LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA SUPPLY CHAIN PLAN DE LA PRESENTATION • INTRODUC

LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA SUPPLY CHAIN PLAN DE LA PRESENTATION • INTRODUCTION • LES EXIGENCES NOUVELLES DES CONSOMMATEURS • LA RESTRUTURATION DES ENTREPRISES PAR LE SCM • LA DEFINITION DE LA SCM • LES NIVEAUX D’APPLICATION DE LA SCM • LES NIVEAUX DE MATURITE DE L’ENTREPRISE • LES CONSEQUENCES SUR LES MODES TRADITIONNELS DE FONCTIONNEMENT • LES OUTILS DE LA SUPPLY CHAIN • LES OBSTACLES ET LES CLIVAGES INTERNES ET EXTERNES • LES PRINCIPES DE LA CHAINE LOGISTIQUE - le système de planification APICS - les flux physiques • LE PROCESSUS LOGISTIQUE AFNOR X 50 - 600 - les six éléments de modélisation • LA PRESENTATION DES ORGANISMES DE LOGISTIQUE - APICS - AFNOR - ASLOG - SCC - AMLOG INTRODUCTION • Face à la globalisation des marché, aux exigences croissantes en termes de réactivité et de souci de la qualité des prestations, le Supply Chain Management ou SCM fait figure aujourd’hui de concept-clé pour tous les professionnels de la logistique. Son objectif : intégrer l’amont et l’aval de l’entreprise ( fournisseurs et clients ) dans la chaîne globale des flux pour réduire les coûts tout en satisfaisant les besoins du client. • Au-delà des effets de mode, l’étude du SCM apporte un éclairage précieux aux responsables qui s’interrogent sur la réalité du concept, ses enjeux, son impact et ses répercussions simultanées sur le personnel et sur la gestion de l’entreprise. • Le SCM remet en cause l’accès à l’information et suppose une profonde transformation des modes d’organisation. Il consiste aujourd’hui en une collection de solutions dédiées en termes de prévisions de la demande, de planification des approvisionnements, des stocks et des transports, de l’ordonnancement de la production, etc., sachant que l’une des difficultés majeure est de maintenir la cohésion de l’ensemble de ces fonctions. LES EXIGENCES NOUVELLES DES CONSOMMATEURS • En plaçant le client au centre même de la chaîne de décision, le management moderne des entreprises a entraîné une évolution considérable des outils de pilotage stratégique. • L’étude du concept du “ supply chain management “ ne peut donc s’envisager sans étudier au préalable les évolutions des exigences du consommateur et la panoplie considérable des réponses concrètes que l’entreprise met à sa disposition pour le séduire et le fidéliser. • D’un point de vue historique, trois différentes écoles coexistent : - l’école “ américaine “, qui considère l’environnement marketing d’une manière globale, par la définition des outils d’analyse des marchés ( segmentation, benchmarking, etc. ) - l’école “ scandinave “, qui met en avant une vision du marketing basée sur la notion de services exprimés dans la relation fournisseurs/clients, en privilégiant les facteurs de différenciation et d’enrichissement de l’offre. - l’école “ latine “, qui adopte une vision résolument sociologique, tant dans l’analyse ( tendances sociétales, individualisation des comportements ) que dans les réponses aux changements des consommateurs ( marketing interactif ), le tout en s’appuyant sur des travaux de philosophes et des chercheurs. LES EXIGENCES NOUVELLES DES CONSOMMATEURS ( SUITE ) • Les principales tendances au changement du consommateur peuvent être résumées autour des thèmes suivants : - la société devient de plus en plus multinationale et multiculturelle, - c’est une société d’information et de communication, - la société se caractérise par de nouvelles populations de consommateurs ( cellules familiales non parentales, le Baby boom, etc. ), - la société s’installe dans l’incertitude ( disparition des idéologies, domination de l’anglais, un monde pas seulement basé sur l’opposition riches/pauvres mais sur l’accès au savoir pour les uns et rien pour les autres ). • Face à ses complexités, le consommateur, qui dispose d’un " hyper choix “ d’offres complètes et sophistiquées, recherche en permanence un bon rapport qualité / prix ( good value for money ). LES EXIGENCES NOUVELLES DES CONSOMMATEURS ( SUITE ) • Pour survivre et se développer les entreprises ont imaginé de nouvelles techniques du marketing relationnel pour aller vers les attentes des clients et vendre plus.Il s’agit d’augmenter la" part du client " et non plus exclusivement la" part de marché " : - le marketing “ one-to-one “ : offre personnalisée en fonction des goûts, besoins et moyens repérés, - le “ trade-off “ : technique qui permet de modéliser ( et donc de prévoir ) les choix des consommateurs en fonction de variables quantitatives et qualitatives, - le “ benchmarking “: identification des critères de performance chez les entreprises réputées excellentes et adaptation de ses critères à sa propre entreprise, - le “ category management “: gestion des produits par l’univers de consommation, - le “ trade marketing “ : collaboration à long terme entre l’industriel et le distributeur vers la gestion conjointe de leurs relations, - le “ yield management “ : appelé aussi le " revenue management “, qui a pour but de maximiser la recette globale de l’entreprise en adaptant la combinaison prix/service, en fonction des populations segmentées, - le “ time based competition “ : les critères de choix évoluent du rapport qualité/prix vers le rapport qualité/prix/temps. LA RESTRUCTURATION DES ENTREPRISES PAR LE SUPPLY CHAIN MANAGEMENT ( SCM ) • Le SCM vise à réduire les cycles de fabrication des produits, à réduire les niveaux de stocks ( matières premières, produits semi-finis et finis ), à fluidifier les flux d’information, à supprimer le goulets d’étranglement – internes et externes – et à assurer aux clients une livraison rapide, fiable, au bon moment et au bon endroit. • Le SCM s’assure que quelque principes sont opérationnels : - l’information est transmise rapidement depuis le client jusqu’aux différents maillons de la chaîne ( fournisseurs et unités de fabrication ), - les intervenants collaborent d’une façon permanente et transparente, - les produits sont différenciés le plus tard possibles dans la chaîne de fabrication pour bénéficier du maximum d’économies d’échelles et d’effets d’expérience, - les outils de contrôle et d’amélioration sont bien mis en place et ne sont pas figés, - le SC doit en permanence évoluer en fonction des changements de l’environnement de l’entreprise. • Le SCM est orienté " client “ que “ gestion “, ce qui signifie que l’on passe du mode “ poussé et piloté par l’entreprise “ au mode “ tiré et piloté par le client “. LA DEFINITION DU SUPPLY CHAIN MANAGEMENT ( SCM ) • Le SCM ou GCL en français ( gestion de la chaîne logistique ) a pour mission l’anticipation et le pilotage des flux physiques de l’entreprise, de la demande du client, aux approvisionnements provenant des fournisseurs, au moyen d’outils de planification et d’aide à la décision. Le SCM définit : - la meilleure prévision de ventes possibles, - les quantités à stocker à l’intérieur des entrepôts, - les quantités à produire dans chaque unité de fabrication, - les quantités à approvisionner auprès des différents fournisseurs. • Le SCM est chargé d’organiser l’approvisionnement du SC par la synchronisation des flux dans le contexte de l’entreprise. • Le principe de base du SCM est que l’on obtient un résultat moins bon en optimisant chaque élément de la chaîne, plutôt qu’en optimisant la chaîne globale. En effet, la somme des optimums de chaque élément de la chaîne est inférieure à l’optimum global. LES NIVEAUX D’APPLICATION DU SCM • La fonction d’application du SCM est définie et gérée à plusieurs niveaux : - le niveau stratégique : quelle organisation faut-il partager avec les fournisseurs et les clients ( combien d’entrepôts, comment stocker, comment transporter…), sachant que la planification stratégique de la chaîne d’approvisionnement n’est généralement effectuée que tous les ans, voire tous les 2 ou 3 ans ? - le niveau tactique : déterminer ce qu’il faut produire, stocker, transporter, suivant la planification stratégique, en anticipant au maximum. - le niveau opérationnel : ordonnancer fin, à la journée. Adapter la production et le transport, également à la journée. - le niveau de l’exécution : effectuer les tâches physiques ( préparation des produits dans l’entrepôt, personnalisation des configurations, conditionnement, chargement, transport, gestion des retours… ) - le niveau de suivi : contrôler l’achèvement de chaque tâche; gérer les événements, les imprévus; identifier les difficultés, et procéder à une nouvelle planification. - le niveau de la gestion des aléas : recenser les problèmes et faire remonter l’information vers tous les acteurs concernés. LES NIVEAUX DE MATURITE DE L’ENTREPRISE • Dans l’intégration d’un SCM, on peut déterminer cinq ( 5 ) phases dans le processus d’évolution de l’entreprise : 1. Fonctions indépendantes : la production, le transport, le stockage sont des fonctions indépendantes qui travaillent sur objectifs. 2. Logistique : un responsable de l’entreprise est désignée pour créer la synergie entre la logistique de production et celle de la distribution. 3. Supply Chain intégrée : le SCM est entièrement intégré à l’intérieur de l’entreprise suivants les cinq niveaux d’application précédemment décrits. 4. Management de la SC : il étendu aux clients et aux fournisseurs. Les outils du type CPFR ( Collaborative Planning and Forecasting Replenishment ). Notion de supply chain management étendu. 5. Management communautaire du SC : correspond à la mise en commun des moyens du uploads/Management/ les-concepts-fondamentaux-de-la-supply-chain.pdf

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  • Publié le Sep 14, 2021
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