enseignant construit, à travers des activitée de difficulté progressive, non seulement la compétence de communication avec ses composantes linguistiques, sociolinguistiques et pragmatiques occupe un lieu primordial dans le proces d’enseinement. De la même manière la capacité à accéder au sens de ce que l’on entend ou de ce que l’on lit constitue un aspect très important. Ainsi l’éléve peut être capable de dialoguer en francais,comme langue étrangére, avec ses collègue pendant le cours, mais si il n’entend pas la langue parlée par les natives, il sera incapable de les comprendre. Après le Dictionnaire actuel de l’Education, en linguistique, la comprehension orale est une “suite d’opérations par lesquelles l’interlocuteur parvient généralement à donner une signification aux énoncés entendus ou à les reconstituer ” Dans la théorie de la communication, la comprehension orale est la capacité de comprendre un message oral: échanger en face à face, émission, radio, chansons etc. Dans la didactique la compréhension orale est une compétence qui vise à faire acquérir progressivement à l’apprenant des stratégies d’écoute premièrement et de compréhension d’énoncés à l’oral deuxièmement. Il ne s’agit pas d’essayer de tout faire comprendre aux apprenants, qui ont tendance à demander une définition pour chaque mot. L’objectif est exactement inverse. Il est question au contraire de former nos auditeurs à devenir plus sûrs d’eux, plus autonomes progressivement. La perseption orale demande des activités complexes,comme: faire des hypothèses sur ce qu’il a écouté et compris, tester ces hypothèses, les confirmer ou les infirmer, et tout cela de façon extrêmement rapide, car l’interlocuteur vérifie rarement la compréhension, et neturellement jamais lors’il s’agis d’une émission entendue à la radio ou à la télévision. La réception orale donne la posibilité aux apprenants mieux comprendre le système de la langue francaise. 1.2. Les aspects de la compréhension orale En parlant de la compréhension orale on doit mettre en évidence deux aspects du precessus du compredre: Aspects psycholinguistiques et Aspects pragmatiques a) Aspects psycholinguistiques Les recherches en psycholinguistique portant sur la construction de sens opérée par le participantauditeur d’un discours (Cf. l’ouvrage de CLARKE ET CLARKE, 1977, et son abondante bibliographie) nous permettent de décrire le processus de compréhension orale selon deux modèles différents. Dans l’un, la construction du sens d’un message est envisagée comme une démarche sémasiologique (de la forme au sens), dans l’autre, elle est envisagée comme une démarche onomasiologique (du sens à la forme). 1. Modèle sémasiologique Dans ce modèle, le processus de compréhension est décrit de la manière suivante : - d’abord l’auditeur isole la chaîne phonique du message et identifie les «sons» qui constituent cette chaîne (phase de discrimination) ; - puis il délimite les mots, groupes de mots, phrases que représentent ces sons (phase de segmentation) ; - ensuite il associe un sens à ces mots, groupes de mots et phrases (phase d’interprétation) ; - enfin, il construit la signification globale du message en «additionnant» les sens des mots, groupes de mots et phrases (phase de synthèse). 2. Modèle onomasiologique Dans ce modèle, le processus de compréhension est décrit de la manière suivante : - d’abord, l’auditeur établit des hypothèses sur le contenu du message en se fondant sur les connaissances dont il dispose (connaissances générales et spécifiques sur la situation de communication dans laquelle le message lui parvient : qui s’adresse à qui, avec quelles intentions probables, où, quand), et sur les informations qu’il tire de ce message au fur et à mesure de son déroulement. Ces hypothèses sémantiques s’établissent à différents niveaux : elles anticipent la signification du message (ce dont il est question) aussi bien au niveau global du message tout entier, et sont dans ce cas imprécises, «floues», qu’au niveau plus restreint des diverses unités de sens qui constituent l’architecture sémantique d’un message (représentées «en surface» par des unités formelles telles que le tour de parole, l’énoncé, la proposition, le groupe de mots, le mot) ; - parallèlement, l’auditeur établit, lors du défilement du message, des hypothèses formelles fondées sur ses connaissances des structures des signifiants de la langue dans laquelle est encodé le message : structures phonématiques des signifiants lexicaux (séquences de sons possibles/impossibles, degré de probabilité des séquences possibles : en français, par exemple, la suite de consonnes k.s.t.r. est impossible à l’initiale mais possible en position intervocalique, comme dans «extravagant»), structures syntaxiques (en français, par exemple, la séquence sujet + objet + verbe est impossible si l’objet n’est pas un pronom ; l’article signale le début d’un groupe nominal), etc. - ensuite, l’auditeur procède à la vérification de ses hypothèses ; cette vérification s’opère, non pas par une discrimination linéaire et exhaustive de la chaîne phonique, mais par une