Présenté par: OUMAIMA EL MJIYAD HAJAR MOUJIB MOUNA HALAINOU MARYAM IMLAAM De no
Présenté par: OUMAIMA EL MJIYAD HAJAR MOUJIB MOUNA HALAINOU MARYAM IMLAAM De nos jours, les entreprises cherchent à tout prix à conserver leur avantage concurrentiel. C’est pourquoi elles sont de plus en plus intéressées par la notion de management des connaissances. En effet, les connaissances constituent, aujourd’hui, un atout majeur devant être gérer de manière efficiente. C’est une des raisons qui suscitent leur intérêt dans la mise en place d’un processus de management des connaissances. 1- Définition du concept connaissance : La connaissance est un enjeu économique majeur de demain, et le concept de gestion le plus important qui a vu le jour il y a trente ans. La connaissance est en fait un ensemble d'informations structurées, orientées sur un sujet et validées par des règles ou par l'expérience. Elle est considérée comme l’un des atouts fondamentaux de l’organisation parce que la ressource la plus importante de l’organisation aujourd’hui n’est plus la terre, le travail ou le capital, mais la connaissance. De nombreux chercheurs ont considéré la connaissance comme un capital économique, Un facteur de productivité, de stabilité et d’avantage concurrentiel. Par conséquent, la durabilité de l’organisation dans un environnement complexe et polyvalent dépend de sa capacité à gérer efficacement son capital de connaissances. Il existe deux grands types de connaissances : Tacite : Les connaissances tacites regroupent les compétences innées ou acquises, le savoir- faire et l'expérience. Elles sont généralement difficiles à « formaliser » par opposition aux connaissances explicites. Dans une entreprise, la connaissance tacite peut s'assimiler au capital intellectuel. C'est un actif intangible. Explicite : les connaissances explicites sont, par opposition aux connaissances tacites, les connaissances clairement articulées au niveau d'un document écrit, d'un système informatique, ou d'un document électronique. Ces connaissances sont facilement transférables physiquement, car elles apparaissent sous une forme tangible : un document papier peut être transféré par la poste, un document électronique peut être transféré par une messagerie électronique ou via un site web. En plus la connaissance peut être interne, externe, collective, ou individuelle. 2- Management des connaissances : De nos jours, la forte compétitivité entre entreprises exige, de ces dernières, la pérennisation des avantages acquis jusqu’alors. En effet, les entreprises ne disposent plus seulement d’un capital humain, financier ou technique mais disposent aussi d’un capital intellectuel. Ce dernier (savoirs, connaissances…) est un atout précieux et peut être gérer afin d’améliorer la performance globale ou conserver un avantage concurrentiel. Le management des connaissances (« Knowledge Management ») représente donc, aujourd’hui, un enjeu stratégique pour les entreprises. La connaissance, doit faire l’objet d’une gestion, nommée gestion des connaissances ou Knowledge Management. Le management des connaissances (« Knowledge management") est l'ensemble ensemble des méthodes et techniques permettant de gérer les savoirs et les savoir-faire sein de l’entreprise. Il s'agit de valoriser, et diffuser en interne les savoirs et savoir-faire des salariés e des salariés. Il n’existe pas, à ce jour, de définition unique du « Knowledge Management », mais en effet pour : Davenport et Laurence Prusak [1998], la gestion des connaissances est l’ensemble des expériences, valeurs, processus et des pratiques produites au sein d’une organisation. Et pour L’OCDE [2003] « la gestion des connaissances a trait à toute activité systémique de l’organisation liée à la saisie et au partage des connaissances ». Nous retenons donc, que la gestion des connaissances correspond à la gestion consciente, coordonnée et opérationnelle de l’ensemble des informations, connaissances et savoir-faire des membres d’une organisation au service de cette organisation. KM (knowledge management) se présenter en quatre familles : -La création – Le partage, processus souvent présenté de façon groupée avec le transfert et parfois même avec la « diffusion » des connaissances. -la rétention, qui renvoie à la localisation et à la « capture » (sous forme codifiée) des connaissances « critiques » de l’organisation. -la capitalisation. Les enjeux du management des connaissances : Les intérêts, pour l'entreprise, de gérer les connaissances sont multiples tant au niveau opérationnel que stratégique. Au niveau stratégique, la gestion des connaissances permet : • De maîtriser parfaitement le métier entreprise, fondement toute stratégie de spécialisation. • De contribuer à créer et à conserver un avantage concurrentiel. • D’offrir une meilleure qualité des produits et services, préalable aux stratégies de différenciation. • De pérenniser l’entreprise par la transmission de l'expérience acquise aux, successeurs, le moment venu. Au niveau opérationnel, la gestion des connaissances permet : • De ne pas répéter erreurs et de ne pas "réinventer la roue" à chaque fois. • Le gain de temps dans la recherche d'informations. • Une meilleure indépendance en cas de départ de salariés. • Une amélioration