Analyse des risques Devoir 1 Fait par : KETTANI MOHAMMED-AYMAN 1.L’impact de la

Analyse des risques Devoir 1 Fait par : KETTANI MOHAMMED-AYMAN 1.L’impact de la taille de l’entreprise sur l’apparition des risques : D’après le tableau, on observe que les entreprises de petites tailles sont les plus probable d’apparition des risques. Par exemple, en 2014, une plus forte proportion d'accidents graves (58% des AT graves avec plus de 4 jours d'arrêt, contre 42% pour les entreprises de plus de 50 salariés) et mortels (64% des AT mortels, contre 35% pour les entreprises de plus de 50 salariés) (Cf. Tableau 1). La mise en œuvre d'une démarche de prévention avec un plan d'actions dans un système de gestion de la SST semble rarement effective dans les MPE. Ainsi, des marges de progression existent pour améliorer la prise en charge des risques professionnels : aborder la prévention par le biais du métier, mettre en place un accompagnement collectif favorisant une dynamique d'action, s'appuyer sur différents partenariats pour légitimer l’intérêt de la prévention, relayer les informations, sensibiliser et mobiliser les MPE [9]. 2. L’objectif de l’étude SESAME : L’objectif des entretiens était d’explorer les problèmes rencontrés par les MPE dans leur gestion quotidienne de la SST. 3. les différents risques identifiés par les entreprises (Chaque secteur) : Agriculture Les accidents (chutes, utilisation des machines), les contraintes d'ordre physique (port de charge, vibrations), les risques biologiques ou chimiques. Les risques psychosociaux (RPS) Industrie Les accidents (chutes et machines), les contraintes physiques (port de charges, positions de travail contraignantes prolongées, vibrations), biologiques et chimiques. Les RPS Construction Les accidents (chutes de hauteur, coupures sur machines) et les risques physiques. Travail social et soins Les contraintes physiques (manipulation des patients essentiellement), aux risques biologiques et à des situations de violence verbale provenant des patients. La perception par les salariés des risques liés à leur santé est plutôt faible. Hôtellerie et restauration Les contraintes physiques (le port de charge ou les activités de nettoyage) et à des chutes, brûlures et coupures. La perception des risques est faible dans ce secteur d'activité, chez les employeurs comme chez les employés 4. les différentes actions d’amélioration prises afin de minimiser les risques en entreprise (Chaque secteur) : Agriculture Pour améliorer les connaissances et les pratiques en SST, il faut faire appel à des consultants externes (conseillers en prévention) ou des spécialistes en interne (engagés par le groupe et qui évoluent sur plusieurs sites). Le DU est perçu comme un outil plutôt qu'une obligation et la communication à propos des risques est relativement formalisée. L'approche de la gestion des risques est proactive de la part des responsables et la démarche est participative. Industrie Pour améliorer la performance de l'entreprise et recevoir des conseils sur les normes en vigueur dans le secteur. Il a été soutenu financièrement par une subvention du conseil départemental et une aide de la part d'une organisation professionnelle de la région. Dans les deux autres cas, les responsables sécurité ont fait appel à des consultants externes pour être aidés lors de la réalisation de l'évaluation des risques. Construction Il faut faire appel à des consultants externes pour être accompagnées dans l'évaluation des risques, améliorer l’organisation du travail et la q 62 Hygiène et sécurité du travail – n°248 – septembre 2017 ÉTUDES & SOLUTIONS communication, ainsi que la gestion des formations continues. Une des entreprises a été soutenue au niveau technique et financier par une Carsat, lors de la conception et de la construction d'un nouveau bâtiment pour le siège de l'entreprise. Travail social et soins Faire appel à des psychologues, pour soutenir les équipes et leur permettre de parler des difficultés rencontrées au travail Hôtellerie et restauration Une seule entreprise a mis en place des actions préventives concrètes, lors de la conception d'un nouveau bâtiment et de la réorganisation de la structure, avec le soutien financier et technique de la Carsat 5. Les facteurs qui favorisent le développement des RPS : Les exigences au travail Les exigences émotionnelles Le manque d'autonomie et de marges de manœuvre, Les mauvais rapports sociaux et relations de travail, Les conflits de valeur et la qualité empêchée, L'insécurité de la situation de travail. 6. la situation réelle de l’application des programmes de prévention en MPE : Le développement d'une approche en SST n'apparaît pas comme une priorité dans les établissements. La plupart des entreprises ont une attitude réactive face aux risques professionnels. Dans tous les cas, le chef d'entreprise arrive souvent mieux que ses employés à s'exprimer sur les divers risques professionnels présents dans l’entreprise : son niveau de perception des risques semble plus élevé que celui des employés en matière de diversité des types de risques, fréquence des expositions et gravité. Du côté des salariés, la perception des risques varie selon l’ancienneté dans le métier et dans l'entreprise. Les plus expérimentés perçoivent davantage de risques liés à leur métier. De façon générale, salariés et employeurs tendent à attribuer les accidents sur le lieu de travail à des erreurs individuelles ou à un manque d’attention de la part de l'employé. La communication à propos des risques professionnels est plutôt faite par voie orale que par écrit. La majorité des MPE n'a pas d'approche formalisée de la SST. Elle est souvent abordée par les employeurs et les employés de façon informelle pendant les pauses ou lors de discussions sur l’organisation du travail. Dans six entreprises sur vingt, on retrouve cependant des réunions formelles concernant la SST, des fiches à remplir encas d'événements indésirables, ou encore un système de signalisation des risques relatifs aux machines. Dans chacune de ces six entreprises, une personne a été désignée pour suivre les questions touchant à la santé et la sécurité. Sans surprise, la démarche de prévention des risques est mieux formalisée dans les entreprises ayant un plus grand nombre de salariés (entre 20 et 49), ce qui pourrait être en lien avec leur mode d'organisation et des fonctionnement internes. Globalement, des pratiques sont mises en œuvre pour faire face aux risques liés à des contraintes physiques, à l'utilisation de machines et à l'exposition aux produits chimiques et biologiques. En revanche, peu d'initiatives sont mises en place pour prévenir les risques psychosociaux, à l'exception des établissements du secteur de la santé et du social. Enfin, dans un contexte de proximité entre dirigeants et employés propre aux MPE, de nombreuses personnes interviewées mettent en avant l'importance d'un climat professionnel serein pour pouvoir améliorer concrètement la SST, avec une bonne entente entre collègues, ainsi qu'un employeur présent sur le lieu de travail et disponible pour ses employés. 7. Les conséquences économiques d’un risque sur le fonctionnement de l’entreprise : Globalement, les PME cherchent d'abord à assurer leur survie économique avant de prendre en compte la gestion des risques professionnels. Cela va engendrer des conséquences lourdes sur les activités économiques de l’entreprise et sa productivité (manque d’effectifs, plus de pression dans le travail...) uploads/Management/ devoir-1 58 .pdf

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  • Publié le Oct 21, 2021
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