1 Le profit didactique des outils du Web 2.0 dans l’enseignement et l’apprentis

1 Le profit didactique des outils du Web 2.0 dans l’enseignement et l’apprentissage de langues. IRIA VÁZQUEZ MARIÑO UNIVERSITÉ AIX‐MARSEILLE III iria_marino@hotmail.com Introduction Dans cette atelier, on parlera du Web 2.0, c’est un outil donc on peut s’en servir avec nos étudiants et aussi on essayera d’expliquer quels sont les applications qu’on peut utiliser dans nos cours des langues étrangères (dans les cas particulier, l’espagnol comme LE). Puis, on essayera d’établir la relation entre les nouvelles technologies et le profit didactique de ces outils du Web 2.0 dans l’enseignement et l’apprentissage des langues grâce à des exemples pratiques et faciles à introduire dans les cours de langues, pour essayer de proposer un travail motivant qui plaise et attire aux étudiants autant à l’intérieur comme à l’extérieur des cours. Dans ce travail on expliquera aussi quels sont les avantages que, en tant que professeur des langues, on pourra avoir de l’usage des ces nouvelles applications qui appartient au web 2.0 (grâce à des pages web comme Flikr, Slideshare, Wordia, Voki, Audiolingua, etc) ou des autres outils comme blogs, wikis… entre autres. D’ailleurs, on parlera des possibles inconvénients qui se produisent du faite d’inclure ce type d’outil dans le syllabus d’un cours de langue, et comment on peut résoudre les petits problèmes que puissent apparaître lors de l’utilisation de ces outils que font aussi que certains professeurs sont toujours sceptiques à l’heure de les utiliser. De l’autre coté, on montrera que grâce à ces outils technologiques, issu du Web 2.0, on peut pratiquer toutes les habiletés de la langue et les intégrer dans nos programmes académiques non seulement des connaissances linguistiques, mais aussi des stratégies pragmatiques et socioculturelles que nos étudiants vont développer avec l’utilisation de ces outils. Enfin, on fera un bref résumé de tout ce qui a été expliqué auparavant, et on essayera d’aller un peu plus loin, pour comprendre comment sera le futur pour le web 2.0 et les applications à l’enseignement et apprentissage des langues étrangères. Qu’est‐ce que Web 2.0? On peut dire que le titre de ce livre de Tim O’Reilly est connu comment le début du Web 2.0 et le commencement du parcours des natifs numeriques1 (Mark Prensky, 2001), 1 Ces qui sont nés dans l’époque digital. Mark Prensky: Digital Natives, Digital Immigrants [pdf; On the Horizon, October 2001, 9(5)]; y Do They Really Think Differently? 2 Grâce à O’Reilly entre autres, on a commencé à utiliser ce concept pour parler des dernières tendances technologiques, outils et applications du web. Depuis 2005, beaucoup d’applications et d’outils sur internet sont apparus et ont changé complètement l’horizon technologique du web et la façon de communiquer. En outre, dans le domaine qui nous intéresse, il s’est produit un énorme développement dans la didactique et surtout dans l’apprentissage et l’enseignement des langues. Maintenant le plus important est « comment utilise‐t‐on le web » et non pas ce qu’on utilise. Selon O’Reilly, les idées de base du web 2.0 sont, d’abord, qu’ils font référence à une plateforme de travail que favorise le concept d’intelligence collective. Les pages du web 2.0 existent parce qu’il y a une construction collaborative des savoirs. Si on ne construisait pas quelque chose en commun, ces pages tout simplement n’existeraient pas. De plus, le Web 2.0 repose sur la gestion de bases d’informations comme compétence de base, simples, accessibles à n’importe qui, sans être expert en programmation pour créer des contenus. De nos jours, il n’y a pas besoin d’être informaticien ou technicien en programmation pour pouvoir gérer des sites web. Quiconque peut créer des vidéos, podcast ou images et les publier sur le web sans avoir beaucoup de connaissances informatiques. En outre, cette révolution technologique et sociale permet d’explorer de nouvelles façons d’organisation et partage de l’information, qui en même temps, devient une opportunité d’échanger les connaissances entre personnes du monde entier (Cristobal Romo Romaní, 2007). Aujourd’hui, il est possible de partager l’information très facilement et cela nous donne l’occasion d’avoir beaucoup plus de moyens différents de communication que ceux qu’on connaissait avant. En fait, il n’y a pas longtemps, le circuit de communication était limité à la consommation d’information. On pouvait partager des contenus grâce aux mails ou aux chats, mais c’était un processus lent et ennuyeux, et aussi presque unidirectionnel (dans un seul sens). Maintenant, il y a une grande quantité d’applications web où une personne peut partager des vidéos (Youtube), des images (Flickr) ou de l’audio (podcast) seulement avec des programmes simples où on peut télécharger nos fichiers et les partager publiquement. Jusqu’au