Dans cette section, vous présentez : 1) Les Inférences/conclusions qui peuvent
Dans cette section, vous présentez : 1) Les Inférences/conclusions qui peuvent être tirées des résultats que vous venez de présenter. Sur la base des résultats obtenus, quelle alternative présentée dans votre introduction peut être retenue ? Comment vos résultats s’insèrent-ils dans la littérature sur ce sujet ? Comment ces résultats permettent-ils de faire avancer nos connaissances sur ce sujet ? 2) Limites. Quelles sont les limites de votre étude ? Il y-a-t-il eu des possibles biais méthodologiques ? Quels pourraient être les éventuelles critiques à votre étude et comment pouvez- vous répondre à ces critiques ? 3) Perspectives. Quels sont les perspectives de recherche qui s’ouvrent suite aux résultats de l’étude que vous venez de présenter ? Nouvelles idées/questions à être étudiées dans les recherches futures ? Si oui, pourquoi sont-elles importantes à être étudiées ? Quels nouveaux résultats seraient attendus ? 1) Inférences et Conclusions : - Cette étude permet de faire avancer nos connaissances sur le sujet en cherchant à comprendre le lien existant entre Le niveau socio-économique de la famille et le développement neurocognitif de l’enfant en prenant en compte l’influence qu’ont les médiateurs et es modérateurs sur ce lien. - Par apport aux résultats, les alternatives présentées dans l’introduction à retenir sont les suivantes : Le milieu socio-économique des parents contribue indépendamment des autres variables indépendantes aux performances des enfants lors des tests neurocognitifs : Ceux qui étaient issus de SSE élevé réussissaient mieux que ceux issus de SSE faibles. Elle est la première étude qui rend statistiquement compte d’une interaction entre la monoparentalité et un niveau socio-économique faible lorsqu’on veut prédire le contrôle inhibiteur et la flexibilité cognitive : les enfants issus de famille monoparentale à faible SSE réussissent moins sur les tests cognitifs que les enfants issus de famille biparentale avec le même niveau socio-économique faible. Pourquoi ? parce que le plusieurs processus opérant à divers niveaux entrent en jeux dans l’explication de ces résultats. Ces niveaux comprennent : L’environnement familial (ressources parentales et ressources matérielles) ; Les contextes sociaux à plus grande échelle (les politiques sociales impactant les SSE faibles et les familles monoparentales) et le physiologique (l’effet de stress sur le corps dû à l’environnement). NB : ces résultats ne sont pas vérifiés pour les familles à SSE élevé parce que peu de familles à SSE élevé sont monoparentales dans l’échantillon sélectionné. Le statut monoparental des familles contribue à partiellement diminuer les performances des enfants issus de milieu socio-économique faible lors des tests neurocognitifs : les effets ont été remarqués uniquement sur les tâches de contrôle inhibiteur et de flexibilité cognitive La qualité de l’environnement à la maison est un médiateur partiel de la corrélation entre le SSE familial et les capacités neurocognitives de l’enfant, parce qu’on observe son influence uniquement dans l’association du niveau socio-économique de la famille avec fonctions de contrôle inhibiteur et de mémoire de travail. Les domaines spécifiques entrant en jeu : La sensibilité parentale, l’enrichissement, accompagnement familial*. Les domaines matériel d’apprentissage et environnement physique, du test ne donnent pas de résultats significatifs lors de l’expérience. Les résultats à propos des capacités langagières expressives de l’enfant comme médiateur de l’association entre le SSE et les capacités neurocognitives (fonctions exécutives) de l’enfant, n’étant pas concluants, nous ne pouvons pas retenir l’hypothèse de départ. Résultats controversés * - Cette étude par ailleurs trouvent que les inégalités dans le développement neurocognitif représentent les inégalités dans les hautes fonctions exécutives à savoir le contrôle d’inhibition et la flexibilité cognitive. 2) Les limites - Biais méthodologique liée à la sélection de l’échantillon : Les familles de faibles SSE sont plus nombreuses que les familles de SSE élevé. - Le manque de variabilité dans les mesures « du matériel d’apprentissage » ; « environnement physique » du test évaluant la qualité de l’environnement expliquerait la non significativité des résultats à ces domaines d’items. Les principales limites de cette étude sont : - L’utilisation d’une tâche isolée pour chacun des trois construits exécutifs, - L’utilisation d’une méthode indirecte d’évaluation l’action du SSE sur le Cortex Préfrontal par le biais de la mesure des fonctions exécutives. - L’ordre temporel des variables n’a pu être vérifié en raison de la nature transversale de l’expérience : cela affecte l’étude dans la mesure où on ignore si certains résultats de la VD sont vraiment la conséquence de la manipulation des VI. - Les participants n’ont pas été filtrés sur la base de leur incapacité de lecture ou de leur trouble du langage ce qui biaise l’étude dans la mesure où la plupart de ces caractéristiques sont généralement trouvées en grande majorité chez les enfants issus d’un SSE faible. - Cette étude ne saurait déterminer les points communs génétiques sous-jacents qui interviendraient (s’ils existent) dans le SSE des parents et des fonctions exécutives des enfants.