prise d’indices permettant de confirmer ou d’infirmer ses attentes formelles et sémantiques, sollicitées ici de manière quasi-simultanée dans la mesure où elles sont aussi étroitement liées que le sont, dans leur existence psycholinguistique, le signifiant et le signifié d’un signe linguistique. - la dernière phase du processus, enfin, dépend du résultat de la vérification : si les hypothèses sont confirmées, la signification du message «préconstruite» s’intègre dans la construction de signification en cours ; si les hypothèses ne sont ni confirmées ni infirmées, l’auditeur suspend sa construction de signification en stockant les informations recueillies jusque là, pour la reprendre, de manière différée, lorsque d’autres indices, apportés par les redondances de grande envergure (répétitions par exemple), l’y aideront ; si les hypothèses sont infirmées, soit il reprend la procédure à zéro en établissant de nouvelles hypothèses, éventuellement sur la base d’informations recueillies en appliquant la procédure sémasiologique (précédemment décrite) à la partie du texte conservée en mémoire immédiate, soit il abandonne purement et simplement la construction de signification localement entreprise. b) Aspects pragmatiques Les aspects pragmatiques sont exposés par quelques concrétisations: Première concrétisation : Un comportement de compréhension, c’est QUELQU’UN qui écoute. L’auditeur n’est pas uniquement défini par son rôle dans l’interaction. C’est un individu psychologiquement, socialement et culturellement déterminé. Ses caractéristiques au moment où il se comporte en auditeur (certaines sont permanentes, d’autres momentanées) vont influer sur sa participation à la communication. A titre d’illustrations : - l’auditeur fatigué, ou affectivement perturbé, ou stressé, aura un comportement d’écoute moins efficace ; - l’auditeur qui entretient de mauvaises relations sociales avec le producteur du message ne l’écoutera pas de la même manière que s’il lui était sympathique ; - l’auditeur situé politiquement «à gauche» n’entendra pas un discours «de gauche» ou «de droite» de la même oreille ; - l’étudiant étranger habitué à suivre des cours universitaires magistraux délivrés en style très formel ne considérera probablement pas comme important et intéressant un cours de style «séminaire» dans une université française ; - la quantité et la qualité des connaissances antérieures apportées par l’auditeur auront une incidence directe sur le processus de compréhension (cf. supra). Deuxième concrétisation : Un comportement de compréhension, c’est quelqu’un qui écoute QUELQUE CHOSE dans une SITUATION DONNÉE. Le message se présente toujours sous la forme d’un type de discours particulier : émission de radio, dialogue avec un interlocuteur en face à face, conférence, pièce de théâtre, etc. Troisième concrétisation : Un comportement de compréhension, c’est quelqu’un qui écoute quelque chose dans une situation donnée POUR UNE BONNE RAISON. On n’écoute pas pour écouter mais pour atteindre un objectif, pour satisfaire un besoin extracommunicatif (augmenter ses connaissances, guider son action, se faire plaisir...). Ainsi, on écoutera la radio, et à la radio le bulletin météorologique, pour savoir si l’on doit s’équiper d’un parapluie, par exemple. Cet objectif de compréhension, déterminé par l’auditeur, détermine à son tour la manière dont il va écouter le message. Quatre grands types d’écoute peuvent-être mis en évidence : - l’écoute de veille: l’auditeur n’est pas varaiment attentif. Il fait autre chose toute en écoutant (la radio,par exemple) mais, à chaque instant, il peut dresser l’oreille si un élément du message l’intéresse (la météo ou des phrases appenées à l’école); - l’écoute globale : l’auditeur ne s’intéresse qu’àla signification générale du message; - l’écoute détaillée: l’auditeur veut connaître toue les détails du message (par ex. quand il veut apprendre une chanson); - l’écoute sélective: l’auditeur cherche une information précise qu’il espère trouver dans le message. En parlant de la compétence de compréhension orale, nous povons observer que l’enseignant opère dans la classe avec l’écoute détaillée, qui a comme but de faire comprendre tous les détails.Ce type d’écoute est accompagné par une suite d’exercices. De même l’écoute sélective est utilisée dans la classe,parce que chaque matériel authentique est porteur de l’information. La perception orale est un procces complexe. Pour comprendre un message oral, les apprenants doit d’abord faire preuve de connaissances linguistiques(sur la langue et son code oral, sur les types de discours,etc.), sociolinguistiques et socioculturelles (sur la situation de communication, le producteur du message, les façons de réagir dans telle ou telle situation). Ainsi nous pouvons dire que la compréhension orale impliques toutes les composantes uploads/Management/ comprehension-orale 3 .pdf
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- Publié le Jul 01, 2022
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- Langue French
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