de l'efficacité productive en diffusant les bonnes les bonnes pratiques. Les modalités de la gestion des connaissances : La démarche de gestion des connaissances repose sur quatre processus complémentaires : repérer, capitaliser, transférer et actualiser les connaissances : • Repérer : il s'agit de repérer les experts et identifier les connaissances clés tacites et explicites nécessaires à l'entreprise. • Capitaliser : les connaissances clés doivent être enregistrées afin de ne pas disparaître • Transférer : le transfert des connaissances peut se faire de manière directe (l'apprenant observe l'expert) ou indirecte (l'apprenant s'appuie sur des savoirs retranscrits). • Actualiser : les savoirs doivent être régénérés en permanence car ils peuvent devenir rapidement obsolètes. L'entreprise doit donc tenir à jour ses connaissances. Les contraintes de la gestion des connaissances : Plusieurs contraintes sont liées à la mise en place de la gestion des connaissances dans l’entreprise : • La codification : les connaissances explicites peuvent être facilement structurées et codifiées grâce aux TIC. En revanche, il est plus difficile de rendre utilisables des connaissances tacites dans un langage compréhensible par tous. • La transmission : certains salariés détenteurs de connaissances auront l'impression de perdre leur pouvoir. • Le coût : la mise en place de la gestion des connaissances a un coût et il est difficile de mesurer les gains générés par cette activité. 3-Le management des connaissances dans le cadre d’une fusion : Suite à la mondialisation de l’économie et le développement des technologies, les entreprises se trouvent devant une nécessité de créer des réseaux entre eux, de s’associer afin de réaliser leurs projets et atteindre leurs objectifs. Les partenariats inter-firmes donnent lieu à une amélioration de la qualité des produits, l’élaboration de réponses communes et adaptées à de nouveaux marchés… Pour réaliser ces collaborations, une solution peut être la mise en place d’une démarche de gestion des connaissances (GC) qui offre l’opportunité à une entreprise de transcender les frontières organisationnelles pour intégrer ses partenaires d’affaires. En outre, Face à un environnement économique incertain et évolutif, et afin de maintenir sa compétitivité, l’entreprise se trouve dans l’obligation de mobiliser son intelligence collective et gérer sa connaissance. Parmi les outils de développement de nouvelles connaissances et technologies, employés par les entreprises, c’est les fusions et d'acquisitions. Ainsi, un des facteurs clefs de succès des fusions-acquisitions, c’est un transfert de connaissances efficace et efficient. En effet La réussite de l’intégration post- fusion est liée à la nécessité de combiner les talents des deux organisations. L’intensification des travaux sur le knowledge management qui s’accordent sur l’importance du transfert de connaissances dans la phase post-F&A et les conséquences positives en termes de performance montrent que les F&A jouent un rôle majeur dans la reconfiguration des entreprises en offrant aux managers une réelle opportunité pour accéder rapidement à des nouvelles sources de connaissances déjà existantes sur le marché mais qui peut s’avérer compliqué à développer en interne, autrement-dit, en s'appuyant sur les ressources existantes etd'obtenir des ressources sensiblement différentes. Le transfert de connaissances est une activité centrale dans le management des organisations, qu’il s’agisse de diffuser les meilleures pratiques au sein de l’entreprise en vue de construire et maintenir des avantages concurrentiels ou de transmettre à d’autres entreprises des connaissances afin de faciliter le management des relations inter- organisationnelles. Le succès du transfert dépend de l’intégration des deux entreprises en termes de bases de connaissances, de structures organisationnelles, de logique stratégique et de technologie. Ce consensus porte sur la culture organisationnelle, la nature des activités et le comportement des acteurs. Dans une étude récente, montre que la confiance est le déterminant le plus important du transfert de connaissances. Les entreprises cherchant à fusionner doivent veiller à la qualité et à la réputation de leur futur partenaire. Aussi, la volonté des partenaires à partager leurs ressources de façon équitable contribue fortement au transfert et à l’intégration des connaissances. Le transfert de connaissances au sein de l’organisation permet de faciliter la coordination des activités en définissant une base commune de connaissances. Il est aussi le moyen de valoriser la connaissance en permettant de multiplier les applications potentielles et de créer des opportunités de création de nouvelles connaissances. La réalisation d’un transfert de connaissances entre organisations est plus complexe qu’au sein d’une même organisation et cela implique donc des particularités au niveau des méthodes de transfert. Etude de cas : Présentation du cas étudié : ETO est une entreprise créée en 1986 spécialisée dans le marketing direct, Basée à uploads/Management/ devoir-n-4.pdf
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- Publié le Fev 12, 2022
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