Partie Pratique : Enseignement et apprentissage de la communication orale, quel
Partie Pratique : Enseignement et apprentissage de la communication orale, quelle contrainte ? Chapitre 1 : Méthodologie de travail sur le terrain Chapitre 2 : Résultat et synthèse de la recherche Chapitre 3 : Limites et recommandations de la recherche I-Partie Pratique : Enseignement et apprentissage de la communication orale, quelle contrainte ? 1-Enseignement de la communication orale 1-apprentissage de la communication orale 1-les situations d’apprentissages en communication orale Les diverses occasions d’écouter et de prendre la parole prévues par l’enseignant ou l’enseignante se catégorisent, selon leur contexte informel ou formel, en trois situations de communication orale : l’interaction orale1, l’expression et la présentation orale. En invitant l’élève à écouter et à parler dans divers contextes, ces situations accordent une place de choix d’épanouissement de ses habiletés langagières en communication orale, mais aussi aux habiletés qui se transfèrent en lecture et en écriture dans toutes les matières. De surcroit, l’interaction orale l’expression et la présentation orale sont autant de moments privilégiés permettant à l’enseignant(e) d’observer la mise en pratique des stratégies d’écoute et la prise de parole enseignés ainsi que d’évaluer l’état de l’acquisition des habiletés langagières. Bien que les activités de présentation orale et d’expression permettent d’exploiter la communication formelle, il est capital de valoriser d’avantage les activités d’interaction orale. Car elles favorisent le développement de la réflexion, de la compréhension et de la production de sens en communication orale. La figure ci-dessous 1L’interaction orale telle que wikipédia le définit, est « une situation informelle et spontanée de communication orale qui amène les élèves à échanger pour donner de l’information, exprimer leurs émotions ou leurs sentiments, formuler des questions ou des consignes, coopérer à un projet, solutionner des problèmes, tout en fournissant des efforts d’attentions » 1 représente l’interrelation et la complémentarité entre les situations d’apprentissages. Il revient aux enseignant(e)s d’orienter leur planification d’enseignement de sorte à assurer un soutien à l’apprentissage. Figure 1 Les contraintes de l’enseignement apprentissage dans la communication orale Les professeurs et les étudiants ont de nombreux problèmes en ce qui concerne l’enseignement de l’oral. Une partie de ces problèmes issus des préjugés correspondant à la communication orale. L’histoire des mentalités démontre que les changements des comportements intellectuels sont diachroniques. Ainsi, tant de professeurs et d’opinion publique considèrent qu’il n’y a pas besoin d’apprentissage parce que l’oral est spontané. La recherche didactique sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture affirme que cet apprentissage passe en partie par un travail sur l’expression orale : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour les dire vient aisément ». Or par exemple, les enfants ont besoin de participer à des exercices orales parce qu’ils ont du mal dans la plupart des cas à les réaliser, à décrire une action, un fait. Le professeur se préoccupe avant tout à terminer le programme afin d’éviter le questionnement sur sa pratique pédagogique et de chercher des approches différentes. De surcroit, les professeurs pensent que les questions qu’ils posent aux élèves sont parfois vécues comme un véritable orale. On présume que ces professeurs utilisent la méthode directe, quand ils arrivent en classe, ils expliquent la leçon, et après avoir terminé, ils posent des questions pour vérifier si les élèves ont compris. Les élèves parlent seulement pour 2i répondre aux questions posées par les enseignant(e)s. Or, on sait que la méthode directe ne favorise en aucune façon l’enseignement et l’apprentissage de l’oral. Les professeurs devront opter pour une méthode qui encourage l’ancrage de la communication, à l’instar de la Co-régulation (Linda Alla). Une méthode telle que l’approche Communicative où les élèves peuvent s’y impliquer et lui accorder leurs points de vue. Pourtant, les réponses données par les élèves ne consistent pas la communication, mais une réponse que l’enseignant doit évaluer. En effet, cette situation de communication est essentielle pour dynamiser l’enseignement ; car l’élève doit apprendre à formuler des réponses complètes, afin de développer pleinement ses idées. De plus, cette attitude qui tende à estimer cette pratique de l’oral comme suffisante indique qu’il y a eu de contrainte sur la distinction entre l’oral vecteur d’apprentissage et apprentissage de l’oral. La question de l’oral interroge plus fondamentalement le statut de parole des élèves dans la classe et la peur de l’enseignant de ne pas réussir à maitriser les paroles des élèves lorsqu’ils ont même envie de parler. Cependant il n’apprécie pas non plus la passivité totale d’une classe. Il est nécessaire de savoir que l’oral est non seulement un moyen d’enseignement mais aussi un objet d’apprentissage. Les élèves ont la vitalité d’apprendre à parler correctement la langue française, ils doivent