TEMA 4: Lenguaje y comunicación. Sistemas de comunicación lingüística y no ling

TEMA 4: Lenguaje y comunicación. Sistemas de comunicación lingüística y no lingüística. Elaborado por: Miguel Barrera Lyx. Plan: INTRODUCTION 1. La communication. 2. Le langage. 3. La communication non linguistique. 3.1. Les éléments non linguistiques dans l’oralité. 3.2. Les éléments non linguistiques dans la communication écrite. 3.3. La gestualité. 4. La communication non verbale et l’enseignement des langues étrangères. CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION À l’heure actuelle on considère comme une donnée évidente le fait que la langue soit le principal système de communication entre les hommes. En réalité, la langue est toujours accompagnée d’autres systèmes ou moyens de communication. Et, en plus, toute culture est un réseau complexe de systèmes signifiants permettant divers types de communication dont la langue n’est qu’une composante. Trager affirme que «la culture est la somme des répertoires des comportements codés, accomplis et interprétés par les membres de l’organisation sociale dans des situations communicatives», en bref -comme disent Baylon et Fabre- culture et communication sont à peu près, synonymes. Il existe une énorme quantité de définitions différentes pour les deux termes qui constituent l’objet principal de ce sujet: le langage et la communication. Dans le but de cerner un peu ce sujet nous allons tout d’abords utiliser la définition que nous propose Le Petit Robert pour ces deux termes: Communication: «Le fait de communiquer, d’établir une relation avec quelqu’un ou avec quelque chose» et aussi, entres autres, «Passage ou échange de messages entre un sujet émetteur et un sujet récepteur au moyen de signes, de signaux». Langage: «Fonction d’expression de la pensée et de communication entre les hommes, mise en œuvre au moyen d’un système de signes vocaux (parole) et éventuellement de signes graphiques (écriture) qui constitue une langue» La communication linguistique implique l’utilisation du langage articulé, système de signes directs, phoniques, oraux, vocaux, ou celle du langage écrit, code de signes substitutifs du lange parlé. A secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com partir de cette définition il est important de distinguer entre indice, signe, signal et symbole car, si bien ils ont tous une fonction communicative, ils ne font pas toujours partie des systèmes de communication linguistique, comme nous allons voir tout de suite. Distinction entre indice, signal, signe et symbole Un signe, au sens le plus général, désigne un élément A qui représente un élément B, ou lui sert de substitut. Cette substitution peut avoir une intention de communication ou ne pas en avoir. Si nous reprenons l’exemple de Georges Mounin, un ciel d’orage n’a pas l’intention de communiquer qu’il va pleuvoir mais il est cependant un indice d’une pluie possible. Les signes qui, à différence des indices, ont une visée communicative, constituent des signaux. Prieto dans le chapitre «Sémiologie» dans Le langage, La pléiade, 1968, définit le signal comme un «fait qui a été produit artificiellement pour servir d’indice», par exemple le drapeau rouge sur une plage nous avertit du danger de se baigner. L’intention communicative permet de distinguer entre indice et signal, et l’existence d’un rapport analogique entre un signe et ce qu’il veut représenter permet d’opposer le symbole «signal qui marque un rapport analogique, constant dans une culture donnée, avec l’élément qu’il signifie» au signe. Voilà pourquoi on peut affirmer que le Z sur un panneau d’information routière constitue un symbole, car il garde, avec ce qu’il veut désigner, une relation analogique. Tandis qu’il n’y a pas de lien entre un mot quelconque et ce qu’il désigne (sauf peut-être, dans le cas de certaines onomatopées). Le drapeau rouge, la croix verte de la pharmacie, le panneau de signalisation routière en forme de triangle avec la pointe vers le bas, sont aussi des signes, ils ont une intention communicative évidente. Voyons tout de suite ce qui différencie le signe linguistique du reste de signe. Pour ce faire, nous allons renvoyer au Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure. Le signe linguistique - Possède un signifiant, une expression phonique, une image acoustique qui renvoie automatiquement à un concept, à un contenu, à un signifié. Ils sont solidaires entre eux. - Le lien entre signifiant et signifié est arbitraire et nécessaire. Il n’existe aucun rapport entre l’acoustique d’un mot et son sens, ce qui explique pourquoi une même réalité est exprimée avec des mots différents dans les différentes langues: canard, en français, «pato» en espagnol et «duck» en anglais, par exemple. - Le signe se déroule dans le temps, une même unité ne peut se trouver au même point de la chaîne parlée qu’une autre unité. «Ceci permet de distinguer entre les systèmes comme le langage, dont le domaine est le temps, et les systèmes visuels où les signes s’organisent dans l’espace sur plusieurs dimensions». Ce n’est pas pareil de dire, ou de lire, «Jean bat Marie» que «Marie bat Jean». - Le signe appartient au système que constitue la langue, un signe n’a de la valeur que par opposition au reste des signes du système. (cf. tema 3). 