EXPOSE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE RE
EXPOSE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union-Discipline-Travail ANNEE UNIVERSITAIRE : 2012-2013 DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION UFR : INFORMATION, COMMUNICATION ET ARTS (UFRICA) L évaluation sommative dans le PARADIGME DOCIMMOLOGIQUE ETUDIANTS 1-ADINGRA KOUAKOU DIBY URBAIN 2-ADOU ASSIEDOUA ADIA REBECCA 3-ANZOUA BONY SEKREWA 4-COULIBALY MAMINHONRY MELAINE 5-DAH SANSAN BENOIT 6-DJIDJA KOUADJO EMMANUEL 7-GNENESEMME MIKE 8-ILORI SELIM OLAOSEBIKAN 9-KOFFI AKISSI REGINA 10-TRA BI TRA ENSEIGNANT Dr. KADJA NAMBO PASCAL Définition L’évaluation sommative renferme plusieurs paradigmes dont le paradigme docimologique. Ce paradigme se définir comme étant : l'étude des épreuves, la discipline scientifique consacrée à l'étude du déroulement des évaluations en pédagogie et notamment à la façon dont sont attribuées les notes par les correcteurs des examens scolaires. En effet l’évaluation sommative est l’évaluation intervenant après un ensemble de tâches d’apprentissage constituant un tout, correspondant par exemple, à un chapitre de cours. Objectif de l’évaluation sommative L’évaluation sommative appelé aussi certificative peut avoir deux grands objectifs : - l’un est lié à la notion d’examen, de l’ordre du bilan : l’évaluateur doit, au terme d’un apprentissage, certifier la maîtrise des connaissances et/ou des compétences en vue de prendre la décision de réussite ou d’échec et, éventuellement, la décision relative à un classement des apprenants sur la base de leur niveau de performance ; - l’autre est lié à la notion de concours, de l’ordre de la sélection : à la jonction de deux cycles d’apprentissage (l’un entièrement terminé, l’autre susceptible de s’ouvrir), l’évaluateur peut avoir à sélectionner un certain nombre de personnes pour une nouvelle filière de formation. Dresser un bilan des connaissances et des compétences d'un élève. Une évaluation certificative vise avant tout à déterminer les acquis de l’apprenant tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. Autrement dit, l’objet premier d’une évaluation certificative est ce qu’il réussit. Elle a une fonction administrative et sociale, au contraire de l'évaluation formative qui a une fonction pédagogique. Domaine d’application L’évaluation sommative s’inscrire dans le cadre de l’éducation, l’enseignement et la formation et faire appel à plusieurs acteurs, à savoir : - Les apprenants - Les formateurs - Les parents - Les institutions Typologie de l’évaluation sommative Il existe 2 types d’évaluations sommative a savoir : - Evaluation sommative normative ; Cette évaluation est celle qui est initialisée par les bulletins scolaires au travers des relevés de notes. Elle établit un bilan ponctuel ou une moyenne de bilans ponctuels, de ce que l’élève a appris. Elle est qualifiée de : sommative car elle porte sur un certain nombre d’apprentissages successifs, servant de base au contrôle de la maîtrise d’objectifs bien définis, normative car la performance d’un élève se réfère à une échelle graduée de notes. Elle représente la méthode de la carotte et du bâton : méthode qui pour beaucoup d’élèves a une certaine efficacité car un grand nombre d’entre eux ne travaillent que lorsqu’il y a une note à la clé. - Evaluation sommative critériée ; A côté de l’évaluation sommative normative, très rigide et parfois déstabilisante pour certains élèves, il est conseillé d’utiliser une évaluation sommative critériée qui permet d’obtenir un éventail de notes plus stimulantes pour les élèves. Celle-ci est qualifiée de critériée car à l’intérieur d’un devoir on détermine un certain nombre de critères qui, lorsqu’ils sont correctement observés, rapportent un nombre de points fixés à l’avance. Le but de ce type d’évaluation est d’induire une pédagogie de remédiation car l’élève est encouragé à sérier ses erreurs et, du coup, à mieux les repérer. « Critérier l’évaluation, c’est permettre à l’élève de savoir précisément ce qu’il sait faire et ce qu’il ne sait pas faire … précisément et en termes opérationnels : il ne s’agira pas d’expliquer à un élève qu’il ne sait pas faire une dissertation française, mais de lui dire où il en est dans le domaine du plan, des exemples, de l’introduction, des transitions, du style… Une fois ce repérage effectué, l’on peut mettre en place les remédiations nécessaires et regrouper alors les élèves en fonction des reprises ou des entraînements qui leur seront nécessaires. » (Philippe Meirieu : l’évaluation en question). Outils et processus de l’évaluation sommative Ce sont les instruments permettant de vérifier si l’objectif est atteint ou non. Exemples : - questionnaire (à trous, dichotomique, à choix multiples, à questions ouvertes ou fermées….), - Evaluation graphique, - Evaluation orale … Processus de l’évaluation sommative L’évaluateur soumet l’évalué à un test, un exam, une composition écrite ou orale en lui posant des questions sur ce qu’il lui a appris et en retour l’apprenant est censé restituer fidèlement ce qu’il a reçu de l’enseignant. Cette évaluation pourra être sanctionnée à la fin par un diplôme, un certificat, grade, une attestation … Les limites de l’évaluation sommative Face à une copie, l’évaluateur peut avoir des préjugés, être influencer par l’état d’humeur ou l’état d’esprit dans lequel il se trouve, degré de concentration, fatigue) etc. Son jugement sur ce qu’il doit évaluer pourra être biésé par ces éléments. Aussi, la manière de poser les questions, de présenter le problème servant à l’évaluation, va influer sur la réponse de l’évalué. Il peut comporter des erreurs (ce qui doit être bien sûr être éviter) : comment alors évaluer la réponse à une question erronée ? Ou alors l’énoncé peut être inadapté à la formation : d’un niveau trop simple ou au contraire trop élevé ou bien présentant une situation que l’apprenant ne peut pas gérer car les connaissances, savoir-faire ou savoir être nécessaire ne font partie des prérequis à l’exam. Une évaluation peut également être inadaptée parce que différents correcteur attribuent les notes de manière différente. Outre le fait d’établir un barème plus précis, on peut mettre en place un système péréquation des notes. Conclusion En guise de conclusion, nous pouvons asserter que dans les ouvrages anglo-saxons, l’évaluation sommative est de moins en moins évoquée. Ce qu’il faut retenir de cette analyse, c’est que l’évaluation sommative renvoie à une multitude de fonctions qui ne doivent pas être confondues à celle qui est caractéristique de l’évaluation formative. Lorsque menée en cours de formation, son caractère "sommatif", entendu dans le sens rigoureux du terme, disparaît quelque peu pour faire place à des usages qui la rapprochent de l’évaluation formative. Il ne s’agit pas de se substituer à cette dernière mais d’entretenir avec elle des liens de complémentarité. L’important est de maintenir le cap sur la qualité de la formation et sur la justesse des décisions à prendre pour faire progresser les individus. uploads/Management/ evaluation-sommative-dans-le-paradigme-docimologique.pdf
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- Publié le Jul 10, 2022
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