Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Pédagogie Universitaire Objectifs  Objectif général: Une préparation pédagogiq

Pédagogie Universitaire Objectifs  Objectif général: Une préparation pédagogique à la profession d’enseignant universitaire  Objectifs spécifiques: Une familiarisation avec le discours et les problématiques de la Pédagogie Universitaire Une préparation à la posture de «Praticien Réflexif » Programme Proposition de 5 domaines: 1) Pédagogie Universitaire Quels domaines d’intérêt? Quel intérêt? 2) Enseignant-chercheur Quel statut? métier ou profession? Quel développement pédagogique? Quelle professionnalisation pédagogique? 3) L’apprentissage Comment on apprend? Quels modèles? Quelles théories? Quels modes d’apprentissage? Quelle motivation? 4) L’enseignement Comment enseigner? Quelles méthodes? Quelles techniques? L’APPRENTISSAGE Comment on apprend? Quels modèles? Quelles théories? Quels modes d’apprentissage? Quelle motivation? I. Le Behaviorisme « Théorie du comportement » I.1 Introduction  Le terme « behaviorisme » vient de la langue anglaise, où « Behavior » signifie « comportement », c'est-à-dire la façon de se comporter, de se conduire, de fonctionner. En français, on parlera de «comportementalisme» ou Théorie du comportement.  Dès le début du 20ème siècle, John Watson (1913) s’insurgeait contre la conception de la psychologie comme la science qui visait à étudier les événements mentaux. Il pose comme principe le fait que les mécanismes de pensée ne peuvent pas être soumis à la preuve scientifique: il considère le cerveau comme une « boîte noire ». Il proposait plutôt que la psychologie soit une science du comportement (car les comportements sont observables) dont l’objectif de découvrir des principes, des règles et des lois du comportement humain. 6 I.1 Introduction  Méthodologie de la psychologie expérimentale behavioriste 7 Input =Stimulus Output =Réponse = Comportement observable CERVEAU I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.1 Expérience de Ivan PAVLOV (1848-1936)  Expérience menée en 1903 et Prix Nobel en 1904 8 une boulette de viande fait saliver un chien naturellement, par réflexe, mais si la viande offerte au chien est précédée à chaque fois par un son de cloche, ce dernier se met à saliver dès qu’il entend le son de cloche. Liaison entre deux stimuli: un stimulus inconditionnel (par nature: la boulette de viande) et un stimulus conditionnel (le son de cloche: tout seul, il ne produit pas la salive)  Loi d’extinction: disparition du conditionnement si absence du stimulus inconditionnel I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.2 Expérience de John WATSON (1878-1958)  Watson est le fondateur du behaviorisme Expérience sur un enfant de 11 mois (publiée 1920) : problème d’éthique  Expérience: le petit Albert et le rat blanc Albert est un jeune enfant de 11 mois qui n’a pas peur du rat, mais Watson faisait retentir soudainement un bruit très fort à chaque fois qu’Albert touchait au rat. Etant donné qu’Albert sursautait de frayeur par le bruit, il est rapidement devenu conditionné à avoir peur du rat. 9 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.2 Expérience de John WATSON (1878-1958)  Partant de l’expérience de Pavlov sur les animaux et cette expérience du petit Albert, John Watson a développé la théorie du conditionnement classique (ou conditionnement répondant ou stimulus-réponse ou conditionnement simple ou conditionnement de type 1 ou conditionnement pavlovien )  Question: Donnez des exemples de conditionnement classique que vous avez vécus ou observé dans votre entourage. 10 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.2 Expérience de John WATSON (1878-1958)  Watson a écrit, en 1924, dans son livre « Behaviourism » : « Donnez-moi une douzaine d’enfants en bonne santé, bien constitués, et laissez-moi libre de les éduquer selon ma propre approche. Je vous garantis que, en les prenant au hasard, je les formerai de manière à en faire un spécialiste de mon choix : médecin, juge, artiste, commerçant, et même mendiant ou voleur, tout ceci, indépendamment de leurs talents, penchants, tendances, aptitudes, ainsi que de la profession et de la race de leurs ancêtres. » Watson a passé ses dernières années dans une vie solitaire dans une ferme dans le Connecticut. Peu de temps avant sa mort, il a brûlé beaucoup de ses papiers et lettres personnelles inédites. 