Université ibn tofail Ecole nationale de commerce et de gestion Kenitra Exposé
Université ibn tofail Ecole nationale de commerce et de gestion Kenitra Exposé sou le thème : La gestion du risque de change Présenter par : El qouns Meryem Alioui Imane Bouramdane Widad Encadré par : Mr. Rguibi Khalid Année universitaire : 2019 /2020 Plan Introduction Partie I : Notion du risque du change 1. La naissance du risque de change 2. L’identification de risque de change 3. Le choix de la devise de facturation Partie II : le cadre de la gestion du risque / 1. Le concept de position de change 2. Les objectifs fondamentaux de la gestion du risque de change 3. Les niveaux de gestion du risque de change Partie III : les techniques de la gestion du risque 1. Les moyens de couverture interne La compensation des flux Le termaillage Le maillage Les clauses de changes contractuelles Les swaps de devises 2. Les méthodes externes de couverture a) La couverture du risque par les techniques bancaires Le change à terme L’emprunt et l’avance en devises Les options sur devises les produits dérivés b) Les produits d’assurance La couverture du risque en période de négociation L’assurance change contrat Conclusion Introduction L’internationalisation des activités de l’entreprise à des incidences diverses sur les flux de trésorerie liés aux différents cycles d’opération. Une entreprise qui exporte ou qui importe subit un nouveau type de risque, le risque de change, dans la mesure ou les flux de trésorerie induits par ces opérations sont libellées dans une monnaie étrangère, dont la valeur exprimée en monnaie nationale fluctue avec le temps. Les entreprises développent aussi des activités internationales en investissant à l’étranger ou en faisant appel à des financements internationaux. L’évaluation de la rentabilité et des coûts doit prendre en considération les fluctuations de la monnaie de facturation et le risque de change qui en découlent. Les entreprises doivent de plus en plus faire face à une forte volatilité qui peut altérer sensiblement leurs marges bénéficiaires. Une position de change peut engendrer des pertes de change qui dévorent les marges des entreprises. Dès lors, gérer le risque de change de manière optimale devient une nécessité et impose aux intervenants de connaître les différentes techniques de couverture. Toute entreprise a l’ambition de minimiser au maximum les risques de change, cela nécessite la mise en place des actions servant de base à mieux gérer le taux de change. Cette entité aura le choix en fait entre couvrir ou ne pas couvrir le risque de change. Cependant, le risque de change existe toujours car il n’est possible de connaître avec certitude aujourd’hui la contrepartie en dirhams des flux en devises futurs, les prévisions peuvent se révéler fausses. Alors la problématique qui ne pousse à faire cette étude est : comment se prémunir contre le risque de change ? Partie I : Notion du risque de change : 1) La naissance du risque de change La position de change : La notion du risque de change est fortement liée à la notion de position de change. Elle correspond à la différence entre les devises possédées (ou à recevoir) et les devises dues (ou à livrer). Ainsi si les dettes l’emportent sur les créances, on dit que la position est courte (sbort), à l’inverse on dira que la position est longue (long). Risque de change et exportations : Lorsqu’un exportateur fait des propositions de prix ou présente un devis libelle en devises étrangères, il se trouve en risque aléatoire de change car il ne sait pas si un contrat commercial va naître suite à cette proposition. Il en est de même lorsque l’entreprise pratique la vente à l’export sur catalogue, elle se trouve en risque aléatoire de change tout au long de l’année. Après la phase d’offre et de négociation, en cas d’accord, un contrat commercial est signé entre les deux parties. A partir de ce moment, l’exportateur se trouve en risque économique de change. Soit, il ne se protège pas du risque de variation de change. La perte éventuelle de change peut remettre en cause la profitabilité voire l’équilibre financier de l’opération commerciale. Risque de change et importations : Lorsqu’une entreprise importe des produits semi-ouvrés ou des matières premières, libellés en devises, elle doit gérer son risque de change entre la datte de facturation et la date de règlement. Si les produits importés rentrent dans la production de produits finis, destinés, par exemple, à l’exportation, une mauvaise gestion du risque de change import peut provoquer une augmentation du coût de revient et donc une perte de compétitivité à l’export. 