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1 : Approche Fonctionnelle : 1.1: Cantillon, Say et Knight : Richard Cantillon

1 : Approche Fonctionnelle : 1.1: Cantillon, Say et Knight : Richard Cantillon J.B Say Frank Knight Knight reprend la définition de Cantillon et oppose 2 types d’individus : Chez lui l’entrepreneur c’est celui qui achète une matière première à un prix certain pour la transformer et la revendre à un prix incertain L’entrepreneur chez Cantillon c’est qu’il est un preneur de risque qui agit dans l’incertitude J.B Say réduit le rôle de l’entrepreneur autant qu’un gestionnaire de production La conception que Say propose de l’Entrepreneur est incomplète car il repose trop exclusivement sur sa théorie de production et limite le champ d’entrepreneur Individus qui aiment le risque Individus qui sont adverse au risque. Selon lui crée une Entreprise c’est accepter de prendre : - Des risques financiers - Des R. professionnels - Des R. d’ordre familiale - Risque d’ordre psychique 1.2 L’école Autrichienne : Joseph Schumpeter : Il associe l’entrepreneuriat nettement à l’innovation. Pour lui l’entrepreneur est un véritable aventurier. Il introduit le terme de la « destruction créatrice » qui caractérise l’innovation. L’émergence de nouvelles entreprises entraine la disparition des entreprises existantes installées dans le même secteur d’activité qui n’ont pas pu/su adaptés leurs produits ou leurs services ou renouveler leur technologie L’entrepreneur doit identifier l’ensemble des opportunités que les acteurs en place ne voient pas, développer les technologies et les concepts qui vont donner naissance à des nouvelles activités économique. Israel Kirzner : L’entrepreneur n’a rien d’une figure exceptionnelle, il est simplement un agent qui aperçut un échange mutuellement avantageux que les autres n’avaient pas vu. Il introduit le concept de la vigilance aux opportunités comme la marque de fabrique de l’entrepreneur 2 : « Behavioristes » L’approche par les traits : Max Weber : Il a identifié le système de valeur comme fondamentale pour expliquer le comportement des entrepreneurs. Il les voyait comme des innovateurs, des gens indépendant possédant une sorte d’autorité formelle par leur rôle de dirigeants d’entreprise. MacClelland : Il met en évidence une forte corrélation entre le besoin d’accomplissement et de puissance et croissance économique. Or ce besoin d’accomplissement est élevé chez les entrepreneurs. McClleland caractérise l’entrepreneur par son comportement et non par le type de situation qu’il occupe. Retient 4 caractéristiques majeures du comportement entrepreneuriales : - L’entreprise ne s’engage pas dans des paris hasardeux, mais se fie à ses compétences pour évaluer sa probabilité de succès - Un esprit d’innovation ou une aptitude spéciale à résoudre des problèmes - Pour l’entrepreneur, la satisfaction qui procure la réussite résulte du fait d’avoir pris l’initiative de l’action qui a été couronné de succès et non de reconnaissance publique d’une réussite individuelle - Pour l’entrepreneur la réalisation d’un profit élevé n’est pas une incitation mais plutôt un symbole de réussite et une mesure de son succès Yvon Gasse : Il englobe les caractéristiques des entrepreneurs sous 3 catégories : La motivation Les aptitudes Les attitudes -Réalisation/Réussite -Confiance en soi/ -A. envers le enthousiasme risque/l’initiative -Défi/ Ambition -Persévérance/ Détermination -A. envers le destin/la chance -Autonomie/Liberté -Tolérance à -A. envers l’argent/ la -Reconnaissance/réputation l’ambiguïté/gestion de stress richesse -Pouvoir/Contrôle -Intuition/Flair -A. envers le succès/ L’échec -Créativité/imagination -A. envers l’action/ le temps 3 : L’approche fondée sur les théories des organisations : William Gartner : Il propose de cesser de s’intéresser à son comportement et de cesser de se demander qu’il est et pour s’interroger sur ce qu’il fait. Il propose d’étudier ce que fait l’entrepreneur et met l’accent sur la création d’une organisation Bygrave et hover : Il englobe l’entrepreneuriat en 2 concepts : - Les caractéristiques et les fonctions de l’entrepreneur - Les caractéristiques