Année Universitaire : 2019-2020 Evaluation finale INTELLIGENCE EMOTIONNELLE ET
Année Universitaire : 2019-2020 Evaluation finale INTELLIGENCE EMOTIONNELLE ET MONDE DU TRAVAIL Filière : 1ère Année - Génie Civil Réalisé par : Igor Yédoupalou GNOUNFOUGOU Encadré par : M. AITTALEB Année Universitaire : 2019-2020 Sommaire A. Introduction ............................................................................................................................3 B. Définition ................................................................................................................................3 C. Intelligence émotionnelle au travail .........................................................................................4 D. Conclusion...............................................................................................................................5 E. Bibliographie ...........................................................................................................................5 Année Universitaire : 2019-2020 A. Introduction S’il y a bien une compétence d’indispensable dans la société qui a pourtant été méprisé voir délaissé par le système éducatif actuels, c’est bien l’intelligence émotionnelle. Cette forme d’intelligence est un regroupement de diverses compétences humaines et sociales influant directement tous les aspects de la vie de l’homme depuis la façon de penser jusqu’à la capacité à s’adapter à un nouvel environnement. Connaitre et maitriser cette compétence est donc un avantage non négligeable pour l’évolution de l’homme. Dans la suite de ce document, nous répondrons à la question qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle et nous étudierons certains de ses impacts dans la vie active. B. Définition Pour commencer que veut dire émotions ? le dictionnaire Larousse la définit comme étant 1la réaction affective transitoire d'assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement. Autrement dit, l’émotion peut être défini comme la manière dont réagit un individu sur le plan affectif ou psychique face à un stimulus. S’il est assez simple de définir l’émotion, définir ce qu’est l’intelligence émotionnelle est une tâche plus ardus car même si ce point suscite un certain engouement depuis la fin du XXe siècle, elle n’est pas suffisamment documentée. La première définition de l’expression « intelligence émotionnelle » date de 1990 par Mayer et Salovey. Ils la définissent comme : « une forme d’intelligence sociale qui implique la capacité d’identifier non seulement ses propres émotions (ou sentiments) mais aussi celles des autres individus, ainsi que la capacité à discriminer les différentes émotions et à les utiliser pour orienter les pensées et les actions »2. partant de la définition de Mayer et Salovey et en prenant en compte les recherches et ouvrage de Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle peut être défini comme un ensemble de compétences se regroupant en les groupes suivants: la conscience de soi, la maitrise en soi, la conscience sociale et la maitrise de soi ; ces compétences nous permettent non seulement de connaitre notre état d’esprit lors d’une situation ou au cours d’une interaction mais également de connaitre celle de l’autrui et de nous adapter en fonctions. Pour Daniel Goleman dans son ouvrage « L’Intelligence Emotionnel », contrairement à la notion de QI (quotient intellectuel) qui ne donne aucune information sur la réussite sociale et professionnel d’un individu, l’intelligence émotionnelle elle, est un très bon indicateur de cela car c’est son niveau de maitrise de cette compétence qui déterminera la qualité de ses relations avec autrui sur tous les plans en particulier sur le plan professionnel et celui de la négociation. Toujours selon Daniel Goleman, ces compétences qu’il qualifie de douce non maitrisé sont extrêmement handicapants et freinant sur les plan professionnels et sociales ; il est donc important voir urgent de travailler sur soi en vue de les acquérir d’autant plus que ce sont des compétences acquises et non innées. 1 Dictionnaire Larousse, émotion 2 Salovey, P., & Mayer, J.D. (1990). Emotional intelligence. Imagination, Cognition, and Personality, 9, 185-211. Année Universitaire : 2019-2020 C. Intelligence émotionnelle au travail S’il existe bien un milieu de la vie où le manque de maitrise de l’intelligence émotionnelle est impactant, c’est bien le monde du travail ou le monde professionnel en général. Dans ce milieu, on peut avoir à faire face à des secousses d’émotions suivant certaines situations inconfortables comme : « peur d’avoir un accident, de tomber malade en raison du travail ou de perdre son emploi ; satisfaction et fierté d’un travail bien fait ; colère devant une injustice au travail ; joie et surprise en apprenant une promotion, etc. »3. Dans son ouvrage « l’intelligence émotionnelle », Daniel Goleman remarque que même si certains métiers ou positions hiérarchiques demandent une plus grande implication émotionnelle, tous sans exception demande une maitrise de cette forme d’intelligence bien au contraire de celle encrée dans l’imaginaire commun : le quotient intellectuel. Malgré son importance au sein de l’organisation qu’est l’entreprise, ce n’est qu’à la fin du siècle précèdent qu’il a connu un gain d’intérêt. Le premier aspect de ce gain d’intérêt s’est manifesté au travers de diverses recherches effectuées sur l’influence de certaines émotions sur les individus au sein de l’entreprise. On peut penser à des recherches comme : la participation dans les relations amoureuses au travail (Pierce, 1998), sur la colère dans les relations entre superviseurs et employé-e-s (Glomb et Hulin, 1997), sur l’ennui (Fisher, 1993 et 1998) ou la honte dans le travail (Walsh, 1999).4 Le second aspect de du gain d’intérêt est l’ensemble des recherches autour de ce que Hochschild qualifie de « travail émotionnel »5. Cet aspect veut quant à lui étudier : « l’expression des émotions au service du travail »6. Le but est dans ce cas, la conscience et la gestion de ses émotions et de celles des autres dans le milieu professionnel. Toujours d’après Hochschild, dans le milieu du travail, chaque individu se doit de respecter certaines règles de sentiment en fonction de sa position et de ses interactions. Le respect de ces règles est condition de maitrise du travail émotionnelle. Angelo Soares dans son ouvrage « Les émotions dans le travail » nous fait remarquer qu’il existe deux (02) types de travail émotionnel qui sont : le surface acting ou jeu de surface et le deep acting ou jeu de profondeur. La première consiste à affiche une émotion ou un sentiment contraire à celui que l’on ressent vraiment ; cette forme de travail émotionnel conduit généralement a une dissonance émotionnelle. Et comme l’a prouvée les chercheurs Adelmann, 1995 et Erickson et Wharton, 1997, la dissonance émotionnelle dans le monde du travail peut être une source importante de stress tuant à petit feu l’individu concerné. Le second type de travail émotionnel (deep acting), amène plutôt l’individu à chercher à ressentir les émotions affichées. Ce type ci d’après Angelo Soares conduit à : « Une aliénation émotionnelle, sorte de fusion identitaire, où il est difficile de s’identifier à son travail sans voir 3 Angelo Soares, Les émotions dans le travail, 2003 4 Angelo Soares, Les émotions dans le travail, 2003 5 Arlie Russell Hochschild, The Managed Heart: The Commercialization of Human Feeling, Berkeley, The University of California Press, 1983 6 Angelo Soares, Les émotions dans le travail, 2003 Année Universitaire : 2019-2020 son identité fusionner avec son travail »7. Ainsi, Ces deux aspects peuvent selon Angelo Soares avoir des conséquences néfastes. Outre ceux précédemment citées, d’autre aspects sont à prendre en compte au niveau de l’intelligence émotionnelle au travail. D’abord comme l’indique Wharton et Erickson, dans « managing emotions on the job and at home: understanding the consequences of multiple emotional roles », tous les métiers ou positions hiérarchiques ne nécessitent pas le même niveau d’implication d’intelligence émotionnelle. Généralement, les postes ou métiers nécessitant de nombreuses interactions avec de tierces personnes comme : infirmier(e), caissier(e) ou encore secrétaire demanderont une maitrise plus poussée de ses soft-skills (compétences douces). Enfin, Soares nous souligne également que les métiers nécessitant un contact corporel tel : infirmier(e) ou coiffeur(euse) demandent une meilleure maitrise de ses émotions car dans ce cadre, le corps aura plus facilement tendance à trahir les émotions. D. Conclusion L’intelligence émotionnelle, est un groupe de compétence longtemps considérée comme inutile ou faible mais pourtant indispensable dans tous les aspects de la vie depuis la vie familiale jusqu’à la vie professionnelle passant par la vie sociale. Ce groupement de compétence a néanmoins gagné un gain d’intérêt depuis la fin du siècle dernier. Ainsi, Dans le monde professionnel, s’assurer de bien gérer maitriser ses émotions sont une condition indispensable au développement professionnel. E. Bibliographie o Angelo Soares, Les émotions dans le travail, 2003 o Arlie Russell Hochschild, The Managed Heart: The Commercialization of Human Feeling, Berkeley, The University of California Press, 1983 o Salovey, P., & Mayer, J.D. (1990). Emotional intelligence. Imagination, Cognition, and Personality, 9, 185-211. o Dictionnaire Larousse, émotion 7 Angelo Soares, Les émotions dans le travail, 2003 uploads/Management/ examen-emailing 1 .pdf
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- Publié le Dec 16, 2021
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