Plan Introduction générale I. Le contrôle de gestion : Aspect global 1) Définit
Plan Introduction générale I. Le contrôle de gestion : Aspect global 1) Définitions et historique du contrôle de gestion 2) Objet et finalité 3) Les outils du contrôle de gestion II. Les théories de l'organisation : de l'approche normative aux approches contingentes 1) L’approche normative 2) Les approches contingentes de l'organisation 3) L'apport de H. MINTZBERG : configurations structurelles et mécanismes de coordination III. La contingence du contrôle de gestion : influence des facteurs de contingence 1) Le contrôle de gestion et l’âge de l’organisation 2) Le contrôle de gestion et la taille de l’organisation 3) Le contrôle de gestion et la structure de l’organisation 4) Le contrôle de gestion et la stratégie adoptée. Conclusion générale Introduction générale Le métier de contrôleur de gestion varie selon le type d'organisations, leur taille, leurs besoins, leur activité, leur culture, mais aussi selon le contexte dans lequel évolue l'entreprise. Le contrôleur de gestion doit perpétuellement s'adapter. Il lui faut proposer un contrôle de gestion adapté à chaque organisation. Il va donc se heurter à des difficultés. Longtemps appliqué dans le domaine industriel et dans le secteur privé, le contrôle de gestion apparaît aujourd'hui dans presque tous les types d'organisation et notamment dans le secteur des services. Le contrôleur de gestion doit donc relever de nouveaux défis dans ce domaine. En effet, Il va devoir adapter le contrôle de gestion en tenant compte des spécificités et des besoins des nouvelles organisations dans lesquelles il va évoluer. Pour effectuer son travail de la façon la plus pertinente, le contrôleur de gestion dispose de nombreux outils. Cependant, ces différents outils tels les progiciels ou des méthodes particulières peuvent poser des problèmes dans leurs applications, leur compréhension et implantation au sein de l'entreprise. Tous ces problèmes sont autant de défis que devra maîtriser le contrôleur de gestion de demain afin de veiller au bon déroulement de son travail. Les outils de gestion ne sont plus perçus comme des réponses uniques, universelles, plaquées de la même manière sur toutes les entreprises, mais comme des propositions satisfaisantes, à un moment donné, dans un contexte donné et spécifiques à chaque organisation. Ainsi, plusieurs facteurs de contingence peuvent influencer les techniques de contrôle de gestion mises en place : la taille et l'âge de l'entreprise, la structure et le style de direction des acteurs, les contraintes de l'environnement. Tant pour l'environnement économique, technologique que pour l'entreprise, il faut donc tenir compte des facteurs de contingence propres à chaque organisation, à chaque moment. Il appartient donc au contrôleur de gestion de bien appréhender ces différents facteurs de contingence avant de choisir l'outil pertinent. C'est pour cette raison on va essayer dans ce rapport de faire un rapprochement entre la théorie et la pratique. En effet, on parlera dans un premier lieu du contrôle de gestion dans son aspect global (Partie 1).Ensuite, dans un second temps on tentera de voir quel est l'apport des théories de l'organisation aux différentes approches du contrôle (Partie 2). Enfin, on abordera le bout du sujet qu'est la contingence du contrôle de gestion (Partie 3) Partie 1 : Le contrôle de gestion : Aspect global 1) Définition et historique : a) Aperçu historique : Le concept de contrôle de gestion, traduction littérale de l'expression anglo- saxonne "Management control", est originaire des Etats-Unis où il a fait son apparition pendant la période de la crise de 1929, période qui a permis de prendre conscience de la nécessité de rationaliser l'outil de production et de faire appel à tous les moyens et toutes les méthodes visant la rationalité et la productivité dans l'entreprise. C'est d'ailleurs pendant cette période que la comptabilité industrielle a fait son apparition, que les courants de pensée du productivisme tels que le taylorisme et le fordisme ont fleuri (division du travail, chronométrage des opérations manuelles de production, travail à la chaîne, etc...). Au départ, le concept de contrôle de gestion a vu le jour dans les grandes entreprises américaines fabricant du matériel militaire, où les outils "primaires" du contrôle de gestion étaient déjà présents depuis la période de la guerre dont il fallait satisfaire les besoins rapidement et aux moindres coûts. L'efficacité du système était telle, que les autres secteurs de l'économie américaine allaient vite l'adopter et l'adapter. Fonction d'origine comptable au début, le Contrôle de Gestion allait donc très vite être élargi et enrichi pour déborder largement les travaux d'essence comptable et embrasser pratiquement toutes les activités de la gestion. Le concept lui même devait très vite s'ériger en discipline revêtant un caractère spécifique, celui de la recherche de la performance tous azimuts dans