du processus entrepreneuriat Shane et Vankataraman : Le fondement de l’Entrepreneuriat réside dans l’identification d’une opportunité d’affaire, la capacité à le percevoir et à engager les moyens pour l’exploiter L’entrepreneur : 1ere typologie : propose en 1967 par Lorrain et Dussault : L’entrepreneur Artisan : L’entrepreneur Artisan : Possède peu d'éducation mais a une forte compétence technique. Le travail constitue le centre d'intérêt de cet entrepreneur et il adopte volontiers une attitude paternaliste au sein de son entreprise. Il craint de perdre le contrôle de son entreprise et refuse généralement la croissance pour celle-ci L’entrepreneur Opportuniste : L’entrepreneur Opportuniste : Offre une figure presque opposée à la précédente. Il possède, en effet, un niveau d'éducation plus élevé et ses expériences de travail sont diversifiées et nombreuses. Cet entrepreneur s'identifie plus à la gestion et ses comportements habituels refusent le paternalisme alors qu'ils accordent une place importante à la croissance et au développement de l'entreprise même s'il faut pour cela perdre un peu d'indépendance. 2éme typologie de Laufer : L'entrepreneur manager ou innovateur : Formé dans une grande école, il a déroulé une carrière brillante dans des grandes entreprises. Ce type d'entrepreneur est motivé par les besoins de création, de réalisation et de pouvoir. Ses buts s'articulent prioritairement autour de la croissance et de l'innovation. Un entrepreneur propriétaire orienté vers la croissance L'objectif de croissance est également présent pour cet entrepreneur, mais l'autonomie financière représente également un objectif important et la recherche d'équilibre entre croissance et autonomie constitue une préoccupation permanente. Ses motivations à la création d'entreprise sont proches de celles de la figure précédente, avec un besoin de pouvoir beaucoup plus marqué. Un entrepreneur refusant la croissance mais recherchant l'efficacité Cet entrepreneur choisit clairement un objectif d'indépendance et refuse la croissance qui pourrait l'amener à ne pas atteindre ce but prioritaire. Ses motivations sont beaucoup plus centrées sur les besoins de pouvoir et d'autorité. Très fréquemment, l'orientation technique de l'entrepreneur et de l'entreprise est accentuée. Un entrepreneur artisan On retrouve dans cette approche une figure d'entrepreneur déjà évoquée. La motivation centrale est le besoin d'indépendance et l'objectif essentiel est la survie de l'entreprise. À cet égard, l'indépendance est plus importante que la réussite économique 3éme typologie de Julien et Marchesnay : L'entrepreneur P.I.C. (Pérennité - Indépendance - Croissance), dont les comportements dominants sont, en gros, analogues à ceux de l'entrepreneur artisan. Le développement de l'entreprise est soumis aux conditions de pérennisation et d'indépendance, c'est-à-dire à la capacité de l'entrepreneur et de sa famille à créer des richesses qui, dans un processus d'accumulation, constitueront le patrimoine familial. L’entrepreneur C.A.P. (Croissance - Autonomie - Pérennité), qui est à l'affût des occasions de création et développement d'affaires rentables offertes par les opportunités de l'environnement. Le goût du défi, l'envie de relever des challenges, le leadership et la réalisation personnelle, plus que la recherche d'un cadre d'action sécurisant semblent être ses ressorts entrepreneuriaux principaux. 4éme typologie : L’approche de Schumpeter : Le fabricant commerçant présente un projet capitaliste le plus souvent. Les fonctions exercées par ce type d'entrepreneur sont multiples et ce dernier transmet sa position essentiellement de façon héréditaire. Le capitaine d'industrie agit, soit par influence personnelle, soit dans le but d'acquérir la propriété ou le contrôle de la majorité des actions. Le directeur salarié, possédant un statut particulier, et qui peut être intéressé ou non aux résultats de l'entreprise. Dans tous les cas, son comportement n'est pas celui d'un capitaliste Le fondateur s'implique très fortement au tout début de la vie de l'entreprise. Il lance l'affaire, puis assez rapidement se retire. uploads/Management/ entreprenariat.pdf