L’oral Les enjeux Enjeux psychoaffectifs :  Réussir à prendre la parole devant

L’oral Les enjeux Enjeux psychoaffectifs :  Réussir à prendre la parole devant les autres  renforce l’estime de soi  Accepter l’échange, c’est accepter l’autre.  On s’inscrit dans l’espace-temps, on s’engage en tant que je sujet dans le monde. Enjeux cognitifs :  L’oral permet de faire des progrès intellectuels, : acquisition du lexique qu’on vas apprendre à mobiliser et utiliser, meilleure compréhension de la syntaxe et de la phrase.  Ordonner les propos lors du passage à l’oral et comprendre.  L’écoute permet d’assimiler de nouvelles connaissances Enjeux sociaux :  Exprimer ses émotions  Apprendre le vivre-ensemble car il développe l’esprit critique  Permet d’apprendre un certain nombre de règles qu’il faut intégrer. Les compétences langagières : Communicationnelles : Oser prendre la parole, maitriser le débit de la voix, du geste Capacité d’écoute Cohérence du discours (enchainement des idées) Compétences discursives : Parler pour argumenter, justifier, raconter, informer, expliquer, décrire, prescrire. Compétences métalinguistiques : Être capable d’utiliser des mots pour parler des mots Compétences techniques : Être capable d’utiliser un micro, un dictaphone L’étayage : Jérôme Bruner, l’étayage peut être plus ou moins fort. 1. L’enrôlement : Aider les élèves à se mettre en route pour le travail intellectuel 2. Réduction des degrés de liberté : Imposer un certain nombre de contraintes qui vont constituer des critères de réalisation, de réussites. (Simplification de la tâche, réduction du nombre des actions requises pour atteindre la solution afin d’éviter une surcharge cognitive) 3. Maintien de l’orientation : Veiller à ce que l’on respecte la consigne donnée, à ramener l’attention de l’enfant sur l’objectif à atteindre, éviter que l’enfant ne s’écarte du but assigné par la tâche. 4. La signalisation des caractéristiques déterminantes : Attirer leur attention sur un certain nombre de caractéristiques. 5. Contrôle des frustrations : Gérer les frustrations des élèves qui ne réussissent pas afin qu’ils ne l’expriment pas par la colère. Viser à aider l’élève à aller au bout de sa tâche en évitant que les erreurs ne se transforment en sentiment d’échec. 6. Démonstration des modèles : Montrer un exemple ou faire ensemble d’abord, sans pour autant donner la solution. L’oral en maternelle : Il s’inscrit dans le domaine « Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions » L’oral est décliné à travers quatre objectifs visés et éléments de progressivité : Oser entrer en communication Comprendre et apprendre Échanger et réfléchir avec les autres Commencer à réfléchir sur la langue et acquérir une conscience phonologique. Groupe classe  Demi-groupe  Petit groupe  Binôme C’est par la reprise et les reformulations de l’enseignant que l’élève enrichit son vocabulaire et qu’il va comprendre les normes de la langue française. À l’école le langage doit être mobilisé dans tous les lieux et pout toutes les activités. Il faut mettre en place des ateliers de langage en formant des groupes homogènes (grands et moyens) afin de permettre aux petits parleurs de prendre confiance en soi et de progresser. Les différents aspects de l’oral à travailler et évaluer  Aspects « locutoires » Savoir bien prononcer, bien articuler, jouer sur différents paramètres (souffle, audibilité…)  Aspects linguistiques : Correction de la langue Les jeux de rôles sont particulièrement efficaces Se prendre pour un directeur par ex  Aspects discursifs : Savoir décrire, expliquer, argumenter  Aspects génériques : Apprendre à maitriser un genre particulier (ex : interview, théâtre…)  Aspects communicationnels, interactionnels Savoir intervenir dans un groupe, régir, participer, prendre l’initiative d’une discussion ou y tenir sa place ou en charger aisément, respecter les règles… Les axes de réflexion du maître  La mise en place de différents types d’oraux et d’interactions (variables en fonction des objectifs)  Groupes homogènes ou hétérogènes  Oral monogéré (l’élève parle seul, exposé, poésie...) ou polygéré (ils sont plusieurs à prendre la responsabilité de la présentation de que quelque chose)  Encourager la prise de parole : relancer, reformuler, valider un point de vue. On peut jouer sur plusieurs variables  L’organisation de l’espace, la composition et la taille des groupes, le temps, les interactions...) Les différents types de débats :  Le débat scientifique : enjeu de conflit sociocognitif, on est confrontés à une situation problème et on va émettre des hypothèses et les confronter à celles des autres élèves.  Le débat délibératif : lié à une difficulté de compréhension  Le débat impératif : enjeu d’argumentation et d’interprétation à partir des textes résistants (qui met le lecteur en situation de recherche active)  Le débat citoyen : Enjeu de vivre-ensemble, régulation de la vie collective, apprentissage des règles et des rôles.  