* 3) Les perspectives Les prochaines études devraient chercher à: - Sélectionner un échantillon plus représentatif de la population en prenant le soin de rendre équitable que l’effectif des familles devant participer dans les deux types de SSE. - Elucider les domaines d’items du test évaluant la qualité de l’environnement, qui entre en jeu dans le lien entre le SSE et les capacités neurocognitives des enfants, - Explorer l’interaction entre la monoparentalité, l’environnement familial et le Statut Socio-Economique des enfants, afin de mieux comprendre dans quelle mesure elle intervient dans le développement des fonctions exécutives chez l’enfant. - Valider l’utilisation d’énoncés spontanés de l’enfant durant les repas de famille comme instrument de mesure des compétences langagières expressives. Principales perspectives : - Utiliser plusieurs tâches apparemment différentes pour l’enfant mais qui mesurent en réalité, la même fonction exécutive afin de minimiser les biais liés à l’utilisation d’une seule mesure en ce qui concerne l’évaluation des fonctions exécutives mis en jeux. - Utiliser des méthodes plus avancées pour mesurer l’effet du SSE sur le Cortex Préfrontal des enfants telles que l’IRM, ce qui permettrait d’émettre et de tester de nouvelles hypothèses à propos des associations entre les SSE et les fonctions exécutives au niveau neuronal. - Faire une étude longitudinale en considérant le lien entre le SSE familial dans la petite enfance et les fonctions exécutives au cours de la moyenne enfance. - Les prochaines études devraient tenir compte, au cours de la sélection de l’échantillon des critères d’inclusion ou d’exclusion des participants de l’échantillon selon les résultats qu’ils veulent obtenir. - Examiner l’interaction complexe entre la génétique, la biologie et un environnement social défavorable et l’effet de cette interaction sur l’augmentation et la reproduction des inégalités ne matière de santé de l’enfant. CONCLUSION : En dépit de ces limites, cette étude a démontré que les inégalités du SSE familial est associé avec les inégalités de l’environnement domestique et avec les inégalités dans le développement des fonctions exécutives au cours du développement typique des enfants. 4) Annexes Discussion : Astérisque correspondant à l’ordre chronologique d’apparition dans les diapositives : Les domaines spécifiques jouant le rôle de médiateur entre le SSE familial et les fonctions d’inhibition et de mémoire de travail sont : La sensibilité parentale : Mesurant la sensibilité émotionnelle et verbale des parents envers l’enfant, L’enrichissement : la mesure dans laquelle les parents utilisent les ressources communautaires et familiale pour enrichir l’expérience développementale de l’enfant ; Accompagnement familial : mesure de l’implication des parents dans les activités de l’enfant afin de lui fournir un accompagnement et un plaisir partagé. Ces domaines peuvent être classées en deux variables : Les variables liées à la parentalité (sensibilité et accompagnement familial) et Les variables liées aux ressources matérielles (enrichissement) ; et par conséquent elles interviennent dans le mécanisme liant le SSE familial et les fonctions exécutives. Les capacités langagières expressives n’étant pas trouvées comme médiatrices du lien entre SSE et les trois fonctions exécutives, est un résultat controversé si l’on tient compte de l’étude de Noble et al.,( 2005, 2007) qui eux fournissent des preuves selon lesquelles, le langage serait un médiateur du contrôle cognitif (souvent associé à l’inhibition cognitive). Cette différence de résultats peut être dues en effet à la différence des méthodes utilisées pour mesurer ces capacités langagières. Les preuves tirées des modèles animaux révèlent que l’environnement affecte et régule souvent l’expression des gènes (Francis, Champagne, Liu,& Meaney, 1999) Turkheimer a également démontré que le SSE des familles modifie le rôle de la génétique dans l’héritabilité du QI de l’enfant (à 60% dans les familles à SSE faibles et presque rien dans les familles à SSE élevé). uploads/Management/ discussion-2.pdf
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- Publié le Dec 04, 2022
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