Loi de l’Education nationale 01/2011 Eléments de synthèse et impact sur l’ensei
Loi de l’Education nationale 01/2011 Eléments de synthèse et impact sur l’enseignement du français Rédacteur : Emmanuel SAMSON, Expert technique international (MECTS, Ambassade de France) I. CURRICULUM DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE Selon l’art. 68 alin. 1 : « Le curriculum national pour l’enseignement primaire et gimnazial [secondaire inférieure] est axé sur 8 domaines de compétences-clés qui déterminent le profil de formation de l’élève : a) Compétences de communication en langue roumaine et, le cas échéant, en langue maternelle pour les minorités nationales ; b) Compétences de communication en langue étrangère c) Compétences de base en mathématiques, sciences et technologie ; d) Compétences numériques d’utilisation des technologies de l’information comme instrument de d’apprentissage et de connaissance ; e) Compétences sociales et civiques ; f) Compétences entrepreneuriales ; g) Compétences de sensibilisation et d’expression culturelle ; h) Compétence d’apprendre à apprendre [savoir-apprendre]. » « L’enseignement liceal [secondaire supérieur] est centré sur le développement et la diversification des compétences-clés et la formation de compétences spécifiques en fonction de la filière, du profil, de la spécialisation ou de la qualification. » Art 68. alin. 5 « Les cadres didactiques sélectionnent et recommandent aux élèves, sur la base de la liberté de l’initiative professionnelle, les manuels scolaires qui vont être utilisés dans le processus didactique parmi la liste des manuels approuvés par le MECTS. » Art. 69 alin. 3 Concernant l’enseignement bilingue : « Le nombre maximum d’heures d’enseignement peut être dépassé en fonction du nombre d’heures prévues pour l’étude de la langue maternelle, de l’histoire et des traditions des minorités nationales et de l’enseignement bilingue. » Art. 66 alin. 2 C’est la seule mention explicite concernant l’enseignement bilingue dans la loi. II. L’ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN LANGUE(S) ETRANGERE(S) A la fin de la 6ème classe : Epreuve de langue et communication en LV1. (art. 74, alin. 4) A la fin de la 9ème classe : Epreuve écrite dans une langue de circulation internationale. Les résultats de l’évaluation sont exprimés à l’aide d’un score, « similaire aux tests internationaux ». (art. 74, alin. 5) Le Baccalauréat (art. 77 et 78) L’examen de baccalauréat comprend 5 épreuves (A, B, C, D et E) : - A : compétences orales en langue roumaine - B : compétences orales en langue maternelle pour les élèves ayant suivis leurs études de lycée dans une langue issue des minorités nationales. - C : compétences en langues étrangères - D : compétences en TIC - E : Evaluation écrite des compétences acquises au cours des études de lycée en langue et littérature roumaine, en langue et littérature maternelle (pour les élèves ayant suivi un cursus dans une langue des minorités nationales), et dans deux matières en fonction de la filière (théorique à profil scientifique, théorique à profil Lettres et Sciences humaines, technologique ou vocationnelle) Les 4 premières sont strictement évaluatives et, même si leur passation est obligatoire (sauf exceptions, voir plus bas) le score obtenu à ces épreuves n’a pas d’influence sur l’obtention du diplôme du baccalauréat. Quant aux examens de l’épreuve E, ils sont sanctionnés par une note sur 10 et déterminent l’obtention du baccalauréat. Aussi pour obtenir le diplôme de baccalauréat, l’élève doit : - Soutenir les épreuves A, B, C et D - Obtenir une note ≥ 5 à chaque examen de l’épreuve E ou une moyenne générale ≥ 6 à l’ensemble des épreuves. « L’épreuve C » Evaluation des compétences linguistiques dans deux langues de circulation internationale étudiées au cours des études de lycée. Les résultats de l’évaluation sont exprimés par le niveau de compétence correspondant au Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. NB : Les élèves qui, au cours de leurs études secondaires, ont passé des examens reconnus internationalement pour la certification des compétences linguistiques en langue étrangère ont le droit à la reconnaissance et à l’équivalence des résultats obtenus à ces examens conformément à une méthodologie approuvée par ordre du Ministre de l’Education. Pour l’examen de la mention bilingue francophone, il est autorisé et encadré par l’art. 77 alin.6 : « Pour certaines filières, profils, spécialisations ou qualifications établies par le MECTS, les bacheliers peuvent soutenir un examen de certification de la qualification, séparé de l’examen de baccalauréat. Le contenu, le calendrier et le mode d’organisation de l’examen sont établis par le METCS et sont publiés, pour chaque génération, au plus tard au début de la dernière classe de lycée. » Impact de la nouvelle loi pour l’évaluation des compétences en langue française : - Il faut désormais concevoir l’ensemble des évaluations, hormis celles de l’épreuve E du baccalauréat, telles des tests de niveau, du type TCF ou TEF, ce qui suppose une méthodologie rigoureuse en terme de standardisation, de calibrage et d’étalonnage. L’expertise technique du CIEP ou de la CCIP serait utile sur ce point. - Le principe d’évaluation par compétences est acquis, mais les 4 compétences ne pourront être évaluées systématiquement. à la fin de la 6ème classe : Epreuves orales : expression orale (EO) + compréhension orale (CO). à la fin de la 9ème classe : Epreuves écrites : Compréhension écrite (CE) + expression écrite (EE) + éventuellement CO à l’épreuve C du Baccalauréat : les 4 compétences (CO, EO, CE, EE) à l’épreuve E du Baccalauréat : EE+CE (+éventuellement CO) selon un niveau cadré (B2 ?) III.LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE Création d’un master didactique d’une durée de deux ans suivi d’un stage pratique d’une année dans un établissement d’enseignement sous la coordination d’un professeur tuteur (mentor). (art. 236) A noter que la formation pratique au sein du master didactique peut être effectuée sous forme d’un stage à l’étranger dans le cadre d’un programme de l’UE. Pour la formation continue, les CCD (Casa Corpului Didactic : Maison du corps enseignant) sont désignés centres de ressources et d’assistance pédagogique et managériale pour les cadres didactiques et peuvent s’accréditer en tant que fournisseur de formation continue. uploads/Management/ loi-edu-nat-01-2011.pdf
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- Publié le Nov 27, 2022
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