apprendre à parler cette langue. Or, le professeur est encore celui qui plus de la moitié du temps. Il apporte une parole normée aux élèves. Mais cela ne doit pas le conduire à empêcher les pratiques langagières de ses élèves. Au contraire, il est nécessaire de les reconnaitre pour les encourager à la parole 2. Il faut inciter les élèves à parler cette langue, en sachant même leurs difficultés. En ne travaillant pas l’oral, nous nous remettions aux apprentissages extrascolaires des élèves en la matière, et accepter la reproduction des inégalités sociales. L’école n’assure point l’égalité à tous les élèves. Il est important de savoir que tous les élèves n’ont pas le même statut de capacité, les mêmes conditions à communiquer. Travailler l’oral dans la classe donne la possibilité aux élèves de mettre en pratique les compétences d’expression et de communication. -l’interaction orale -la réception -la tonalité -la prise de note -le lapsus -les habitus -rapport de force -pédagogie ancienne 2 3 Chapitre 1 : Méthodologie de travail sur le terrain Devant la présence de publication en la matière, nous avons mené une enquête exploratoire avec d’abord une étude qualitative au travers d’entretien interminable directif avec les jeunes de nos âges, puis une étude quantitative à partir d’un questionnaire. (Voir tableau ci-dessous A1) La première étape de notre enquête de terrain a consisté en la conduite d’entretien provisoire avec cinq professeurs de la faculté des lettres et sciences humaines à Rabat, option linguistique. Ces entretiens semi-directifs nous ont d’abord valorisé l’intérêt suscité par notre recherche auprès des professionnels. Ils ont également permis de détecter quelques situations d’entretien jugés par les professeurs comme pouvant être délicates et donc susceptibles de justifier une maitrise des techniques de communication orales coefficient. En outre, nous avons identifié les pratiques de communication que nos répondants pensent utiliser face à des situations et les différentes perceptions du contrôle de gestion ayant cours dans les établissements. Nous nous sommes servis de l’ensemble de ces éléments dans l’élaboration du questionnaire quantitative. Ce questionnaire quantitatif a été élaboré en confrontant la littérature spécialisée (linguistique) et le résultat des entretiens qualitatifs. Une première partie se rapporte aux environnements d’apprentissages et les deux missions qu’ils remplissent : D’abord, la préférence pour le cours magistral, ensuite les NTIC sont-ils coefficients ? Pour chacune de ces instances, les répondants, à son échelle les femmes de 60% à 70% ont pu révéler une préférence accrue pour le cours magistral et l’inférence des NTIC dans l’apprentissage. La deuxième partie du questionnaire s’intéresse aux styles d’apprentissages que les répondants estiment adopter dans des situations perplexes pendant un cours magistral face à un professeur réticent à fournir des ressources qu’il est le seul à détenir. D’abord, le professeur est à cette perspective, un manuel inépuisable, outre sa Co-régulation est inéluctable. Les questions ont été élaborées grâce à des conclusions de l’étude qualitative que nous avons confrontées à un outil d’analyse des communications en communication interpersonnelle et aux techniques de conduite semi-directifs. Et les permettent de positionner les répondants par rapport aux pratiques de 4 communication retenues, à l’instar d’aborddu niveau d’évaluation de la communication, ensuite une priorité légitime de participer en classe, puis l’assimilation du savoir à partir de quel canal sensoriel envisagé. La troisième partie du questionnaire s’apparente à l’attitude, qu’elle soit mécaniciste ou communicative installée pendant le cours à la lumière des gestes et macro-geste, tel que l’on doit le définir,-cour béhavioriste ou cognitive-. Le concept d’attitude correspond à un état interne directement observable. Pour le mesurer, des chercheurs en psychologie sociale et affective (Piaget, Kleiber) qui utilisent généralement un ensemble de réponse d’évaluative supposées en être les indicateurs. Idéalement, ces indicateurs devraient permettre de distinguer ce que ressentent les étudiants à l’égard de l’objet (composante affective de l’attitude), ce qu’ils en pensent (composante cognitive de l’attitude), et quel est leur comportement ou leur intention de comportement à l’égard de l’objet (composante comportementale ou conative). Cependant d’autre étude axée sur la gestion pédagogique laisse entrevoir d’autre attitude et la mesure d’une attitude envers un objet est plutôt faite au travers d’une évaluation globale. C’est l’approche que nous avons retenue, notre travail s’étant focalisé sur la perception globale du contrôle de gestion du cours par les professeurs. A cet effet, nous avons utilisé les réponses obtenues lors des envois réguliers des formulaires à propos des perceptions que les acteurs de la firme ont du contrôle de gestion du cours. Après avoir testé auprès d’un professeur, le uploads/Management/ enseignement-et-apprentissage-de-la-communication-orale.pdf
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- Publié le Oct 21, 2022
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