Projet de fin d’études La gestion du risque de change GESTION DU RISQUE DE CHAN

Projet de fin d’études La gestion du risque de change GESTION DU RISQUE DE CHANGE Projet de fin d’études : Elaboration du projet : Mlle. Hanane MACHKOUR & Mlle. Fatima Ezzahra CHAOUI Encadrement du projet : M. Esskalli Anné universitaire : 2010/2011 Projet de fin d’études La gestion du risque de change 5 Introduction Partie I : identification et gestion du risque de change Section 1 : notion du risque de change Chapitre 1 : naissance du risque de change 1) Définition 2) position Chapitre 2 : catégories et typologie du risque de change 1) Catégories 2) typologie Section 2 : les techniques de gestion du risque de change Chapitre 1 : techniques de gestion interne 1-1 -Le règlement au comptant 1-2 -Ouverture d’un compte en devise à l’étranger 1-3 -Choix de la devise de facturation 1-4 -Affacturage 1-5 -Compensation 1-6 -Termaillage 1-7 - Clauses monétaires dans le contrat Chapitre 2 : techniques de gestion externe 2-1-Change à terme 2-2-Swap de change 2-3-Option de change Partie II : Techniques de couverture du risque de change en pratique Section 1 : présentation de la société et le service concerné par la gestion du risque de change Chaitre1 : présentation de la société Chapitre 2 : présentation du service concerné Plan : Projet de fin d’études La gestion du risque de change 6 Section 2 : la gestion du risque de change au sein du service Chapitre 1 : la gestion interne Chapitre 2 : la gestion externe Conclusion Projet de fin d’études La gestion du risque de change 7 Avec la libération de l’économie mondiale, les opportunités d’échanges internationaux se sont multipliées et l’activité économique devient de plus en plus orientée vers l’international. Ainsi, la globalisation ou la mondialisation s’est caractérisée par l’entrée dans le marché international de nouveaux acteurs (grandes entreprises privées et étatiques, les banques, etc.…). Ces derniers se lancent dans ce marché étranger, en exportant leurs biens et services ou à l’inverse, en important les produits dont elles ont besoin. L’internationalisation de leurs activités, se traduit également par des emprunts ou des prêts en devises ainsi que des investissements à l’étranger. Toutes ces activités se heurtent à de nombreuses difficultés liées entre autres, aux fluctuations des cours des devises impliqués par la réalisation de ces transactions. Les variations des taux de change, résultant des ces fluctuations, pénalisent ainsi les opérateurs économiques, en influant sur leurs flux de trésorerie lorsqu’ils sont libellés en devises étrangères. Si une entreprise s’engage à vendre ou à acheter des biens ou des services dans une devise étrangère et que le taux de change fluctue entre la date de l’accord et la date de paiement, le bénéfice global de l’entreprise sur une opération, risque de chuter. Par ailleurs, l’opérateur économique doit se doter de moyens de performance et d’adaptabilité et ce, pour faire face à la concurrence aussi bien nationale qu’internationale. Ceci exige des changements profonds dans leurs méthodes de gestion et d’organisation au fur et à mesure que le progrès s’accélère et que la concurrence devient de plus en plus rude. C’est dans ce contexte international que se place notre étude qui consiste à traiter les différents instruments de couverture du risque de change généré par les éventuelles fluctuations des taux de change. Pour ce faire, nous allons donner dans une première partie un aperçu global sur la notion du risque de change et son identification avec une présentation des différentes techniques pratiquées pour sa couverture, puis nous consacrerons la deuxième partie à l’aspect pratique du sujet et qui porte sur une étude de cas du système de couverture du risque de change et de ses instruments, adoptées par l’Office Chérifien des Phosphates. Projet de fin d’études La gestion du risque de change 8 Chapitre I : Notion du risque de change Section 1 : Naissance du risque de change 1) Définition : Une entreprise est en risque de change dès lors qu’elle est engagée dans une opération commerciale (import-export) ou financière (prêt-emprunt) libellée dans une autre monnaie que sa monnaie nationale. L’entreprise importatrice est exposée au risque de change dès la passation de la commande. Son risque disparaît au moment du règlement de sa dette. De même un exportateur est exposé au risque de change dès l’émission de l’offre. Son risque devient réel à la signature du contrat. Le risque de change est donc lié au cours appliqué pendant une période donnée.  