Management et organisation d’entreprise PLAN DU COURS Objectifs du cours Dé
Management et organisation d’entreprise PLAN DU COURS Objectifs du cours Définition des éléments de base Introduction L’approche structurelle ou le management structurel L’approche « relations humaines » ou le management participatif L’approche politique L’approche culturelle Objectif du cours Comprendre ce qu’est une théorie des organisations ; Connaitre les principaux courants en matière de théorie des organisations et leurs différences Identifier et analyser les principaux concepts issus des théories des organisations ; Mieux appréhender la place, le rôle et les enjeux du management des organisations en matière de conduite du changement. Définition des éléments de base En se référant à la psychologie de la forme (gestaltpsychologie) fondée par Ehrenfels, Koffka et Kholer, les expériences perceptives précédentes nous suggèrent que : Toute perception s’intègre d’emblée à un tout qui lui confère un sens : ce tout est une forme. Que la forme – par opposition aux parties – régit le sens que prendra la perception Que le changement d’un élément de la forme fait varier le sens que prendra celle-ci pour mes sens. Que le sens de la forme est fonction de la personne qui la perçoit. Ces expériences soulignent déjà que le sens que prendra une organisation sera multiple, relatif et contextuel… voyons si l’étymologie des termes nous apprend quelque chose… Etymologie du terme « organisation » : Emprunt au latin organum, du grec organon « instrument » ; Apparition du terme organisation au XVème siècle avec fréquement le sens de « action d’aménager, d’agencer ». Sens actuel du terme « organisation » (subst. Fém.) qui renvoie à trois acceptions principales : Action d’organiser, de strucurer, d’arranger. Mode selon lequel un ensemble est strucutré (en vue de résultats et d’actions détérminés). Ensemble structuré (de service, de personnel) formant une association, un groupement ou une institution ayant des buts ou des objectifs détérminés Etymologie du terme « théorie » : emprunt au latin théoria, « spéculation, recherche spéculative », du grec théoria « députation envoyée vers un oracle, dans une fête solennelle » ; apparition du terme théorie au XIVème siècle avec le sens de « connaissance abstraite, spéculation, doctrine » s’occupant à pratique ; pour prendre le sens de « construction intellectuelle méthodique » au XVIIème siècle ; Sens du terme « théorie » (subst. Fém.) : ensemble de propositions logiquement reliées et systématiquement organisées, encadrant un certain nombre de faits observé et constituant un réseau de généralisation dont on peut dériver des explications pour divers phénomènes. Sil l’on rapproche les deux définitions précédentes, il apparait dès lors évident que le sens de l’expression « théorie des organisations » ne va pas de soi, pose d’emblée problème : une théorie des organisations vise-telle à expliquer et à comprendre selon quelles modalités les parties d’un ensemble sont structurées et agencées ? une théorie des organisations a-t-elle pour fin l’étude d’un ensemble donné ayant des buts spécifiques ? L’alternative peut finalement se résumer de la façon suivante : une théorie des organisations a-t-elle pour finalité d’analyser quels sont les principes structurant d’une organisation ou bien sa finalité est-elle d’étudier l’organisation dans sa globalité en tant qu’ensemble porteur d’objectifs ? « tout doit être aussi simple que possible mais pas simpliste » Albert Einstein En fait le problème soulevé par l’analyse de la locution « théorie des organisations » est la conséquence : Des difficultés à d’éliminer l’objet « organisation » à partir d’une définition stable ; De la multiplicité des approches envisageables d’une organisation Prenons pour définition limitaire celle donnée par crozier, lequel considère que l’organisation est la réponse au problème de l’action collective. Par problème, il faut entendre toute situation ou tout contexte ou un projet ou une activité ne peuvent être menée à bien par l’exercice d’un individu isolé. Ce problème définitionnel ressurgit dans les sciences humaines qui travaillent sur les organisations. Théorie des organisation : objet ou point de vue ? Débat entre les défenseur d’une définition des disciplines en termes d’objet et ceux d’une définition en termes de point de vue : o Les premiers revendiquent un territoire pour chaque discipline : la sociologie s’occuperait des groupes sociaux, la psychologie des individus, l’économie du marché, etc. o Les seconds défendent au contraire le principe d’une spécificité du regard disciplinaire indépendamment de l’objet étudié. La sociologie étudie toute réalité