Quand on veut quitter sa boîte pour faire autre chose, parfois c’est aussi parc

Quand on veut quitter sa boîte pour faire autre chose, parfois c’est aussi parce que le climat relationnel y est insupportable. Collaborateurs asphyxiants, collègues en mode victime perpétuelle, managers harceleurs, relations toxiques, ça existe, et plus qu’on ne le croit. Figurez-vous que les « mauvais patrons », ou « mauvais managers », sont la première cause de départ de l’entreprise pour un employé, d’après Gallup. Je vais vous décrire dans cet article des types de managers, et vous allez sûrement reconnaître le vôtre, sur l’un ou plusieurs des points que j’évoque. Mais je voudrais vous dire un truc, avant de commencer (Un truc pas agréable du tout à entendre, mais peut-être une nouvelle perspective pour vous…) Quel est votre part de responsabilité, dans la relation ? Sachez que si vous êtes dans cette situation où vous avez un « mauvais manager », et que vous y restez sans essayer de changer les choses (pour vous, ou pour la relation), et bien vous êtes à 50% responsable de ce qui vous arrive. Ne rien faire, c’est entretenir le système. Parce que subir un « mauvais management », c’est mal gérer sa partie, dans une relation. (Aïe, je vous avais dit que ce ne serait pas agréable à entendre…) Mais, la bonne nouvelle, c’est que si vous faites partie du problème (à 50%), et bien vous faites aussi partie de la solution :)) Vous avez plusieurs opportunités, pour arrêter de subir un management qui vous nuit : Vous pouvez apprendre à prendre votre place dans la relation, en vous affirmant. En apprenant à dire non. en apprenant à demander des choses, pour être mieux dans vos pompes. Vous pouvez aussi travailler les raisons qui font que ce mauvais management vous impacte autant émotionnellement. Après tout, vous pourriez vous en fiche, et passer à autre chose une fois la porte du bureau fermée derrière vous. Peut-être qu’il y a un truc à régler, plus profond, plus ancien. Vous pouvez aussi changer de boîte. Mais le risque, c’est de ne pas régler votre rapport à ce type de situation, et de subir la même dans votre prochain poste. Parenthèse fermée, intéressons-nous à notre « mauvais manager ». (Je mets le terme entre guillemets, parce qu’un mauvais manager pour l’un ne le sera pas forcément pour l’autre. Tout le monde n’a pas les mêmes attentes, ni les mêmes besoins à combler dans ce type de relation.) Les victimes d’un « mauvais manager » Malheureusement, une équipe gérée par un « mauvais manager » ne tourne pas rond. On peut y constater des arrêtes maladie à répétition, des conflits internes, un important turnover. Et de bons éléments dont le potentiel est gâché. Et c’est qui qui paye les pots cassés ? Ben, tout le monde : Les collaborateurs qui sont mal managés et qui sont, du coup, démotivés, tristes et/ou en manque de reconnaissance. Cela peut devenir très sérieux et mener parfois à une situation de burn-out, et c’est très grave. L’entreprise, car bien entendu, des collaborateurs qui sont patraques et qui viennent bosser avec la boule au ventre, qui sont démotivés, ça n’est ni productif, ni efficace, ni performant. C’est ballot, car la productivité, la performance et l’efficacité, c’est justement ce dont l’entreprise a besoin pour faire des profits… Le manager lui-même, parce qu’il doit sans arrêt vivre dans la pression et le conflit avec ses collaborateurs. Il subit également la pression des chiffres qui vient « d’en-haut ». Il se retrouve souvent entre entre le marteau et l’enclume et se sent souvent bien seul. Il a d’ailleurs, rarement le courage de demander de l’aide, notamment quand il est jeune manager et se pense dans l’obligation d’être « bon tout de suite ». Les clients de l’entreprise. Hé oui, les clients ont de plus en plus envie de se fournir chez des entreprises responsables et soucieuses du bien-être de leurs salariés et de leurs clients, pour un monde meilleur. L’entreprise veut pouvoir utiliser sa marque pour attirer de nouveaux talents(que je considère ici comme des clients), et de nouveaux clients. Alors imaginez des entreprises ou administrations au management douteux qui font le bad buzz pour cause de suicide sur le lieu de travail ou burn-out en série…Vous auriez envie d’y bosser, vous ? Comment reconnaître un « mauvais manager » ? Être en inconfort à son poste dans une entreprise est souvent dû à des problèmes relationnels en général, et de management en particulier (mais j’aurais aussi pu écrire un article sur les « mauvais » collègues, ou les « mauvais » collaborateurs…). Sur la palette du « mauvais manager », on peut rencontrer les managers qui sont juste mal formés ou mal choisis, ce qui les rend maladroits. Mais on rencontre aussi les harceleurs ou les tarés assoiffés de pouvoir, des manipulateurs, des pervers narcissiques et là, …juste fuyez avant de vous abîmer pour de bon. Alors, comment est le vôtre, parmi les 10 suivants ? 