ECOLE SUPÉRIEURE D’ECONOMIE Exposé sur: Le référentiel COSO Module: Audit inter

ECOLE SUPÉRIEURE D’ECONOMIE Exposé sur: Le référentiel COSO Module: Audit interne Réalisée par: Responsable: BELALIA Soumia Mme BELGHOTI Année universitaire: 2022/2023 PLAN Introduction La nécessité du référentiel COSO La création du référentiel COSO Qu’est-ce qu’un référentiel COSO L’évolution du COSO Conclusion Bibliographie INTRODUCTION Toute organisation cherche d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée. Pour ce faire, un mécanisme efficace du contrôle interne est nécessaire d’être présent en son sein, en raison du fait qu’il existe une multitude des tâches qui peuvent être mal exécutées, des risques inhérents liés à son activité, voire une mauvaise foi de la part des employés peut affecter sa situation. C’est cette raison qui justifie le bien-fondé de ce sujet. Pour qu’un mécanisme de contrôle interne soit efficace, il est nécessaire de se référer à une norme. Le COSO en tant qu’un cadre de référence puissant en matière de contrôle interne et de management des risques détient la capacité de préserver ou bien de rendre un système de contrôle interne efficace. LA NÉCESSITÉ DU RÉFÉRENTIEL COSO Dans un contexte de crise économique et financière, précédées par une série de scandales financiers, les entreprises deviennent de plus en plus prudentes envers les défaillances de leur système de contrôle interne. Plusieurs facteurs expliquent cette situation de déclin : une mauvaise gestion des dirigeants, une absence d’un système de contrôle interne voire même une gestion des risques. La commission Treadway l'une des autorités internationales, a publié à l'époque l'un des référentiels le plus puissants dans le monde entier, qui donnent intérêt au contrôle interne et gestion des risques visant à limiter les tentatives de fraudes dans les rapports financiers des entreprise. Ainsi, elle n'a pas s'arrêter de le mettre à jour afin de l'adapter à la turbulence de l'environnement économique et financier des entreprises. LA CRÉATION DU COSO A l’origine, en 1985, cinq associations professionnelles aux Etats- Unis, à savoir The American Accounting Association (AAA) The American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) Financial Executives International (FEI) The Institute of Internal Auditors (IIA) The National Association of Accountants maintenant appelé The Institute of Management Accountants (IMA) se sont alliées pour établir une Commission Nationale appelée « Treadway Commission ». L’ensemble des scandales financières ont poussé la commission à se réunir et réfléchir à la construction d’un cadre commun de contrôle interne. Une étude a été menée et a abouti en 1992, à l’émergence du modèle appelé COSO. QU’EST QU’UN RÉFÉRENTIEL COSO Le référentiel COSO (Internal control – Integrated Framework) est l’acronyme abrégé de Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission, une commission à but non lucratif qui établit en 1992 une définition standard du contrôle interne et crée un cadre pour évaluer son efficacité. Par extension ce standard s'appelle aussi COSO. Le cadre COSO repose sur les notions d’objectifs et de composantes. COSO définit le contrôle interne comme : « un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à pourvoir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs entrant dans les catégories suivantes » : La réalisation et optimisation des opérations La fiabilité des informations financières La conformité aux lois et règlements en vigueur ». Le contrôle interne, tel que défini par le COSO, comporte cinq composants. Ces composantes procurent un cadre pour décrire et analyser le contrôle interne mis en place dans une organisation. Il s’agit de : 1) Un environnement interne favorable à la maîtrise des risques : L’environnement interne de contrôle repose sur une culture de l’entreprise favorable à la maîtrise des risques. (Délégation des pouvoirs, sensibilisation du personnel, etc.). Cet environnement s’appuie notamment sur : une définition précise des pouvoirs et des responsabilités, une implication du personnel en termes d’intégrité et d’éthique, une organisation claire et appropriée, le pilotage des activités, la mobilisation des compétences, et aussi des procédures bien formalisées et communiquées. 2) L’évaluation des risques L’évaluation des risques dépend de la probabilité du risque et de son impact. Il y a deux temps pour évaluer les risques : identifier les risques tout en analysant les activités globales, et celles propres à chaque personne de l’entreprise, classer les risques en fonction de leur gravité et de leur impact sur les objectifs de l’entreprise. Ensuite, des mesures de maîtrise seront mises en place pour faire face à ces risques. 3) Les activités de contrôle Les activités de contrôle comportent les mesures mises en œuvre pour maîtriser les risques, et les procédures et les politiques de traitement des risques, qui sont : • proportionnés aux enjeux, • de natures diverses (méthodes, action de contrôle, action de supervision, etc.). 