L’école Néo-classique Préparé par : OUCHRAA Sokayna Roukaya Oumarou Seyni OU

L’école Néo-classique Préparé par : OUCHRAA Sokayna Roukaya Oumarou Seyni OUDGHIRI Nouhaila OUCHTITI Mohcine TARHZOUTI Hamza PIRO Mouad OUHALLA Ayman Plan : Introduction I. Octave Gélinier 1. Biographie de l’auteur 2. Apport a. La finalité humaine b. La concurrence II. Alfred Pritchard Sloan 1. Biographie de l’auteur 2. Apport 3. Les point de la stratégie développée à General Motors I. PETER FERDINAND 1. Bibliographie 2. Apports : La direction par objectif (D.P.O) Conclusion Sources Introduction II. Octave Gélinier 1. Biographie de l’auteur : *Préparé par OUCHRAA Sokayna C’est qui Octave Gélinier : Octave Gélinier, né le 9 novembre 1916 à Corbigny (Nièvre),était un économiste français, auteur, directeur puis président de la Cegos de 1950 à 1992. Ses thèmes de prédilection étaient le management, la compétitivité et la direction par objectif. C'est lui qui, avec son Secret des structures compétitives. Management ou bureaucratie ?, introduit le premier le concept et le mot « management » en France, en 1966. Octave Gélinier : Sa carrière : Octave Gélinier a étudié les sciences physiques et chimiques, l’économie et le droit. Il a commencé sa carrière dans un bureau d'études économiques, puis il a rejoint en 1947 l'équipe de la Cegos qui ne compte alors que quelques ingénieurs. Il a prit part à la création puis au développement de ce cabinet qui est devenu une référence française en termes de conseil aux entreprises et de formation. Il a assuré la direction de la Cegos pendant près de 40 ans et y resta actif en tant que Président d’honneur, jusqu'à son décès survenu le 20 août 2004. Au titre d’ingénieur-conseil, il s’est focalisé sur les problèmes variés qui se posent à des entreprises grandes ou petites. Et au cours de plusieurs missions d’études en Angleterre, aux États-Unis, puis au Japon, il a approfondit sa compréhension de certains aspects du "Management" moderne. Il a participé ainsi comme conseil de direction à l’élaboration des politiques et stratégies de nombreuses entreprises françaises et internationales. Bibliographie :  Octave Gélinier, Le secret des structures compétitives. Management ou bureaucratie ? Éditions Hommes et Techniques, 1966.  Direction participative par objectifs, Revue Hommes et Techniques, N° Spécial 281, 1968.  Morale de la compétitivité : leçons de Japon pour la France, 1981.  Fonctions et tâches de direction générale (réédition de 1963), Editions d'Organisation, 1991. 2. Apport de l’auteur : a. La finalité Humaine : *Préparé par OUCHRAA Sokayna Pour expliquer la finalité humaine de chaque entreprise, nous citons ce qui a été prononcé par cet humaniste : "aujourd'hui une entreprise ne peut être en accord avec son environnement que si elle poursuit explicitement des objectifs d'utilité sociale. " aussi bien à l'extérieur de l'entreprise (adéquation des produits aux aspiration des clients à prééminence de la demande), mais aussi à l'intérieur (satisfaction et motivation des salariés). En outre, Octave Gélinier trouve que l‘impact des relations humaines est prononcé particulièrement au niveau des moyennes entreprises, et il a exprimé cette idée au niveau d’un Article publié dans la magazine L’Entreprise 2005 . « Le style de gestion des moyennes entreprises n'est évidemment pas indépendant de la valeur des hommes. Il n'existe d'ailleurs aucune recette qui permette de gérer efficacement avec des hommes inadéquats. [...] Mais il apparaît clairement que, entre les mains d'hommes vigoureux et responsables, la moyenne entreprise constitue le meilleur cadre pour l'entrepreneuriat dynamique, créateur de richesses pour la nation. C'est dans ce cadre que les énergies humaines sont employées avec le plus d'efficacité pour le développement économique ». Afin d’atteindre l’objectif de la productivité, Octave Gélinier propose des solutions empirique qui poussent l’homme à améliorer son travail :  Intéressement collectif au résultat  Protection de l'emploi  Circulation de l'information  Instauration d'un dialogue social b. La concurrence : *Préparé par Roukaya Oumarou Seyni La concurrence entre les professions (définies comme entreprises du même secteur) par une explication en cinq points : Les critères de concurrence efficace « La concurrence efficace au sein d’une profession est celle qui permet d’y maximiser la vitesse de progrès, au service de l’intérêt général »19. La base évidente est qu’il faut plusieurs concurrents, qu’il existe un « concours » entre partenaires indépendants. Il est également nécessaire que le nombre critique ne soit pas dépassé afin de pas mettre en danger le « savoir-faire » du secteur, tout comme il est indispensable que la concurrence soit propice à l’évolution plutôt qu’à la standardisation des produits. Pour être réellement efficace, elle doit engendrer une pression généralisée sur tous les aspects de l’activité (pas seulement sur le prix mais également