Le débat à visée philosophique : Construire un jugement propre au-delà des préjugés. Faire évoluer les croyances pour faire tomber les préjugés. Analyse d’un manuel de lecture Identification de la méthode d’apprentissage privilégiée Méthode interactive ou intégrative Présence de vrais textes, issus souvent de la littérature de jeunesse Tout ce que les élèves ont à lire est en lien avec un texte de littérature Méthode syllabique Textes souvent saturés de la présence du phonème et des graphèmes à étudier. Peu de place à la compréhension car les textes ne posent souvent aucun souci de compréhension dû à leur simplicité. Travail centré quasi exclusivement sur l’apprentissage des codes de la langue. Les questions à se poser ? Quelle est l’entrée privilégiée par le manuel (entrée par la lettre ou le son ?) Quelle est la part de l’identification du phonème, ses graphies ? Y a-t-il un travail sur la syllabe ? Y a-t-il un travail sur la combinatoire (association de syllabes pour former des mots nouveaux) ? Quelle est la part de mots (notamment les mots-outils) appris « globalement » sans passage par le déchiffrage ? Travail sur le code orthographique Travaille-t-on sur les mots (mémorisation orthographique de mots) ? Travaille-t-on la reconnaissance des morphogrammes (graphème marquant le genre ou le nombre, les désinences verbales, de personnes, etc) ? Travail sur la compréhension Quelles sont les parts respectives du travail sur le code et du travail sur la compréhension ? Quels sont les supports utilisés (textes, phrases isolées, mots…) ? Quel est l’intérêt de ces supports (diversité, qualité de la langue, authenticité…) ? Travaille-t-on sur l’implicite du texte ou en vérifie-t-on seulement le bon décodage ? x Sollicite-t-on la compréhension orale des élèves (demande de reformulations, de rappels des récits, inférences sur l’état mental du personnage…) Travail sur le code syntaxique et la langue Travaille-t-on l’ordre des mots dans la phrase ? Travaille-t-on sur les types et les formes de phrases ? Prend-t-on en compte la ponctuation et les codes extra-alphabétiques (espacements, guillemets, mise en page…) ? Travail sur l’écriture Quelle est la part faite à l’écriture (uniquement à la fin de la leçon ou en accompagnement continu du processus) ? Fait-on interagir la lecture et l’écriture (propose-t-on aux élèves de copier ou d’encoder des mots, des phrases, des textes) ? La littérature de jeunesse contemporaine Relation Image/Texte Il est nécessaire de faire acquérir des stratégies de lecture aux élèves : s’appuyer sur le texte et les images pour dégager du sens. Pourquoi utiliser un album de jeunesse ?  C’est motivant  Outil qui entre dans la progression du désir de lire  Aident à appréhender la réalité, comprendre le monde qui nous entoure  Outil précieux pour l’articulation entre la lecture et l’écriture  Favoriser le développement de l’imagination  Langage plastique qui englobe le texte et qui comprend la mise en page, les caractères, le format, les illustrations.  L’image est porteuse d’une signature, d’une sensibilité d’artiste  l’illustrateur. Les illustrations  Les images peuvent être redondantes : dire ce que dit le texte exactement.  Compléter le texte : apporter des informations supplémentaires indispensables à la compréhension du texte  Être insistantes : Renforcer, souligner un élément qui est dans le texte  Contredire le texte : Détourner le sens  Intertextualité : elle peut solliciter la culture  Interprétation propre à l’illustrateur. Les types de littérature de jeunesse : Ce sont des supports formateurs qui favorisent la prise de parole  Récit  Album sans textes  Imagiers  Abécédaires  Albums à structure répétitive  L’écriture en maternelle Les programmes : Les enfants ont besoin de comprendre comment se fait la transformation d’une parole en écrit. Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions : l’écrit. Découvrir la fonction de l’écrit Commencer à produire des écrits et en découvrir le fonctionnement Découvrir le principe alphabétique Commencer à écrire tout seul Écriture autonome : Essais d’écriture de mots : demander aux élèves d’écrire des mots simples en moyenne section. Premières productions autonomes d’écrits : lorsque les enfants ont compris que l’écrit est un code qui permet de délivrer des messages. Dictée à l’adulte : Constitue une des étapes menant à la rédaction à proprement parlé. L’acculturation à l’écrit est un objectif essentiel de l’école maternelle. Il s’agit de : - Engager les premiers savoirs et savoir-faire scolaires en vue de l’apprentissage systématique de l’écrit aux cycles suivants. - Permettre la réussite scolaire et l’intégration uploads/Management/ didactique-francais.pdf

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  • Publié le Fev 26, 2022
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