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1. Sous-règne des Protozoaires 1.1 Définition Ce sont des organismes mobiles, h

1. Sous-règne des Protozoaires 1.1 Définition Ce sont des organismes mobiles, hétérogènes : - Unicellulaires : constitués par une seule cellule typique non spécialisée, capable de réaliser toutes les activités nécessaires au maintien et au développement de l’individu (= les fonctions vitales) grâce à des organites variés (flagelles, cils, vacuoles, noyau, appareil de Golgi, mitochondrie, pseudopodes etc…). Une telle cellule est appelée totipotente. - Hétérotrophes, nutrition soit par osmose soit par phagocytose. 1.2 Caractéristiques générales a) Taille : Variable, généralement microscopique (de 1µm à 600 µm) b) Organisation générale : - Cytoplasme : limité par une membrane cytoplasmique à laquelle peut s’ajouter une membrane squelettique de compositions diverses. Le cytoplasme est subdivisé en :  Ectoplasme périphérique, consistant et pauvre en constituants cytoplasmiques.  Endoplasme plus fluide et riche en constituants cytoplasmiques (appareil de Golgi, vacuoles digestives et pulsatiles, …) - Noyau : limité par une membrane nucléaire nette. La structure du noyau est variable selon les embranchements. c) Nutrition : Les Protozoaires se nourrissent de différentes manières soit : - Directement absorber les composés au travers de leur paroi : on parle de nutrition par osmose. - Par prédation ou filtration, ils se nourrissent alors de nourriture solide d) Respiration et circulation : La majorité des protozoaires est aérobie (les anaérobies sont indépendants de l’O2). Les protozoaires aérobies n’ont pas d’organites spécialisés pour la respiration ; il y’a diffusion d’O2 par la paroi cellulaire. Les cils et flagelles, par leurs battements, favorisent les échanges. La circulation est assurée par les courants cytoplasmiques ; le transport étant favorisé par les déformations de la cellule. e) Excrétion et osmorégulation : Ces deux fonctions (excrétion et osmorégulation sont liées. Les paramécies, à leurs deux extrémités, possèdent des vacuoles pulsatiles. Elles battent en opposition de phase. Quand une est en diastole, l’autre est en systole. Elles évacuent, par une ouverture temporaire de la membrane, l’eau qui entre par osmose dans la cellule, à partir d’un milieu hypotonique (eau douce). Leur rôle est de maintenir la pression osmotique. La plus forte partie de l’excrétion est assurée par la membrane (à son travers), sans intervention d’organite. f) Reproduction La plupart des Protozoaires se reproduisent par multiplication asexuée (par division binaire, par bourgeonnement ou par divisons multiples ou schizogonie). Dans certains cas, ils sont reconnus à la reproduction sexuée. I. Reproduction asexuée  Reproduction asexuée par division binaire (bipartition) : C’est la forme la plus simple de reproduction. Elle s’effectue par mitose, le noyau se divise en premier, puis le cytoplasme par la suite. A partir d’une cellule mère on obtient 2 cellules filles génétiquement identiques. On peut calculer au bout de N générations le nombre d’individus crées par la règle de 2°N. Il existe 3 cas de division binaire : - La division binaire transversale chez les Ciliés (Ex : Paramécie) - La division binaire longitudinale chez les flagellés (Ex : Trypanosome) - La division binaire non orientée (Ex : Amibes) Elle a lieu quand les conditions sont favorables. Le rythme des divisions (générations) est très rapide ; ce qui explique la pullulation (multiplication intense) des organismes inférieurs qui la pratiquent.  Reproduction asexuée par division multiple (Schizogonie) : Dans la Schizogonie, il y’a un décalage entre la division du noyau et celle du cytoplasme. Il y’a d’abord division du noyau (plusieurs fois), puis c’est le cytoplasme qui se divise, et chaque noyau s’isole avec le cytoplasme qui l’entoure. Puis les cellules se séparent. 1 cellule (le parent multinucléé) n cellules identiques. Ce type de reproduction se rencontre chez les Sporozoaires (= Endoparasites multiplication intense).  Reproduction asexuée par scissiparité (segmentation ou régénération) : Chaque individu se sépare en fragments et chaque fragment régénère la partie manquante par mitoses. Ex : Annélides, Plathelminthes Turbellariés.  Reproduction asexuée par bourgeonnement (ou gemmiparité) : A partir d’un individu parental conservé, il y’ a formation d’excroissances sous forme de bourgeons. Il existe des bourgeons coloniaux ou d’accroissement et des bourgeons de dissémination. Ex : Spongiaires, Cnidaires II. Reproduction sexuée  La Conjugaison Forme particulière de reproduction sexuée rencontrée chez des Protozoaires Ciliés (Ex : Paramécie). Il s’agit d’une fécondation réciproque de deux individus qui vont s’accoler, et par une série de division du noyau reproducteur (micronucleus), les deux cellules vont échanger une partie de leur matériel génétique, puis ils reforment leur noyau. Description du phénomène : 1. Deux partenaires (conjugants) s’accolent par leur surface orale et forment un pont de conjugaison. 2. Leur macronucléus se dégradent progressivement alors que les micronucléus subissent une méiose et engendrent 4 noyaux haploïdes dont 3 dégénèrent. 3. Le 4ème micronucléus haploïde de chaque individu se divise une fois de plus pour donner un pronucléus male mobile et un pronucléus femelle stationnaire. Les pronuclei males migrent de part et d’autre du pont de conjugaison. 4. Les pronuclei males fusionnent avec les pronuclei femelles. 5. Les 2 conjugants se séparent. Ils possèdent alors chacun un noyau diploïde. 6. Le noyau diploïde néoformé subit une mitose qui produit un macronucléus et un micronucléus par individu. La Conjugaison chez la Paramécie uploads/Management/ cours-prepares.pdf