moment où O’Reilly y Dale Dougherty ont commencé à parler du concept innovateur appelé web 2.0, on utilisait le Web 1.0. Entre ces deux outils il y a d’importantes différences, qu'on peut voir dans le tableau suivant : 3 Web 1.0 Web 2.0 Les pages et les sites sont statiques, ne changent pas. Sites dynamiques, comment les blogs et wikis, qui changent tout le temps. L’utilisateur est seulement consommateur d’information. L’utilisateur est consommateur, mais aussi producteur et créateur d’information. Il faut avoir quelque sorte de connaissance informatique et technique pour créer des sites web. Ce n’est pas nécessaire des connaissances de programmation ou informatiques pour faire de sites web. Il y a une centralisation de la gestion de l’information  un Webmaster ou personne responsable d’un site spécifique. Il n’y a pas la même centralisation de la gestion d’information  ça change à une gestion collaborative, de réseaux sociaux. Comme on peut voir ci‐dessus, peut‐être le plus remarquable est le fait d’être passé de simple consommateur à créateur d'information, cela veut dire, le web est ‘writeable’ Web, where users are not just consumers but contribute actively to the production of Web content. Literally millions of people now participate in the sharing and exchange of these forms of media by producing their own podcasts, videos and photos.2 Une autre différence est que sur le web 1.0, on travaillait sur des plateformes d’enseignement, ce qu’on connait comme e‐learning aujourd’hui, tandis qu’avec le web 2.0, on a passé à des espaces ouverts (comment blogs, wikis) qui à leur tour sont plus participatifs, collaboratifs et sociaux. Les théories pédagogiques ne changent pas avec le développement du web 1.0 au web 2.0, mais plutôt la façon de bénéficier de tout ce développement que, dans beaucoup de cas, nous facilitent la tâche d’enseigner. (García Aretío, 2007) On parle beaucoup de ce qu’est c’est vraiment le web 2.0, bien que pour le moment les spécialistes ne sont pas tous d’accord sur la définition exacte, par contre, ils sont tous du même avis quand on parle de deux caractéristiques les plus importantes du nouveau web et dont on a déjà un peu parlé sans leur donner un nom: l’architecture de la participation et le profit de l’intelligence collective (Pierre Lévy, 2005). Le fait est que le web 2.0 implique un travail de groupe ou collaboratif, et c’est peut‐être, la différence la plus importante entre le 2 Traduction de l’auteur de ce travail: “Web ou on peut écrire (où les utilisateurs ne sont pas seulement de consommateurs mais aussi ils contribuent d’une façon active à la production de matériels Web. Ça veut dire, millions de personnes participent maintenant en partageant et échangeant ces sortes de moyens et produisent leurs propre podcast, vidéos et photos”. Paul Anderson, 2007 4 web 1.0 et 2.0. Comme Herrera Jiménez (2007) ajoute: “… le Web 2.0 prône une forme de connaissance basée sur le web, l’horizontalité et la rétro alimentation. D’un autre côté, le web 2.0, selon ses dernières caractéristiques, a donné lieu à ce qu’on connait comme software social ou social networking, des applications pour la création d’espaces qui encouragent ou facilitent la formation de communautés d’échange social. C’est à dire, outils de software ou programmes qui nous permettent de nous connecter avec d’autres personnes au moyen d’internet et socialiser ou travailler de façon collaborative sur des projets communs. Le résultat de cette interaction est la création d’espaces interactifs partagés (Jorge Rafael Martínez Peniche). Une communication à travers l’ordinateur pour la formation de communautés, avec de blogs, wikis, des réseaux sociaux, chat, etc. Avantages du web 2.0 et inconvénients Peut‐être, les inconvénients les plus importants sont, comme quelques auteurs ajoutent, la participation de quiconque sur le web. Par exemple, quelques auteurs comme Carr (2005), dissent que les applications comme wikipedia sont le point faible du web 2.0. Pour lui, il y a maintenant « une revendication de l’amateurisme collectif, que génère une conversation commune avec des contenus peu exigeants ». Selon le même auteur aussi, la wikipedia, laquelle il considère l’exemple le plus clair de cette « amateurisme » collectif, est imparfaite, avec de défauts, pour l’auteur, c’est un outil que génère méfiance due à la liberté éditorial et à la façon comme elle est faite. Autres auteurs comme Keen (2007) sont encore plus critiques avec le web 2.0 en disant que le culte au amateur qu’il y a maintenant, ainsi comment la production massive de contenus est en train de créer une grande médiocrité qui perpétue la désinformation. « La révolution web uploads/Management/ le-profit-didactique-web-2-0-iria-vazquez-marino.pdf

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  • Publié le Dec 31, 2022
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