La communication en situation de contrôle par la Programmation Neuro-Linguistiq

La communication en situation de contrôle par la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) I Enseignant : JOHANNES Patrick 2 TABLE DES MATIERES Première Partie : Historique et enjeu de la PNL 5 I-1. Comment définir la PNL ? 6 I.1.b Autres définitions 7 I.2 Les présupposés de la PNL en matière de communication 9 I.3 Les systèmes de représentation sensorielle (ou prédicat) 10 I.3.a. Identification de la prédominance sensorielle 10 I.3.a.1 Les personnes à dominante V 11 I.3.a.2 Les personnes à dominante A 12 I.3.a.3 Les personnes à dominante K 13 I.3.a.5 Mots et phrases VAK 14 I.3.b Les clés d'accès visuelles : les messages du regard 15 I.4 Le calibrage 17 Exercices I 18 Deuxième partie : Entrer facilement en relation 19 II.1 Trouver sa place : la distance conversationnelle 21 II.2 Se mettre en phase : le mimétisme comportemental 23 II.2.a Refléter la posture 23 II.2.b Refléter les gestes 24 II.2.c S'accorder au rythme de la respiration 24 II.2.d S'accorder à la qualité de la voix 24 II.2.e S'accorder au registre sensoriel 25 II.3 Test de mémoire 27 Exercices II 34 Troisième partie : Savoir exprimer ce que l'on veut 35 III.1.a L'omission 36 III.1.b La généralisation 37 III.1.c La distorsion 37 III.2 Les questions qui vont droit au but : le méta-modèle pour le langage 38 III.2.a Élucider le non - dit : les omissions 39 III.2.a.1 Les omissions simples liées au verbe 39 III.2.a.2 Les omissions simples par comparaison 40 III.2.a.3 Omissions complexes liées aux opérateurs modaux de possibilité 41 3 III.2.a.4Les omissions complexes liées aux opérateurs modaux de nécessité 42 III.2.b Des raccourcis trop faciles : Les généralisations 43 III.2.b.1 Les mots sans index de référence 43 III.2.b.2 Les quantifieurs universels 45 III.2.b.3 Les affirmations d'origine inconnue 46 III.3 Transformer les faits avec les distorsions 46 III.3.a Les nominalisations 47 III.3.b La divination 48 III.3.c Les relations de cause à effet 49 Exercices III 52 ANNEXE:CORRECTIONS DES EXERCICES 53 4 On ne peut pas ne pas communiquer, un des postulats de base de la programmation neuro-linguistique et cela consciemment ou inconsciemment. Et pourtant la communication pose régulièrement des difficultés qui aboutissent à des incompréhensions et des conflits. Il ne suffit donc pas de pratiquer intensivement la communication pour bien la maîtriser et beaucoup parler ne signifie pas que l’on parle bien et encore moins que l’on communique bien.Par ailleurs les gens pensent fréquemment que la communication est essentiellement verbale. En réalité nous communiquons avec l’intégralité de notre corps. La communication passe également par des gestes, des expressions du visage, l’intonation, le rythme de la voix, des bruits et des silences, notre coupe de cheveux, des vêtements, des accessoires ou des objets, etc. Tout notre « Être » parle et donne du sens à notre communication. Pour que la communication soit efficace, il est indispensable qu’il y ait congruence (accord) entre le message verbal et le message non verbal qui peut être conscient ou inconscient. (Que penser d’un fumeur qui explique à ses enfants qu’il est mauvais de fumer) Pour bien maitriser sa communication, il est indispensable d’apporter une attention particulière aux signes non verbaux que l’on envoie et de contrôler les réactions de son interlocuteur qui nous indique en retour ce qu’il a perçu de notre message. Communiquer s’apprend et pour bien communiquer il est indispensable de connaître ses atouts et ses faiblesses afin de rendre plus performante notre communication. En aidant les gens à mieux se connaître et à mieux se comprendre, la PNL peut aider à améliorer la relation interpersonnelle et la communication en général. 5 Première Partie : Historique et enjeu de la PNL En 1973, RICHARD BANDLER, déjà diplômé en mathématiques, étudie la psychologie à l’Université de Santa Cruz, Californie. JOHN GRINDER, diplômé en psychologie à l’Université de San Francisco, Californie, a continué ses études concernant la linguistique, à la fin des années 60et obtient son doctorat auprès de l’Université de San Diego, Californie. RICHARD BANDLER rencontre JOHN GRINDER en 1973 à l’Université de SantaCruz, Californie, il commence alors à étudier la psychothérapie et invite ce dernier à participer à son groupe didactique. JOHN GRINDER accepte, très vite, il observe avec intérêt les modèles linguistiques utilisés par les psychothérapeutes les plus habiles. De 1975 à 1977 BANDLER et GRINDER vont publier trois ouvrages majeurs qui constituent dès lors les bases de la Programmation Neuro Linguistique : – The Structure of Magic (1975,1976) : ouvrage en 2 volumes qui définit les connaissances de base et les modèles théoriques de la PNL. – Patterns of the Hypnotic Techniques of Milton H. Erickson, 1976 où l’on découvre les techniques de ce thérapeute « hors du commun ». – Changingwithfamilies, 1976 traite, pour sa part, des approches spécifiquesde VIRGINIA SATIR pour les thérapies familiales. 