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FICHES DE LECTURES DOSSIER ANALYSE DE L’ACTIVITÉ EN CLASSE 1. LES DIFFICULTÉS A

FICHES DE LECTURES DOSSIER ANALYSE DE L’ACTIVITÉ EN CLASSE 1. LES DIFFICULTÉS AU TRAVAIL DES ENSEIGNANTS – C. HELOU & F. LANTHEAUME Difficultés rencontrant pendant le travail enseignant  exceptions ou défaillances, tandis que c’est un morceau à part entière du métier. Les difficultés rencontrées par les enseignants sont souvent réduites à la simple idée de l’origine sociale des élèves, au type de public reçu. Après enquête, résultats qui montrent qu’en réalité ce sont le plus souvent les « banlieues » que les difficultés sont les moins importantes, ou le sont en tous cas moins qu’en milieux ordinaires. Les difficultés les plus courantes :  Difficulté de l’intéressement (motivation, mise au travail des élèves) et de l’enrôlement des élèves  Risques de classe agitée et de faible progression ; investissement de l’enseignant diminué alors que travail demandé est de plus en plus conséquent à cause des nouvelles méthodes à trouver. La réussite d’un élève résulte de sa motivation. L’in-intéressement des élèves conduit au découragement de l’enseignant.  Porosité entre sphère professionnelle et sphère perso  Pas de frontière entre le travail et la vie perso, c’est à l’enseignant de construire ces limites (ex : préparation de cours, corrections de copies, de plus en plus importantes à cause de la demande de la prescription institutionnelle et sociale, etc.). « Mais le travail est aussi un « puit sans fond » puisqu’aucune limite institutionnelle n’est donnée, et que le métier, en tant que collectif professionnel, n’en a pas construit. Chacun cherche seul la régulation d’une activité semblant impossible à clore. » Travail des enseignants = 3 parts : temps avec les élèves ; temps dans l’établissement (contraint ou choisi) ; temps au domicile. Difficulté à concilier vie perso au métier de prof des écoles, ce qui entraine de la pression.  Difficulté à définir ce qu’est un bon travail  Tant les enseignants doivent se plier aux demandent faites par l’institution mais aussi à l’établissement (projet d’établissement par exemple), ils n’ont plus le recul nécessaire ni l’énergie pour évaluer objectivement leurs élèves. L’énergie et l’inventivité puisent toute leur motivation et tout leur temps dédié à leur profession. Des solutions/issues à ces difficultés :  Trouver du plaisir et éviter la souffrance  Formations, travail collectif, choix du niveau, temps partiel, relativisation ou déni des difficultés, investissement dans une tâche particulière, etc. Mais ces solutions sont rarement trouvées, en tous cas trouver une solution adaptée à son profil est rare. Mais pour chacune des tâches du métier, les enseignants ont moyen d’emprunter une des ces solutions, pour rendre chacune des tâches un peu moins contraignantes.  Prendre ses distances, relativiser, se désengager  Eviter toute autre tâche que celle d’enseigner. Ce désengagement peut être lié au découragement, à l’usure, à l’insatisfaction d’un engagement précédent, ou changement de poste ou établissement. Désengagement mal perçu par le corps enseignant, renvoie à de l’égoïsme, à un intéressement au salaire seulement. Moyen de pouvoir continuer à travailler sans s’épuiser.  Se réengager dans l’activité pour trouver du plaisir au travail  Tellement le métier est lassant, l’investissement dans une tâche devient le seul moyen de rendre le métier supportable, apporter de la nouveauté. La justification des moyens permet d’atteindre des résultats qu’on peut juger comme étant bons. Sachant qu’il n’y a aucune évaluation instantanée du travail d’enseignant, ce dernier doit trouver des moyens pour justifier de son efficacité, de son bon travail. Dans cette logique, nous pouvons facilement travailler dans le « trop », en voulant sans cesse justifier son efficacité et donc travailler des heures interminables, quitte à se morfondre dans une large souffrance. Les enseignants souffrants peuvent également se ressources à l’extérieur de l’école, en donnant des cours en université par exemple, ou encore s’engager dans la politique.  L’adaptation  Une des principales issues pour les enseignants consiste à adapter la règle qu’on leur donne. (Exemple de l’entretien avec enseignante Montessori qui emprunte une nouvelle pédagogie afin de sortir de sa routine.) Manifestation dans toutes les dimensions du métier : sur les savoirs (jeux négociations avec le programme, sélection de points intéressants), sur le plan pédagogique (négociation des situations…). Cette issue est gérée individuellement par chaque individu, enseignant. « C’est une « posture de résistance » (Hélou, 2000), quand les acteurs ni ne s’engagent dans la situation, sans pour autant en sortir, ni ne se dotent de la critique pour changer la situation, mais la transforment de manière pratique en la renégociant sans cesse dans la réalité. Ils parviennent alors à produire une réalité alternative ou quasi alternative à celle qui est construite dans les discours de justification, y compris les leurs. » « On aboutit ainsi à un paradoxe : ne plus être soumis à des épreuves provoque un désengagement et diminue la satisfaction au travail mais la soumission continuelle à des épreuves implique un excès d’engagement diminuant lui aussi la satisfaction au travail. Entre la routine et le stress, l’occasion de l’insatisfaction au travail est toujours présente. Ainsi, la plainte exprimée massivement par les enseignants à propos de leu travail, prend sens puisque les motifs d’insatisfaction demeurent dès lors que les solutions à la routine sont le stress et vice versa. » uploads/Management/ fiches-de-lectures-dossier.pdf