1. LA COMMUNICATION Le terme “communication” a été objet d’un grand nombre de définitions. Chaque définition est orientée en fonction de la discipline qui l’étudiait. Pour simplifier on peut se servir de l’étymologie et voir que ce terme découle du latin communicatio qui est défini comme «mise en commun, échange de paroles, action de secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com participer…» les paroles, le fait de participer, le fait que la communication serve aux relations sociales, etc. vont être présents dans n’importe quelle définition de ce mot. La première approche vers ce concept nous dit que la communication est celle qui permet l’établissement de liens psychologiques et sociaux entre personnes. C’est elle qui permet aux humains d’établir des relations entre eux et de connaître -et partager- leurs points en communs et leurs différences. Une autre approche procède de la théorie de l’information. C’est précisément sur cette théorie de la communication, que se base le schéma traditionnel de la communication avec une source (émetteur) et une cible (le récepteur). Il s’agit d’un schéma symétrique avec un émetteur, un récepteur, un code, un contact/canal, un processus d’encodage et le processus contraire de décryptage. L’émetteur codifie le sens de son message qui doit être décodé par le récepteur qui doit, forcément, partager le code de l’émetteur. Dans ce schéma nous nous trouvons face à la première distinction entre la forme et le sens. Cette distinction forme / contenu a permis en même temps de prendre conscience, comme le signale Patrick Charaudeau dans le Dictionnaire de l’analyse du discours, du fait que la communication humaine ne s’établit pas exclusivement à l’aide de signes verbaux oraux ou écrits mais qu’elle se sert aussi d’éléments non-verbaux (non- linguistiques) pour atteindre son but. Elle utilise ainsi des gestes, des symboles, des mimes, etc. qui, d’ailleurs peuvent remplacer les signes linguistiques. La théorie de l’information à tout de même été critiquée par plusieurs raisons: - Selon cette théorie, l’émetteur ne tient pas compte des réactions de son interlocuteur lors de la communication, il s’agit d’un processus unidirectionnel, ce qui est faux. - Le récepteur interprète le message sans aucun problème, il découvre le sens voulu par l’émetteur de façon presque automatique ou mécanique, or, nous le savons bien, le langage –le code- est très rarement univoque et transparent. - Finalement, la théorie de l’information présente la communication comme un simple échange d’informations. Si bien l’échange d’information est une partie importante de la communication; celle-ci est beaucoup plus riche. D’après la théorie de l’information, ce qui est communiqué à l’aide de ce processus que nous venons de décrire, ce sont des informations. Dans ce cadre de la théorie de l’information, Martinet affirme: «Il existe un rapport constant et inversement proportionnel entre la fréquence d’une unité et l’information qu’elle apporte, c’est-à-dire, en un certain sens, son efficacité: il tend à s’établir un rapport constant et inverse la fréquence d’une unité et son coût, c’est-à-dire, ce que représente d’énergie consommée chaque utilisation de cette unité». plus une unité est utilisée ou prévisible, moins elle nous fournira de l’information. L’information est mesurée en Bytes qui oscillent entre zéro (0) et un (1). Ainsi, une information tout à fait nouvelle et surprenante, parce qu’elle n’était pas prévisible, constituerait un byte d’information tandis que quelque chose que nous savons déjà et que l’on nous répète ne contiendrait aucune information, soit zéro bytes. On appellera information tout ce que nous apprenons lors d’une conversation, ou autres contextes où nous sommes exposés à des messages. Au cours de la communication d’un message plusieurs éléments tels que des interférences qui perturbent le réseau de téléphone, un camion qui passe à côté de l’endroit où nous sommes en train de parler, une tache noire sur le papier que nous sommes en train de lire, etc. peuvent diminuer la quantité d’information transmise. Tous ces éléments reçoivent dans la théorie de la communication le nom de bruits. Tout ce que l’émetteur fait pour surmonter les bruits qui secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com perturbent la transmission intégrale de son message, par exemple monter son ton de voix, souligner ce qu’il considère le plus important, répéter ce qu’il pense qui n’a pas été entendu, etc… constitue ce que uploads/Management/ fr-tema-4.pdf

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Dec 19, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1514MB