6 RICHARD BANDLER, va continuer à publier et à améliorer ses modèles, portant ensuite ses observations sur les dimensions psychosensorielles de l’expérience. Les fondateurs ne font plus équipe aujourd’hui, leurs diversités enrichissent le champ de la PNL, et répondent à différentes attentes. RICHARD BANDLER dispense des enseignements basés sur ses observations de gens « exceptionnels », en cherchant à identifier l’interaction et la simultanéité de différents niveaux de fonctionnement mental, sa pratique relève d’une approche complexe, intuitive, parfois difficile d’accès. JOHN GRINDER, quant à lui, poursuit la modélisation, met au point de nouveaux outils de codage et de description de l’expérience. I-1. Comment définir la PNL ? JOHN GRINDER et RICHARD BANDLER ont élaboré les modèles qui constituent la Programmation Neuro Linguistique en conjuguant leurs savoirs respectifs. La PNL n’est pas une science mais s’inspire des savoirs et des pratiques relevant de démarches scientifiques ou reconnues comme telles.La notion de « programme » est intimement liée à l’informatique, et la dualité cerveau/ordinateur constitue une métaphore incontournable, même si elle montre rapidement ses limites. On observera l’utilisation de termes informatiques dans le discours psychologique, et de termes neurologiques dans le discours informatique. Au début de leur collaboration, GRINDER et BANDLER cherchent à mettre en évidence des récurrences séquentielles en termes de comportement, d’état interne, de processus mentaux et de représentations. Ils utilisent le vocabulaire de leurs champs de connaissance et de compétence respectifs : informatique, linguistique, psychologie pour l’essentiel. Ceci explique aujourd’hui que le vocabulaire spécifique de la PNL relève de différents domaines : neurosciences, informatique, linguistique, psychologie, psychothérapie… On peut définir la PNL comme une collection d’outils descriptifs de l’expérience humaine et de la communication, mais aussi comme une attitude particulière à la fois ouverte pragmatique et créative. Depuis les années 70, en effet, le corpus initial resté stable au niveau des prémisses, s’est considérablement enrichi et complexifié au fil des découvertes et contributions de nombreux praticiens, en particulier ROBERT DILTS, ANNE LINDEN, JOHN LA VALLE, L MICHAEL HALL, STEVE et CONNIRAE ANDREAS. À l’heure actuelle, GRINDER et BANDLER quant à eux poursuivent séparément leur parcours. 7 I.1.a La définition classique Le sigle PNL est l’abréviation de Programmation Neuro-Linguistique, de même, en anglais NLP correspond à Neuro-LinguisticProgramming. ➢ « Programmation » fait référence à la comparaison entre l’ordinateur et le cerveau qui crée et applique des « programmes » de comportements. Le terme « programmation » désigne les processus dynamiques de perception et de représentation sensorielle, d’organisation de la pensée, et les comportements. ➢ « Neuro linguistique » désigne la prise en charge par le système nerveux des perceptions, des représentations et leurs manifestations dans le langage et le comportement. Sous la métaphore informatique se cache un puissant outil d’observation et d’intervention. L’extrême complexité du cerveau, et des réalités psychologiques peuvent être comprises plus facilement si on les compare avec l’ordinateur. La PNL s’intéresse à la manière dont nous captons les informations dans notre environnement, et au rôle qu’elles jouent dans notre représentation du monde. À partir de nos comportements, la PNL effectue une lecture de notre vécu, et de nos différences personnelles. Cette lecture cherche davantage à décrire qu’à interpréter : la PNL observe des faits, et met en évidence leurs liens logiques pour mieux identifier le « programme ». I.1.b Autres définitions ANN LINDEN (New York Institute): La PNL est l’étude de l’expérience subjective, la relation entre l’esprit, le langage, les émotions et les modèles de comportement. C’est une psychologie de l’intelligence et de la communication. Robert Dilts : PNL signifie Programmation Neuro Linguistique, ces mots désignent les trois composants les plus influents de l’expérience humaine : les aspects neurologiques, la programmation, et le langage. Le système nerveux joue un rôle régulateur dans le fonctionnement du corps, le langage intervient dans la communication et l’interaction avec les autres, la programmation influence des modèles du monde que nous créons. La PNL décrit les processus dynamiques fondamentaux entre l’esprit et le langage, ainsi que la manière dont leur interaction affecte notre corps et nos comportements. 8 I.2 Les présupposés de la PNL en matière de communication - Il est impossible de ne pas communiquer Avez-vous déjà souri à quelqu’un, dit une politesse tout en pensant : « Oh allez, va te faire voir ! » Non ? Tant mieux car nous parions, en uploads/Management/ la-communication-en-situation-de-controle-par-la-pnl-esum.pdf

  • 39
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jul 28, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.8099MB