par référence à des mécanismes sociaux (appartenance à des communautés, rapports de pouvoir, croyance collective, etc) ; la psychologie peut étudier la même réalité, mais par référence à des mécanismes mentaux (processus cognitifs, affectifs, émotionnels, motivation, etc.). Théorie des organisations : objet ou point de vue ? Un même objet peut évidement être abordé par différents champs scientifiques On peut Introduction : Création d’Aventis fin 1999, résultat de la fusion de Hoechst et de Rhône-Poulenc dans les sciences de la vie. Aventis devient le deuxième groupe mondial des sciences de la vie : Pharmacie, la santé animale, les soins aux plantes ; 20 milliard de $ de CA ; 90 000 employés Opportunités économiques de la fusion de Hoechst et de Rhône-Poulenc : Mise en commun des moyens dans la R&D : o Coûts * 10 depuis 1980 : 500 millions $ nécessaires pour développer une molécule Synergie : o En recherche et développement dans les achats les frais généraux et la mise en commun du marketing et du réseau de ventes (fermetures de sites) o Risque associé à la fusion des deux entités : Risque humains : o Les fusions sont souvent suivies de suppressions d’emplois, d’incertitudes et de démotivations o Départs de certains cadres dirigeants de la société cible Risques politiques : o Exigences de la commission européenne (Direction générale de la concurrence veille à ce qu’il n’y ait pas de positions monopolistiques) ; o Offensive des syndicats qui souhaitent une cogestion « à l’allemande » : présence paritaire au sein du conseil de surveillance de présentation des salariés. Risque culturels : o Mariage franco-allemand, avec les risques de domination d’une culture sur l’autre. Restructurer uene entreprise est donc un projet complexe et délicat à conduire Typlogie des projets en fonction : De leur complexité technique : o Nombre d’intérvenant – internes et consultat-, dutrée du projet nombre d’étapes nécessaires, importance des couts du budget, etc. De leur complexité relationnelle o Fonction du nombre d’allées et d’opposant au projet Typologie des projets de restructuration : kaoutar Typologie des projets : Projet de type 0 : - Décisions routinières Projet de type 1 : Biens définir les responsabilités, définir les charges de travail et les objectifs de chacun. Centré sur les taches ; Projet de type 2 : Besoins d’une stratégie indirecte. Centré non pas sur les taches, mais sur les acteurs qui font ou non les tâches – et précisement ceux qui empechent leur réalisation ; Projet de type 3 : Attention portée aux aspects matériels comme aux aspects personnels Face à de tels changements, la théorie des organisations vise à comprendre, à expliquer et à agir sur le fonctionnement des organisations Elle a ainsi des implications managériales basées sur l’accumulation de connaissances issues de l’observation et de la théorisation de situation concrètes, passées ou présentes. L’intérêt pour l’homme d’action qu’est le manager réside dans l’aspect prédictif de la théorie des organisations (« telle action entrainera tels résultats » ou « tel changement envisagé sera suivi de tel ou tel comportement des salariés ») Certains théoriciens du management et des organisations sont conduits à des propositions de nature (du type « voilà ce qu’il faut faire ») visant l’action transformatrice en oubliant l’étude et l’analyse préliminaires des organisations. Or, un management sensé d’une organisation ne peut se réduire ç l’application de « solutions prêtes à l’emplois », de formules plus ou moins à la mode, qui permettent à l’organisation les appliquant de bénéficier, certes, d’une image moderne, mais ne l’assure en rien d’une amélioration concrète de son fonctionnement. Tout projet de changement doit d’abord se fonder sur une connaissance précise des mécanismes qui traversent la vie des organisations. Faire l’impact sur un travail d’analyse de l’existant d’une organisation, revient à se donner toute les chances d’obtenir des échecs étant donné la singularité de toute organisation. De fait, toute action sur une organisation se doit de respecter a minima, les trois étapes suivantes : Complexité relationnelle Complexité technique Type 3 Type 2 Type 1 Type 0 Forte faible Faible forte Observation et examen du fonctionnement de l’organisation visée et ses relations avec son environnement ; Diagnostic de l’organisation ; Propositions d’améliorations pouvant se traduire en action visant le changement d’éléments identifiés par le diagnostic. uploads/Management/ management-et-organisation-d-entreprise.pdf
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- Publié le Jan 29, 2022
- Catégorie Management
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