Exemple d’explication : 1/06/2010 un importateur marocain a passé une commande de marchandises à un fournisseur français pour une valeur d’EUR 100 000, payable à 3 mois. Le 1/06/2010, le cours de l’euro est de 11 MAD. Le 1/09/2010, trois (3) cas sont envisageables : - Baisse du cours de l’EURO : si par exemple le cours passe à 10,5 MAD, la dette de l’importateur passe de 1.100.000 à 1.050.000 MAD soit une diminution de 50.000 MAD. Cet importateur a ainsi réalisé un gain de change de 50.000MAD. - Stagnation du cours de l’EURO : Compte tenu du fait que le cours de change n’a pas connu de variation, la dette est restée à son niveau initial et donc l'importateur réglera 1.100.000 MAD, somme équivalente à celle prévue lors de la passation de la commande et donc il n’y a ni gain ni perte. - Augmentation du cours de l’EURO : Si le cours, à l’inverse s'établit le 01/09/N à 11,4 MAD. La dette de l'importateur enregistrera une hausse de 40.000 MAD passant de 1.100.000 MAD à 1.140.000 MAD, soit une augmentation de 40.000 MAD à régler en plus considéré comme une perte de change. 2) Position de change : La position de change d’une entreprise est un inventaire de toutes ses opérations comptables en devises avec l'étranger (importations et exportations). Elle est liée à ses avoirs et ses dettes exprimés en devises. Elle est formée des créances sur clients, des dépôts en devises, des achats ou ventes à terme et des dettes fournisseurs, ... comme cela est illustré dans le tableau ci après : Offre : risque potentiel Commande : risque réel Livraison : risque réel Règlement : risque dénoué Projet de fin d’études La gestion du risque de change 9 www.eur-export.com Il résulte de ce tableau qu’à une date fixe, l’entreprise dispose d’un stock en dollar de 90 dont la valeur exprimée en euro est de 86,22 qu’elle utilisera pour ses besoins commerciaux et financiers. La position peut être : - Ouverte si le montant des avoirs est différent du montant des dettes (cas du tableau). - Fermée si le montant des avoirs est égal au montant des dettes (cas rare). La position de change est dite longue lorsqu’une entreprise a un risque à l’export (le montant des avoirs est supérieur au montant des dettes). A l’inverse, la position est dite courte quand l’entreprise est en face d’un risque à l’import. Pour valoriser les opérations déterminant la position de change, les cours à prendre en compte sont : le cours du jour de l’entrée en risque (ordre, commande, facture,…) ; le cours à terme ; le cours du prêt ou de l’emprunt en devises. Section 2 : Catégories et typologie du risque de change 1) Catégories : Le risque de change ne naît pas seulement au moment où la comptabilité enregistre une écriture, ce qui correspond à un risque comptable. Dans de nombreux cas, il naît en amont, c'est-à-dire avant même qu'il soit reconnu par la comptabilité. On peut distinguer plusieurs étapes dans l'existence du risque de change, ce qui entraîne des risques de change de nature différente notamment : Libellé des opérations Montant (en 1000 USD) Cours USD/EUR lors de l'opération Valeur AVOIRS Créances détenues sur des tiers 150 0,8652 129,78 Dépôts ou prêts en devises 50 0,9710 48,55 Achats à terme 70 0,9210 64,47 (a) Total avoirs valorisés au cours moyen 270 0,8992 242,80 ENGAGEMENTS Dettes clients 5 0,8715 4,36 Emprunts en devises 40 0,8856 35,42 Vente à terme 135 0,8652 116,80 (b) Total engagements valorisés au cours moyen 180 0,8699 156,58 (a) - (b) Position nette 90 - 86,22 Projet de fin d’études La gestion du risque de change 10 1-a- le risque de change aléatoire : Il est aléatoire, lorsqu'il n'y a pas d'engagement ferme ou définitif de la part des deux contractants. C'est par exemple le cas de la préparation d'un catalogue ou de la préparation d'une soumission à un appel d'offre. 1-b- le risque de change conditionnel : Il est conditionnel, lorsqu'il n’y a pas un engagement irréversible de la part d'un partenaire mais que l'autre partenaire n'a pas encore manifesté sa volonté. La réalisation de l'engagement demeure encore incertaine, car soumise à la condition que l'autre partenaire accepte (risque conditionnel ou optionnel). 1-c- le risque de change réel ou certain : Il est certain ou réel lorsqu'il résulte de deux engagements irréversibles et réciproques d'une part de l'exportateur et d'autre part, de l'importateur. Il devient certain ou réel lors de la signature d'une commande, ou lorsque la réponse à un appel d'offre est positive. 2) typologie : 2-a-Risque de change uploads/Management/ gestion-du-risque-de-change-machkour-hanane-chaoui-fatimaezzahra.pdf

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  • Publié le Aoû 15, 2021
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