4) La maîtrise de l’information et de la communication La maîtrise de l’information et la communication correspond à la collecte des informations utiles et à leur identification, à la communication des informations au dirigeant et enfin à la communication de la part du dirigeant à l’ensemble du personnel de l’entreprise. Cette maîtrise comprend : • la qualité de l’information (contenu, exactitude, accessibilité), • la qualité des systèmes stratégiques et d’information, • la définition des règles et conditions de communication interne, • mais aussi la communication externe (information à l’extérieur de l’entreprise sur la mise en œuvre du contrôle interne). 5) Le pilotage du contrôle interne Le pilotage du contrôle interne comprend l’évaluation permanente et/ou ponctuelle des activités de contrôle interne, mais aussi la mise à jour des procédures en fonction des besoins. Il s’appuie notamment sur : l’adaptation du contrôle interne par le personnel qui doit le mettre en place et doit piloter le système de maîtrise des risques en fonction de sa responsabilité, une sensibilisation du personnel à la maîtrise des activités, des processus permanents de mises à jour du système de contrôle interne, des procédés d’évaluation qui sont internes et permanents. Le référentiel COSO suggère une vision en trois dimensions du management des risques. Il est représenté sous forme de cube. Grâce à ce cube, on peut alors déterminer, pour chaque niveau de l’organisation (entité, filiale, direction, unité opérationnelle, etc.), comment les cinq composantes du contrôle interne permettent d’atteindre les objectifs du COSO. Le « cube » COSO est ainsi divisé en 3 catégories d’objectif s x 5 composantes du contrôle interne x n entités. Chaque entité doit intégrer les cinq composantes pour atteindre les trois objectifs. L’ÉVOLUTION DU COSO I. COSO ERM (COSO 2) : En 2004, la commission élargit le périmètre de ses réflexions et élabore un nouveau référentiel COSO 2 qui est axé davantage sur le processus de management des risques en entreprise. De nombreux référentiels dans le domaine voient le jour dans les mêmes années. Cependant, le management des risques n’est pas une nouvelle pratique, il existait bien avant la publication de ces référentiels. Mais ce qui change à l’heure actuelle, c’est principalement le degré de méthodologie et de formalisme du management des risques. En effet, cette tendance peut s’expliquer par deux facteurs : • D’une part, l’évolution d’un contexte économique de plus en plus risqué pousse les entreprises à se munir d’un processus de maitrise des risques efficace. • D’autre part, l’apparition d’un renforcement de la gouvernance d’entreprise entraine une surveillance accrue des comités d’administration et une transparence de la part des dirigeants. Cela fait suite aux scandales financiers cités précédemment. Le contexte économique de ces 30 dernières années et l’émergence de lois financières ont incité les entreprises à renforcer leur système de management des risques et leur gouvernance . Pour cela, la plupart des entreprises se basent sur le référentiel COSO 2 mis en place par la Commission en 2004. II. La différence entre COSO 1 et COSO 2 : Tout d’abord, le COSO 2 a la particularité de parler à la fois de risque quand un évènement impacte négativement l’entreprise mais aussi d’opportunité quand l’impact est positif. Le COSO ne traitait pas l’opportunité.  Le COSO 2 introduit aussi la notion d’ « appétence au risque » qui est le niveau de risque auquel l’entreprise est prête à faire face et la notion de « seuil de tolérance » qui correspond à la variation acceptable du niveau de risque par rapport au niveau d’appétence défini.  Ensuite, le COSO 2 prend en compte les objectifs stratégiques en plus des objectifs opérationnels, de reporting et de conformité du COSO  Le COSO 2 élargit également la palette du dispositif de contrôle interne en ajoutant trois composants : la fixation des objectifs (pour identifier les évènements nuisibles à leur atteinte), l’identification des évènements (risques et opportunités) et le traitement des risques.  Enfin le COSO 2 donne une dimension d’analyse supplémentaire en instaurant une maitrise des risques de toutes les strates de l’entreprise, filiales comprises. Donc le COSO 2 élargit le périmètre du COSO en ajoutant un ou plusieurs éléments à chaque dimension du cube COSO. III. COSO 3 En matière de contrôle interne, une version actualisée du COSO est parue le 14 Mai 2013. Le but de cette mise à jour est de prendre en compte les évolutions des environnements opérationnels et les attentes accrues concernant le contrôle interne. Tout uploads/Management/ le-referentiel-coso-module-audit-interne.pdf

  • 14
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mar 26, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.2487MB