1. Le manager-harceleur Votre patron vous traque, il est derrière votre épaule et scrute tout ce que vous faites, et ceci à plusieurs reprises tout au long de la journée. Il vérifie tout. Vous sentez qu’il ne vous fait pas confiance. Il ne respecte pas vos temps « off », et il vous appelle systématiquement en dehors des heures de boulot. Vous avez l’impression d’être son centre du monde, il ne vous fiche pas la paix. 2. Le manager non-équitable Votre manager a des collaborateurs « préférés », avec lesquels il n’a pas les mêmes exigences qu’avec les autres, pour X ou Y raison. Parfois parce que ceux-ci l’ouvrent plus fort que lui quand quelque chose ne va pas. Parfois parce qu’ils sont plus compétents que lui, et qu’il a lui- même secrètement peur d’eux, et de leur pouvoir de nuisance sur son travail et/ou son statut. 3. Le manager vicieux Votre patron demande à vous rencontrer vendredi en fin d’après-midi, juste avant de partir en week-end, et pour un motif qu’il ne vous dit pas (ça, c’est pervers). Si bien que vous vous demandez à quelle sauce vous allez être mangé, vous vous posez des questions et montez en pression. Tout ça manque franchement de transparence et de considération… 4. Le manager parachuté Parfois, il arrive qu’un manager soit un très mauvais technicien, et qu’il ait obtenu une promotion interne sur un poste managérial parce que son N+1 de l’équipe précédente voulait se débarrasser de lui. Cela créé une rivalité avec les collaborateurs de sa propre équipe quand il devient manager à son tour, vis-à-vis de laquelle il est complexé, parce qu’il réalise très bien qu’il n’est pas à niveau. 5. Le manager stressant Etre chapeauté par un manager qui ne sait pas gérer son propre stress vis-à-vis des objectifs qu’il a à tenir et aux difficultés qu’il rencontre, peut être très anxiogène pour l’équipe. Une atmosphère de pression va régner, et le stress deviendra communicatif. Inutile de compter sur les stimulations et encouragements, dans ces cas-là, pour vous aider à avancer. 6. Le manager indiscret Quand un patron se confie à vous sur sa vie privée, il le fait, consciemment ou pas, pour impliquer votre affect. C’est comment dire…manipulatoire. Et c’est de toutes les façons inapproprié dans un contexte professionnel. Faites barrage. 7. Le manager de mauvaise foi C’est le manager qui n’avoue jamais qu’il a tort, et surtout qui ne peut pas concevoir que vous ayez raison, ce qui voudrait dire que son autorité est remise en question. Ces patrons-là, en général, ne savent pas encourager. J’ai l’exemple d’une cliente commerciale qui est régulièrement la seule dans son équipe à atteindre son objectif de chiffre d’affaires. Mais son patron lui reproche de ne pas avoir un nombre de rendez-vous quotidiens assez important. Lorsqu’elle a dit « pourtant mon objectif de CA est atteint, et avec moins de rendez-vous, donc j’ai été plus efficiente que les autres », son patron lui répond « mais on ne t’avait pas posé un très gros objectif, tu peux mieux faire »…AU SECOURS !! 8. Le manager girouette Le mauvais manager est celui qui est capable de vous donner un ordre et un contre-ordre, comme si de rien n’était dans la même semaine, voire journée. Ils font partie de ces managers très démotivants qui n’ont aux-même pas vraiment de vision ni de visibilité sur l’environnement, qui gèrent leur service ou leur entreprise de façon court-termiste. 9. Le manager « tout à l’égo » C’est celui qui pense qu’il n’existe une seule, une unique, une meilleure manière de faire : la sienne. C’est le manager « tout à l’égo ». C’est inintéressant pour tout le monde. Les collaborateurs ne se sentent pas écoutés, pas valorisés, donc peu reconnus et démotivés. 10. Le manager qui ne sait pas donner de signes de reconnaissance C’est celui qui ne trouve pas le moyen de reconnaître que vous avez fait du bon boulot et que vous avez bossé dur. Pas un mot gentil, juste un encouragement pincé de temps en temps, voire pas du tout. uploads/Management/ mauvais-manager.pdf

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  • Publié le Aoû 29, 2021
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