1. État d’esprit Un changement d’état d’esprit, d’humeur et d’ambiance générale
1. État d’esprit Un changement d’état d’esprit, d’humeur et d’ambiance générale en classe commence par l’enseignant. L’enseignant donne le ton de la classe dès la minute où les élèves entrent dans le bâtiment. Si les éducateurs sont enthousiasmés par leur matière, les étudiants auront tendance à suivre. Les éducateurs doivent être passionnés par les matières qu’ils enseignent. Cependant, l’état d’esprit d’un enseignant quant à la manière de concevoir et de fournir du contenu est essentiel au processus d’apprentissage innovant. La plupart des enseignants ont été formés pour éduquer uniquement du point de vue de l’enseignant. Pour changer ce type de prestation et rendre la salle de classe plus innovante, ils doivent également considérer leurs élèves comme des leaders, agissant comme des guides plutôt que comme des contenus d’enseignement et en demandant aux élèves de diffuser des informations sur un test standardisé. 2 . Autoréflexion L’autoréflexion en classe est un moyen pour les éducateurs de revenir sur leurs stratégies d’enseignement pour découvrir comment et pourquoi ils enseignaient d’une certaine manière et comment leurs élèves ont réagi. Avec une profession aussi difficile que l’enseignement, l’autoréflexion peut offrir aux enseignants une occasion cruciale de voir ce qui a fonctionné et ce qui a échoué dans leur classe. Les éducateurs peuvent utiliser l’enseignement réflexif comme un moyen d’analyser et d’évaluer leurs propres pratiques d’enseignement afin qu’ils puissent se concentrer sur ce qui fonctionne. Les enseignants efficaces reconnaissent le fait que les stratégies d’enseignement, la prestation et la réussite peuvent toujours être améliorées. 3 . Poser des questions ouvertes Les questions ouvertes sont des questions sans réponses de manuel. Lorsque les éducateurs posent des questions ouvertes, il peut y avoir plusieurs réponses et points de vue. Les réponses des élèves peuvent mener à une collaboration étroite, à des conversations passionnantes, à de nouvelles idées, ainsi qu’à encourager les compétences en leadership. Cette pratique peut également aider les élèves à réaliser un potentiel qu’ils n’ont jamais trouvé en eux-mêmes. Grâce à des questions ouvertes, ils peuvent également établir des liens avec leur propre vie, dans d’autres histoires ou avec des événements du monde réel. 4. Créez des environnements d’apprentissage flexibles Avec diverses méthodes d’enseignement, il est essentiel que les enseignants réfléchissent à la manière d’utiliser l’espace de leur classe. Par exemple, lorsque les enseignants peuvent déplacer facilement les meubles dans la classe, ils peuvent constater qu’il s’agit d’une variable cruciale pour améliorer l’apprentissage des élèves. À mesure que l’enseignement a évolué, l’espace de la salle de classe doit permettre aux élèves de travailler seuls, d’interagir avec leurs pairs et de fournir des zones de collaboration. Aujourd’hui, de nombreuses salles de classe sont encore des espaces surpeuplés, encombrés et bruyants qui manquent d’espace pour se déplacer facilement, provoquent un manque de communication et entraînent des obstacles lorsque les élèves ont besoin de se concentrer. Les espaces d’apprentissage doivent être fluides et flexibles pour favoriser l’apprentissage individuel, la collaboration, la réflexion indépendante et les discussions de groupe. 5. La personnalité compte : créez une place pour tous les apprenants Dans le livre de Susan Cain, Quiet : The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking, l’une des principales différences entre les introvertis et les extravertis est que les extravertis ont tendance à tirer leur énergie des interactions sociales et que les introvertis tirent leur énergie des espaces calmes et d’un le temps de penser et de réfléchir seul. Par conséquent, lorsqu’une salle de classe se concentre uniquement sur le travail de groupe – qui met l’accent sur les discussions en groupe entier, les petits groupes travaillant ensemble, recueillant les commentaires des pairs (tout ce qui nécessite beaucoup d’interaction sociale), les extravertis dans la classe peuvent grandir et gagner de l’énergie, tandis que les étudiants introvertis peuvent se retrouver facilement épuisés avec un manque de motivation pour participer. De plus, lorsqu’un projet se concentre uniquement sur la réflexion silencieuse ou la recherche individuelle, l’inverse est susceptible de se produire. Les introvertis peuvent alors prospérer et s’épanouir, laissant les extravertis anxieux et perdus. Ils peuvent également devenir facilement agacés ou avoir des ennuis en essayant d’attirer l’attention, en parlant, en se faufilant sur les réseaux sociaux et en devenant perturbateurs. Lorsque cela est possible, les enseignants peuvent offrir aux élèves la possibilité de travailler en groupe ou seuls. Les extravertis peuvent réaliser certains projets seuls, et les introvertis peuvent choisir de collaborer – ces deux méthodes d’enseignement sont essentielles pour répondre aux besoins des différents apprenants. Les enseignants qui proposent des activités qui suscitent, inspirent et entretiennent le plus l’amour des élèves pour l’apprentissage sont plus susceptibles de faire de leur mieux, d’apprécier le processus et de trouver des résultats positifs. 