2) L’identification du risque de change : Le risque de change ne naît pas seulement au moment où s’effectue une transaction commerciale ou financière libellée en devise étrangère. Appréhender la nature et la date de l’exposition au risque de change n’est pas facile ; la date à partir de laquelle l’entreprise se couvre reste quelque peu arbitraire. En effet, l’entreprise pourrait se considérer en risque de change dès la signature du contrat, ou encore avant qu’il y ait un enregistrement comptable. L'entreprise doit tenir compte de l'entrée en risque de change bien avant la connaissance exacte de la teneur du contrat. La gestion du risque peut se réaliser dès l'émission de l'offre ou du catalogue des marchandises proposées dans le cas d'opérations d'exportation, ou de la commande dans le cadre d'activités d'importation (schéma 1). Toutefois, tenir compte du risque de change le plus tôt possible ne signifie pas se couvrir systématiquement, mais gérer activement son risque. La date retenue peut varier d’une entreprise à l’autre ou au sein de la même firme selon que le risque de change est certain ou incertain : Certain : Un risque de change certain est constaté à la conclusion d’un contrat irrévocable, dans une monnaie autre que la monnaie nationale, fixant le montant et la date de l’opération. Incertain : Un risque incertain est lié aux opérations dont la réalisation est probable. L’entreprise se trouve confrontée au risque incertain lors d’un appel d’offre en monnaie étrangère. En répondant à cet appel d’offre en devise étrangère, l’engagement de réalisation n’est pas irrévocable. L’entreprise est exposée à un risque de change conditionnel : elle ne se retrouvera véritablement en risque que si elle est retenue pour la réalisation de l’engagement. 3) Le choix de la monnaie de facturation : La monnaie de facturation est la devise dans laquelle sera libellé le contrat d’achat ou de vente. Les parties au contrat, qui ont la liberté de choisir cette monnaie de facturation, peuvent choisir une devise plutôt qu’une autre afin de minimiser le risque de change. De nombreux paramètres peuvent influencer le choix de la devise durant la négociation commerciale tels que : Monnaie de référence de l’acheteur compte tenu de la relation entre sa devise locale et le dollar par exemple Devise des recettes export de l’acheteur Financement en devise possible à des conditions plus avantageuses Monnaie de références des achats du vendeur (ou des intrants…) ainsi des exportateurs français qui ont des coûts de production ou des coûts d’achat en USD pourront préférer facturer en USD plutôt qu’en euro Les avantages et inconvénients de la facturation en euros et en devises étrangères : Facturation en monnaie nationale Facturation en devises étrangères Avantages Le risque de change est inexistant : Le vendeur connaît le Montant exact de l’encaissement dès la conclusion du contrat La facturation en monnaie nationale offre des facilités au niveau comptable Les opérations avec l’étranger sont comptabilisées comme des opérations nationales. L’entreprise peut éviter une réduction potentielle de sa marge bénéficiaire suite à une évolution défavorable des cours de change L’acheteur peut comparer plus aisément les prix entre plusieurs offres. Dans certaines devises, des financements sont possibles à des taux attractifs (actuellement le JPY et le CHF) La facturation en devises donne une image de professionnalisme. La concession d’une facturation en devises peut donner la possibilité de négocier d’autres aspects financiers importants du contrat. L’entreprise exportatrice peut espérer une évolution favorable des devises. Inconvénient s Il y a transfert du risque de change sur l’acheteur, élément qui peut bouleverser le rapport de force dans la négociation. Le vendeur peut subir une perte potentielle liée à une évolution favorable de la monnaie de facturation. Une tarification en monnaie nationale est souvent accompagnée de clauses d’indexation rendant la protection illusoire. Une politique de gestion du risque de change devra être mise en place. La facturation en devises apporte des lourdeurs comptables, les comptes clients se présentant en devises. La marge commerciale nette pet se réduire suite à une variation des cours de change défavorable ou encore au coût de la protection de change Partie II : Le cadre de la gestion du risque 1) Le concept de position de position de change : On appelle position de change (PCH) d’une devise, à une date donnée, la somme algébrique Suivante : La position de change mesure l’exposition instantanée de l’entreprise sur la devise considérée. Les trois types de position de change PCH=0 Position de change uploads/Management/ gestion-de-risque-de-change-final.pdf
Documents similaires
-
14
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 06, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.2438MB