Plan Introduction Contexte I. Les Principes de l’école néoclassique 1. Maximisa
Plan Introduction Contexte I. Les Principes de l’école néoclassique 1. Maximisation du profil 2. Décentralisation 3. L’éventail de subordination 4. Direction par objectif 5. Le contrôle, l’autocontrôle, et le principe d’exception 6. La compétitivité et la motivation II. Les théoriciens de l’école néoclassique 1. PETER FERDINAND DRUCKER 2. ALFRED PRITCHARD SLOAN 3. OCTAVE GELINIER Conclusion Audit et Contrôle de Gestion Développement des Organisations INTRODUCTION En dépit de certaines apparences, on ne peut en aucune manière parler de révolutions, ni même de simple évolution, à propos des conceptions successives de l’entreprise. Plutôt que d’une suite séquentielle d’étapes ; c'est-à-dire d’un processus d’enveloppement total ou partiel d’une doctrine par la suivante. Chaque mouvement s’est développé en réaction contre celui qui le précédait, sans en intégrer quelque partie et s’est effacé devant celui qui le suivait selon un processus analogue. Les théories émanent de l’expérience vécue ou de sources intellectuelles et techniques extérieures à l’entreprise. Elles ont souvent limité leur domaine à tel secteur fonctionnel, tel approche qualitative ou quantitative. Leur répartition peut se faire selon les secteurs de l’entreprise ou suivant leurs sources d’inspiration. L’école néoclassique des organisations; qui ne fait pas exception de cette règle générale; correspond à un mouvement empirique qui se développe à la fin de la seconde guerre mondiale. Comme son nom l’indique, l’école néoclassique s’inscrit dans le cadre défini par les classiques : d’une part, son approche est empirique, dans la mesure où les principaux auteurs conceptualisent des théories à partir de multiples expériences réalisées au sein d’une activité de conseil en management. D’autre part, elle adopte une attitude pragmatique car les tenants de cette école considèrent leur science comme le fait de l’expérience, et se proposent quelque fois d’en tirer des généralisations ; mais le plus souvent l’objectif de ces généralisations est de transférer cette expérience aux praticiens et aux étudiants de management (Les hypothèses de base de l’école néo classique). Cette école a conservé l’idée de l’école classique que la science de l’organisation doit aboutir à formuler des principes clairs, praticables, valables pour toute organisation. Citons parmi les membres les plus éminents du mouvement néoclassique : Peter Ferdinand Drucker, Alfred P. Sloan et Octave Gélinier, ces auteurs ont cherché à intégrer les nouveaux besoins des firmes dans leurs analyses : répondre à l’évolution des besoins des consommateurs, faire évoluer la fonction marketing, tenir compte des changements sociaux et ils ont particulièrement travaillé sur le rôle de la direction générale, sur la fonction de management ainsi que sur des structures organisationnelles. L’essentiel de notre exposé consistera à aborder l'école néo classique en théories des organisations afin d’en connaître les apports fondamentaux de chaque auteur et de dégager ce qui les oppose ou les rapproche, ainsi de traiter les différents principes de cette école. L’école néoclassique 2007/2008 2 Audit et Contrôle de Gestion Développement des Organisations CONTEXTE Le second conflit planétaire et ses conséquences ont en effet largement bouleversé la pensée et l'action humaines. Ce sont d'abord sur un plan géopolitique, les alliances fluctuantes entre blocs: le pacte germano-soviétique, puis son éclatement, la séparation du monde en deux blocs parallèlement à l'émergence de la puissance économique du Japon, l'indépendance progressive, dans la douleur ou dans la guerre, des anciennes colonisations. Sur le plan scientifique, les travaux d'Einstein ont mis en évidence la relativité. D'un point de vue économique, la reconstruction permet peu à peu l'émergence du bien-être "général" et de la société de consommation, mais les rôles sont repartis de façon plus floue, les richesses ne se concentrent plus aux mains des familles mais d'entreprises. Tout devient "relatif", on cherche de nouveaux dogmes, de nouveaux cadres de référence pour s'y conformer, mais ceux-ci s'axent beaucoup plus sur l'opportunisme, ils dépendent des conditions. La conscience du besoin d'un idéal planétaire émerge avec les luttes entre blocs idéologiques, l'homme apparaît comme partie intégrante de son environnement à l'apogée de l'ère industrielle. Les recherches en matière de l'organisation, partie prenante de ce mouvement d'ensemble, tentent aussi de trouver une voie pour maîtriser l'incertitude naissante et pour se donner de nouvelles règles. L'école néoclassique illustre cette démarche, que l'on peut caractériser à travers cette phrase: "il n'existe pas d'organisation meilleure que les autres, mais toutes ne sont pas aussi efficace".1 1 PROBST, BRUGGIMANN, MERCIER, RAKOTOBARISON « Organisation et Management : guider le développement de l’entreprise » tomme 3, les éditions d’organisation 1992. L’école néoclassique 2007/2008 3 Audit et Contrôle de Gestion Développement des Organisations I. Les principes de base de l’école néo-classique2: Le mouvement empirique s’appuis sur six grande postulats à l’origine des “principes d’action pour le management” à savoir: 