tous les domaines de la gestion. Dès 1939, un corps de la profession devait être constitué et couronné par la création de sa première institution aux Etats-Unis, le fameux " Controllers Institute of America". Pendant la période qui a suivi, pratiquement toutes les organisations quel que soit leur secteur d'activité, même celles qui sont de dimension modeste, ont été séduites par ce concept qui allait devenir en Amérique presque un phénomène de mode dans la gestion. Aujourd'hui, aux Etats-Unis presque toutes les organisations ont sous une forme ou une autre leur contrôle de gestion. Dans les grandes entreprises, la fonction a acquis ses lettres de noblesse depuis longtemps avec une position de très haut niveau dans la structure, souvent confortée par la proximité de l'état major. Dans les pays francophones, notamment en France, le concept de contrôle de gestion ne devait se développer qu'après la deuxième guerre mondiale. Parmi les raisons invoqués à ce retard, on cite souvent les mentalités et les traditions administratives qui ont longtemps dominé dans ce pays et qui ont été du reste exportées dans les colonies françaises. On cite aussi, et à juste titre d'ailleurs, la confusion qui entoure le concept de contrôle de gestion, et qui est à l'origine des nombreuses réticences et déboires rencontrés lors de la mise en place de ce système dans les entreprises en France. Les essais de définitions qui suivent permettent de faire le contour du problème et de jeter les lumières sur les ambiguïtés et confusions souvent rencontrées. b) Définitions : Le concept de contrôle de gestion recouvre tellement de choses qu'il est très difficile de le définir avec précision et d'en délimiter le champ d'action. Déjà, en 1956 D.S. Sherwin s'étonnait de la "surprenante disparité des définitions de ce concept qui plus que d'autres devrait être précis, spécifique et non ambigu". Dans un paragraphe intitulé "L'hypothèque du contrôle de gestion", J.L. Lemoine en avait fait une heureuse critique en parlant dans ces termes: " en appliquant le mot contrôle au management, on ne sait vraiment plus de quoi l'on parle!...Aucun aspect du management, semble-t-il ne saurait lui être étranger ....". La traduction littérale de l'expression anglo-saxonne "Management control" en expression française "Contrôle de Gestion" ne devait apparemment pas arranger les choses du fait que les mots ne recouvrent pas la même signification en anglais et en français. Mais la véritable confusion, commise consciemment et souvent d'ailleurs inconsciemment, provient de cette notion de contrôle qui mérite d'ailleurs que l'on s'y attarde afin de lever toute les ambiguïtés souvent attachées au concept de contrôle de gestion. Dans le vocabulaire français habituel, le mot "contrôle" est synonyme de vérification, inspection, critique, constatation de conformité. Cette acception restreinte et passive ne nous retiendra pas, car elle ne traduit pas le véritable sens visé quand on parle de contrôle de gestion, bien que certains hauteurs s'ingénient à la qualifier de conception statique du contrôle de gestion. Dans le vocabulaire anglais, le mot "control" exprime une notion beaucoup plus dynamique et active, que l'on retrouve dans des expressions anglo-saxonnes telles que : "budgetary control, cost control, quality control, processus under control, situation under control, self control,..." , et en traduction française "contrôle d'une filiale, contrôle du ballon" etc... Cette notion anglo-saxonne de "control" s'applique à tous les domaines, et occupe une place considérable dans la pensée moderne ; notamment l'organisation d'une activité quelconque fait nécessairement intervenir cette notion. Faute de mot français approprié, nous utiliserons dans les développements qui suivent le mot contrôle, en lui donnant exclusivement son sens anglo-saxon. Dans ce sens, le mot contrôle ne désigne plus une opération de vérification, mais exprime un résultat, le fait qu'une activité n'échappe pas à la direction qu'on lui assigne. Une activité est dite "sous-contrôle" lorsque son déroulement est orienté et constamment ajusté de façon à atteindre un objectif prévu avec une marge d'erreur prédéterminée. Le sens du mot contrôle que l'on vise dans l'expression " contrôle de gestion " est donc : maitrise. Ces précisions étant faites, nous pouvons tenter de définir le contrôle de gestion comme suit: " le contrôle de gestion est un ensemble de moyens et méthodes de toutes natures permettant à une organisation d'atteindre ses objectifs en préparant méthodiquement son action et en ajustant à tout instant les décisions des responsables dans la recherche permanente d'une efficacité accrue ". D'après cette définition, il apparaît clairement que le contrôle de gestion n'est pas une procédure administrative, mais bien une technique d'action uploads/Management/ la-contingence-du-cg.pdf
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- Publié le Jul 02, 2021
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