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Elément du module : Introduction Générale à la Communication Niveau : 1ère anné

Elément du module : Introduction Générale à la Communication Niveau : 1ère année du CPI, G13 Session du printemps/Semestre 2 Année Universitaire 2019-2020 Prof. S.Touhami Corrigé de TD 1 Notes et Observations du Professeur : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Exercice 1 1. Classer les obstacles ci-dessous en catégories. 2. Citer d’autres exemples d’obstacles à la communication organisationnelle. 3. Proposer des solutions éventuelles pour limiter ces obstacles. *** *** *** *** 1. Il existe plusieurs types d’obstacles : ‒ Obstacles d’ordre sociologique : préjugés, référence, valeurs, rumeurs, diversité, cadres de référence, restrictions physiques…. ‒ Obstacles d’ordre organisationnel : lieu de communication, la culture organisationnelle, frontières organisationnelles, écarts de statut, cadre temporaire, absence d’opportunité…. ‒ Obstacles d’ordre individuel : expériences, restrictions physiques, intolérance… ‒ Obstacles liés au message : code qui n’est pas universel du message, absence de certaines informations essentielles, ajout d’information non pertinente, surdose d’information…. ‒ Obstacles d’ordre psychologique : interprétation qui induit forcément la transformation des informations, filtrage, intolérance, pas d’écoute, …. 2. Parmi les obstacles à la communication organisationnelle : bruits techniques, manque de compétences, pas de division des tâches, la polyvalence dans le travail peut créer parfois des freins à la communication, confusion entre le professionnel et le personnel, manque de culture organisationnelle, manque d’expérience dans le poste, la monotonie dans les tâches à effectuer, le manque d’autonomie, la démotivation, le ras le bol, l’ennui, ….. 3. Quelques solutions éventuelles pour limiter ces obstacles : connaitre soi, avoir confiance en soi, être empathique, connaitre ses défauts, accepter l’échec, écoute active, être empathique, être assertif, avoir une cohérence entre discours-valeurs-principes- croyances, ne pas critiquer, ne pas interpréter, ne pas évaluer sans cesse l’autre, etc… Exercice 2 : 1. Regarder cette vidéo et essayer de résumer en quelques lignes la réflexion globale de M.B. Rosenberg. 2. Que pensez-vous ? *** *** *** *** 1. Dans cette vidéo, M.B Rosenberg exprime les bases d’une communication non violente (CNV). Il a utilisé deux marionnettes (chacal et girafe) et les a fait parler. L’objectif de cette expérience drôle et à la fois symbolique est de démontrer que la CNV devrait faire appel à 4 éléments indispensables : ‒ Observation (O) : Faire la différence entre un fait et un jugement et se contenter de décrire ce que l’on observe. ‒ Besoin (B) : Clarifier l’objectif de la communication en donnant plus de précision à ce que l’on dit, ‒ Sentiment et attitudes (S) : Exprimer ses sentiments en utilisant des attitudes qui y correspondent. Éviter d’interpréter un geste, un regard, une réaction… ‒ Demande (D) : Elle doit être reformulée clairement sans aucune ambigüité Rosenberg spécialiste de la résolution des conflits a imaginé une situation de communication entre un chacal et une girafe. Pour analyser le parler de chaque personnage, on constate que : Le chacal hurle pour communiquer. Son discours est plein d’interprétations, de jugements, de critiques. Ceci amplifie le conflit et parfois le crée. Le chacal juge, pose des exigences, manipule, fait du chantage, culpabilise, il établit un rapport de force, il a fait porter à l’autre la responsabilité de nos propres sentiments La girafe parle différemment. Elle observe sans juger, elle exprime des sentiments sans en rendre l’autre responsable. Elle a un langage du cœur. La girafe est le mammifère terrestre qui a le plus gros cœur. La girafe observe sans jugement quand elle dit « quand je t’entends, dire cela… ». Elle exprime son sentiment en acceptant d’être vulnérable : « je me sens… ». Elle exprime un désir : « j’aurais voulu…. ». Elle exprime un besoin quand elle dit « j’aimerais maintenant que…. ». Cette vidéo exprime le besoin d’amour. Marshall B. Rosenberg souligne l’importance de verbaliser les sentiments que nous éprouvons et avoir une grande capacité d’empathie. Il insiste sur le fait d’éclairer ce qui se passe en nous (émotions, jugements, pensées, croyances, ...) et à identifier nos besoins. Ce processus met en lumière que chaque acte, parole, choix, ... que nous posons, répond à un besoin. 2. Votre propre réflexion, débat en classe uploads/Management/ corrige-td1 3 .pdf