sur la qualité, le service, les délais…), mais surtout engager un processus de sanction et sélection : « la concurrence est efficace dans la mesure où ses conséquences sont assumées par les responsables de la direction de l’entreprise, comme un système d’éducation, de sanction, et finalement de sélection »20. les tares à extirper élément fragile, la concurrence ne subsiste qu’au prix d’un effort constant pour éliminer où tout du moins contrôler la « violence » ( comme les pillages organisés ), la fraude ( notamment au fisc ), la corruption, le monopole ( qui doit être rendu impossible, en faisant jouer la concurrence internationale ou en constituant une société d’Etat venant concurrencer ). Il faut également supprimer l’interdiction d’entrée (sauf pour des raisons spécifiques, les privilèges financiers et fiscaux, et les ententes déloyales : les prix doivent être fixés par le marché). Les occasions d’abus à surveiller Elles représentent les situations qui peuvent donner lieu à des abus contraires à la concurrence efficace, mais à propos desquelles il n’est pas facile d’émettre des règles formelles. Nous y trouvons :  les marchés captifs : Il faut éviter l’intégration verticale « totalitaire »; l’intérêt général aussi bien que la bonne gestion interne de l’entreprise intégrée verticalement exigent une décentralisation des achats permettant à chaque filiale de s’approvisionner auprès du fournisseur le mieux placé, même extérieur au groupe.  Les symbioses politico-économiques : Éviter qu’un agent soit à la fois représentant politique et actionnaire important d’une société pour limiter les abus de privilèges.  Les préférences de castes : Un staff composé de membres diplômés des grands corps de formation, ayant fait leurs preuves dans des organismes d’Etat et bénéficiant ainsi d’un large « carnet d’adresses » est une protection contre les concurrents moins bien introduits dans le milieu et fausse donc le système de concurrence.  Les ventes à pertes Il est difficile de généraliser cette pratique comme frauduleuse, il faut juger au cas par cas. Cependant, doit être condamné le vice où une entreprise diversifiée accepte des pertes durables sur un produit. En effet, les gains réalisés sur les autres produits permettant de vendre à perte un seul produit dans le but de gagner des parts de marché est considéré comme une entrave à la concurrence efficace. Le rôle de l’Etat est d’organiser dans chaque profession une concurrence loyale et efficace, ce qui suppose l’existence d’une doctrine ouverte et évolutive, une législation anti-trust réalisée par des « hommes du parquet » et des « hommes du terrain » qui serait aussi simple que possible, un Ministère Public chargé d’organiser la concurrence qui aurait un pouvoir d’enquête et d’investigation étendu ainsi qu’une indépendance très large vis à vis des instances politiques et administratives et un Tribunal pour sanctionner. Pour que cet ensemble puisse exister, cela repose sur une volonté d’action politique. Le rôle des professions Est de fixer une règle de coexistence entre gros et petits dont l’équilibre est très fragile et peut être facilement détruit par les grandes entreprises. « Sous peine de ruiner la compétitivité de la profession, la grande entreprise diversifiée doit renoncer à exercer elle- même toute activité durablement non compétitive »21. Elles doivent également élaborer des règles de sortie de la profession notamment pour les activités déficitaires ou ayant un développement lent. a. L’innovation : *Préparé par nouhaila Oudghiri Octave Gélinier estime que pour survivre et éviter le décroissement des profits, une entreprise doit innover en provoquant un changement structurel, "un déséquilibre profitable". Ainsi, la situation de concurrence d'un marché représente une condition propice à l'apparition des innovations. Pour être efficace, il est, d'après lui, utile de clarifier la politique générale de l'entreprise, qu'il désigne par "la stratégie type de développement", afin d'unifier les comportements des dirigeants. La politique générale doit donc prendre en compte :  Le type de concurrence sur le marché  Le cycle de vie du produit  La capacité de financement  La rentabilité de l'activité  Et le taux de croissance de l'économie. Gélinier précise que la fixation de la politique générale dépend essentiellement de deux points: L'entreprise doit choisir une expansion à long terme en fixant des objectifs convergents et réalisables; Elle doit vaincre, pour une croissance à long terme, les marchés, les financements, la croissance de la compétence de l'équipe dirigeante. Il considère la capacité de direction de l'équipe des cadres comme fondamentale : " Le Goulet d'étranglement qui limite à long terme la croissance d'une entreprise est la croissance en capacité de uploads/Management/ l-x27-ecole-neo-classique 2 .pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 30, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1592MB