6. Utilisez la recherche de problèmes Au lieu de résoudre des problèmes, les enseignants peuvent aider les élèves à regarder le monde en trouvant des lacunes à combler à l’aide de la recherche de problèmes. La recherche de problèmes équivaut à la découverte de problèmes. Les enseignants peuvent utiliser la recherche de problèmes dans le cadre d’un processus de résolution de problèmes plus important dans son ensemble qui peut inclure la mise en forme et la résolution de problèmes ensemble. La recherche de problèmes nécessite une vision intellectuelle et imaginative pour rechercher ce qui pourrait manquer ou devrait être ajouté à quelque chose d’important. En utilisant cette stratégie, les enseignants peuvent donner aux élèves l’occasion de réfléchir profondément, de poser des questions critiques et d’appliquer des moyens créatifs pour résoudre les problèmes. 7. Laissez les étudiants prendre des risques et échouer Les élèves doivent voir que les adultes dans leur vie essaient beaucoup de choses et échouent à plusieurs reprises, mais continuent d’essayer. Les élèves ont besoin de faire l’expérience de l’échec pour apprendre. Lorsque les enseignants proposent des projets concrets qui donnent aux élèves des problèmes à résoudre, ils offrent une plate-forme permettant aux élèves d’apprendre de l’échec, d’intensifier encore et encore pour finalement réussir. Dans son article de 2017 « Learning from Errors », la psychologue Janet Metcalfe déclare qu’éviter et ignorer les erreurs à l’école est la règle classique dans les salles de classe américaines. Lorsque nous ne laissons pas les élèves échouer, nous freinons très probablement non seulement la croissance individuelle des élèves, mais nous freinons également l’ensemble du système éducatif. En donnant aux étudiants des problèmes du monde réel à résoudre, à échouer et à réessayer, nous disons aux étudiants que leur voix compte. Nous avons beaucoup de problèmes qui méritent d’être abordés que nous pouvons donner aux étudiants pour obtenir un aperçu et une opinion. Une pédagogie basée sur la découverte et l’enquête est tellement plus excitante que de se souvenir de dates, d’informations et de passer des tests. Les réponses prédéterminées à un examen dans un cadre d’enseignement traditionnel peuvent freiner les élèves d’une manière que nous ne pouvons pas mesurer. 8. Envisagez un modèle de classe inversée Lorsque les enseignants utilisent un modèle de classe inversée, l’ordre traditionnel de l’enseignement et des événements en classe est inversé. En règle générale, les étudiants peuvent consulter des documents de cours, lire des textes ou faire des recherches comme devoirs avant d’entrer en classe. Le temps passé en classe est réservé aux activités qui peuvent inclure l’apprentissage entre pairs, les discussions de groupe, l’apprentissage indépendant, ainsi que les discussions engageantes ou le travail collaboratif. Et, selon le Flipped Learning Network , 71 % des enseignants qui ont inversé leurs classes ont affirmé une amélioration des notes, tandis que 80 % ont signalé une amélioration de l’attitude des élèves en conséquence. De plus, 99 % des enseignants qui ont inversé leurs cours ont déclaré qu’ils inverseraient à nouveau leurs cours l’année suivante. L’échec productif (Productive failure) Principe : les élèves sont confrontés à un problème complexe sans avoir reçu de formation spécifique à ce type de situation. Après qu’ils aient proposé une solution, ils reçoivent une formation directement liée au sujet. Les élèves ne trouvent pas forcément la solution mais ils sont en revanche obligés d’appréhender la structure du problème complexe. Avantages : les élèves développent des stratégies de compréhension globale et analytique et doivent réinvestir leurs connaissances. En outre, ils doivent faire preuve de créativité. Cette approche est intéressante pour les élèves de la génération actuelle qui abordent souvent les problèmes par la méthode « essais-erreurs ». Ils découvrent alors l’intérêt d’une stratégie d’analyse avant d’étudier un problème. Enfin, cette méthode valorise les erreurs au lieu de les sanctionner : les élèves comprennent que le passage par l’erreur est voulu par l’enseignant. Aussi, ils perçoivent l’erreur comme une brique participant à la construction de leur savoir. Inconvénients : certains élèves pourraient se complaire à « bidouiller » sans chercher à comprendre et ne recevraient qu’une solution spécifique à un problème particulier. De plus le professeur ne doit pas perdre de vue les objectifs fondamentaux du cours. Attention également aux élèves découragés par une tâche trop éloignée de leur zone de confort d’apprentissage. Ils pourraient abandonner le projet et par conséquent se dévaloriser. Intérêt : l’échec productif est une méthode qui mérite uploads/Management/ etat-d-esprit.pdf
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- Publié le Sep 15, 2022
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