11 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.3 Expérience de Edward Thorndike (1874-1949) Expérience sur l’intelligence des animaux (1898): 12 On enferme un chat affamé (qui a faim) dans une cage où il doit découvrir le mécanisme qui lui permet de se libérer et d'accéder à la nourriture. Après chaque réussite, le chat est remis dans la cage et on mesure le temps qu’il met pour réussir de nouveau à ouvrir la cage. I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.3 Expérience de Edward Thorndike (1874-1949) Expérience sur l’intelligence des animaux (1898): 13 Résultats:  Le chat se déplace dans la cage sans stratégie ou sans but apparents puis découvre par hasard l'action qui lui apporte la solution  Après plusieurs essais, il sait comment obtenir de la nourriture et sort de plus en plus vite de la cage. Conclusion:  Le chat n’est pas intelligent: il découvre la solution par hasard  l’erreur diminue la probabilité de l’émission de la réponse qui l’a engendrée (le chat élimine graduellement les réponses incorrectes): on apprend aussi de ses erreurs. C’est l’apprentissage par essais et erreurs. I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.3 Expérience de Edward Thorndike (1874-1949) De ses expériences, Thorndike a développé deux lois d’apprentissage: Loi de l’effet (1913): l’apprentissage s’effectue par essais et erreurs et se renforce par les récompenses positives. la probabilité qu’un comportement se reproduise dépend des conséquences qui y sont associées: une réponse est plus susceptible d'être reproduite si elle entraîne une satisfaction pour l'organisme et d'être abandonnée s'il en résulte une insatisfaction. Situation Réponse Conséquence Stimulus Question: donnez un exemple d’application de la loi d’effet 14 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.3 Expérience de Edward Thorndike (1874-1949) Loi de l’exercice: la répétition d'une réponse conditionnée renforce le lien entre le stimulus et la réponse.  Il y’a production d’une association ou connexion entre le stimulus et la réponse: c’est le phénomène de l’associationnisme ou du connexionnisme stimulus- réponse.  Question: Donner un exemple d’application de la loi de l’exercice 15 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904- 1990) 16 Boîte de Skinner:  Conçue par Skinner: début des années 1930 Plusieurs possibilités d’expérimentation: plusieurs combinaisons commandées de stimulis possibles(deux lumières, un haut parleur, un bouton poussoir, chocs éléctriques I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904-1990)  Exemple 1: le rat pèse sur le levier = Réponse (R) = comportement il reçoit de la nourriture = Stimulus (S): Ajout d’un Stimulus positif (+S+) il augmentera la fréquence de son comportement Conditionnement par Renforcement positif: Augmentation de la fréquence du comportement par ajout d’un stimulus positif  Exemple 2: Le rat reçoit des chocs électriques venant du plancher Il pèse sur le levier = (R) Les chocs s’arrêtent = S : Retrait d’un stimulus négatif (–S –) Il augmentera la fréquence de son comportement Conditionnement par Renforcement négatif: Augmentation de la fréquence du comportement par retrait d’un stimulus négatif 17 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904-1990)  Exemple 3: Le rat pèse sur le levier = R Il reçoit une décharge électrique = S : Ajout d’un stimulus négatif (+S –) Il diminuera la fréquence de son comportement Conditionnement par Punition positive: Diminution de la fréquence du comportement par ajout d’un stimulus négatif Exemple 4: Le rat pèse sur le levier = R Sa nourritue disparait = S : Retrait d’un stimulus positif (–S +) Il diminuera la fréquence de son comportement Conditionnement par Punition négative: Diminution de la fréquence du comportement par retrait d’un stimulus positif 18 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904-1990)  Conclusion: 1) Renforcement positif = Ajout d’un S+ = (+S+) Renforcement négatif = Retrait d’un S– = (–S–) Renforcement (+ ou -) = augmentation de la fréquence du comportement 2) Punition positive = Ajout d’un S– = (+S–) Punition négative = Retrait d’un S+ = (–S+) Punition (+ ou -) = Diminution de la fréquence du comportement 3) Exctinction = absence de renforcement et de punition 19 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904- 1990)  Skinner a appelé ce type de conditionnement: Le conditionnement opérant ou instrumental ou de type II Le comportement opérant est identifié par des changements qu’il « opère » dans le milieu 20 I.2 Apport de la psychologie expérimentale I.2.4 Expérience de Burrhus SKINNER (1904-1990)  Exercice 1: A chaque fois qu’un enfant pleure, sa mère le prend dans ses bras et il s’arrête de pleurer. Quelle est la réponse R (comportement) et quel est le stimulus? Quel type de conditionnement?  Exercice 2: Des enfants crient et cherchent à attirer l’attention de leur mère. Elle les ignore et ils arrêtent de pleurer. Mêmes questions? 22 EXERCICE 3 Bachir, un étudiant universitaire de première année désire recevoir une bonne note au contrôle de mi-session du cours de mathématiques. Pour ce, il travaille très fort et fait tous les exercices proposés par son professeur. En recevant sa copie d’examen corrigée, il constate que ses efforts ont porté fruit puisqu’il uploads/Management/ l-x27-apprentissage.pdf