1. le principe de la maximisation du profit Le concept de profit est débarrassé de toute connotation idéologique de l'argent. Le profit est avant tout une garantie de survie, et les réserves qu’il permet de constituer contre les aléas de plus en plus nombreux de la vie économique actuelle assurent à cette organisation sociale la sécurité qui lui est indispensable pour envisager l’avenir. Ce n’est qu’après avoir assuré cette sécurité que le profit contribue au développement de l’entreprise, par autofinancement ou attraction de capitaux. Le personnel bénéficie de l’expansion qui en résulte à travers la hausse des rémunérations et le jeu des promotions. Le profit n'est pas une fin en soi, mais un facteur essentiel de survie et de développement de l'entreprise. Le principe de maximisation a servi de base au concept de centre de profit, développé par Sloan, à partir des sections autonomes déjà connues dans l'industrie. Il conduit à l'élaboration d'unités autonomes disposant chacune de son équipement et son organigramme Line et de son support Staff. 2. Le principe de décentralisation D'après Drucker, le principe de maximisation du profit implique la décentralisation des responsabilités vers le bas et la départementalisation par produits. De ça fait, la prise de décision doit se situer au niveau le plus bas, compatible avec la collecte de toute l‘information nécessaire et utilisable. Mais tenant compte de l'impossibilité de la collecte de cette dernière; toute l'information nécessaire; de façon exhaustive, aussi les connaissances acquises au cours d’un apprentissage permettent la réduction des lacunes par le risque, que l'école néo-classique va adopter une structure plate et des centres de décision proches de base. Aussi l'école préconise une formation au niveau de base. 3. L’éventail de subordination Dès que la majeure partie de l’information décisionnelle n’a plus à remonter l’organigramme, un notable allégement des communications peut être réalisé, les conséquences suivantes en découlent: Le chef, décharge de toute supervision technique détaillée peut embrasser, d’un coup d’œil, des activités hétérogènes. Le “span” est élargi et la structure peut être étalée, Le chef hiérarchique peut se consacrer à sa véritable mission, qui est d’élaborer les objectifs et de prévoir les aléas. 2 BRUNO LUSSATO, "Introduction critique aux théories d'organisations", Edition DUNOD 1992, pp: 86-92 L’école néoclassique 2007/2008 4 Audit et Contrôle de Gestion Développement des Organisations 4. La direction par objectifs L'entreprise est divisée en centres autonomes de gestion. Cette autonomie doit être assurée et on doit la rendre réelle, en laissant libres les responsables de toutes les décisions qui relèvent de leur compétence. Cette liberté nécessite un renforcement de lien d'intégration. Les nécessités des lies d'intégration conduisent à une distinction entre les objectifs principaux et secondaires. Les objectifs secondaires concernent les centres autonomes, alors que les objectifs principaux déterminent les différentes structures de bases, ainsi que leur charte commune. Intégrer, c'est donc faire reconnaître les objectifs principaux dictés par l'intérêt général et faire accepter l'arbitrage permanant des niveaux supérieurs, qui possèdent une vue d'ensemble suffisante pour élaborer ces objectifs principaux. La combinaison du principe de décentralisation et hiérarchisation d’objectif clairement définies créent un “style de commandement ”original. La forme de management qui en découle est nommée "direction par objectif. 5. Le contrôle, l’auto-contrôle et le principe d’exception Les unités décentralisées doivent être autonomes. Mais cette décentralisation des responsabilités doit être aussi contrôlée, chose qui peut apparaître d'un premier coup contradictoire. Mais si on accepte que le contrôle soit le complément naturel de la décision, on peut très bien imaginer un mode de contrôle compatible avec l'indépendance des unités décentralisées. Ce qui signifie que les unités autonomes doivent assurer elles-mêmes le contrôle de la réalisation des normes dérivant des objectifs prédéterminés, tout en rendant régulièrement des comptes à la hiérarchie, qui n’intervient qu’en cas de dysfonctionnements ou d’exceptions (résultats anormaux, incapacité temporaire du chef d’unité autonome d'atteindre les objectifs fixés…). Dans la doctrine néoclassique, la répartition des décisions se fait par degré d’étendue spatiotemporelle, les échelons supérieurs se chargeant des décisions relatives à des secteurs d’autant plus larges de l’entreprise, et à un avenir d’autant plus lointain que l’on s’élevé dans la pyramide hiérarchique, l’intervention dans les taches d’un niveau inférieur étant exceptionnelle. 6. la compétitivité et la motivation La motivation par compétitivité est un principe admis par les auteurs néoclassiques qui mettent l’accent sur la nécessité d’aider les acteurs de l’entreprise à réaliser leurs ambitions dans la structure. Si les classiques ont limité les motivations de l'homme à une gamme très restreinte; à savoir, peur uploads/Management/ i-les-principes-de-l-x27-ecole-neoclassique.pdf
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- Publié le Mai 03, 2021
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