1 AZORIT Luis Mémoire de Traduction Economique L’Entreprise Année : 2009/2010 M

1 AZORIT Luis Mémoire de Traduction Economique L’Entreprise Année : 2009/2010 Master Traduction Institutionnelle - Université d’Alicante Du 31 Mai 2010 au 01 Juin 2010 Jury composé de : - Dr Catalina Iliescu - Diego Carrasco - Spécialiste du thème traité dans le mémoire Coordinatrices du Practicum: Catalina Iliescu et Aída Martínez-Gómez 2 SOMMAIRE I) Introduction II) Définition de la traduction 1) La traduction automatique (TA) III) Les différents types d’équivalence dans la traduction 1) Équivalence linguistique 2) Équivalence paradigmatique 3) Équivalence stylistique 4) Équivalence sémantique 5) Équivalence formelle 6) Équivalence référentielle IV) Analyse textuelle 1) Cohésion / Cohérence 2) L’élaboration de la cohérence en traduction 3) Cohésion V) Le texte économique 1) La traduction économique: Définition / Caractéristiques VI) Les langues et les cultures impliquées dans l'analyse 1) Analyse socioculturelle des pratiques commerciales en France et en Espagne 2) Analyse contrastive de l’Entreprise en France et en Espagne a) La Société à Responsabilité Limitée (SL) b) La Société Anonyme (SA) c) Macro finance et micro finance 3 VII) Recherche documentaire 1) Réalisation d’un corpus de textes économiques parallèles 2) Les moteurs de recherche (Google, Yahoo, etc…) VIII) Résolution des problèmes de traduction 1) Compréhension / Traduction 2) Simplification 3) Traduction des adjectifs par des substantifs 4) La réorganisation du texte source 5) Problèmes liés à la polysémie de certains termes 6) Les faux amis 7) Anisomorphismes linguistiques 8 ) L’adaptation IX) Conclusion X) Glossaire économique Espagnol / Français 1) Texte 070201EF 2) Texte 050600EF XI) Bibliographie 4 I) Introduction La traduction, comme activité de la pensée humaine, assure une certaine liaison entre différents modes de communication, une espèce de lien dialogique entre deux (des) langues, deux (des) moyens d'expressions, deux (des) imaginaires, voire deux (des) cultures… souvent dissemblables. Les activités traductrices d'une langue vers une autre, d'une culture vers une autre, font apparaître plusieurs problèmes ; lesquels demandent à être élucidés et circonscrits. La traduction n'est pas exclusivement le passage d'une langue à une autre, mais le rapprochement de deux cultures, voire de plusieurs. Un rapprochement qui n'exclut évidemment pas la notion d'écart que provoquent les interférences linguistiques et culturelles inhérentes à l’activité traduisante. Chercher les équivalents et les correspondants est certes un moyen qui garantit un transfert quelconque d'une langue à une autre, mais tenir compte uniquement de ces deux faits conduirait à anéantir toute dimension interlinguistique – et, partant, interculturelle – porteuse de significations nouvelles. Les différentes connotations qu'induisent les divergences socioculturelles entre communautés linguistiques, sont à prendre en considération pour la réussite (ou non) de la traduction. Ainsi, grâce à la traduction, la migration des idées et des cultures devient plus aisée. Par son biais, la charge culturelle de la langue source se superpose à celle de la langue cible. Participant de la mise en contact d'au moins deux langues, la traduction opère, sinon dans l'empire du plurilinguisme, du moins dans le royaume du bilinguisme. On doit en méditer les effets, ne serait-ce que parce qu'ils réveillent, en écharpe, un mythe enfoui, celui de Babel. Mais hélas, les traductions, comme les femmes, pour être parfaites, doivent être à la fois fidèles et belles. 5 II) Définition de la traduction La traduction est l’opération qui consiste en un transfert d’un texte exprimé dans une langue de départ(L1) en un texte réexprimé vers une langue cible (L2) sans toutefois que ne soit affecté le sens sémantique général. Traduire, c’est énoncer dans une autre langue ce qui a été énoncé dans une langue source, tout en tenant compte d'un certain nombre de contraintes (contexte, grammaire, équivalences sémantiques, stylistiques, etc.), afin de le rendre compréhensible pour des personnes ne connaissant pas la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances. Pour être à même de traduire, le traducteur possède plus que des compétences linguistiques car il ne suffit pas de maîtriser la langue source. En effet, il est nécessaire de maîtriser la langue cible, qui est généralement la langue maternelle. 1) La traduction automatique (TA) La traduction automatique est l’un des objectifs historiques de l’intelligence artificielle et du traitement automatique des langues (TAL). Le problème a l’avantage de s’énoncer très simplement : produire un texte dans une langue cible qui soit la traduction (au sens courant, humain) d’un texte source donné. La portée applicative de la tâche est également facile à comprendre. Malheureusement, en l’absence d’une définition opérationnelle ou algorithmique de la traduction, la conception des systèmes de traduction automatique (TA) reste une tâche ardue. Devant les imperfections des traductions produites actuellement par ces systèmes, l’importance d’une évaluation quantitative de leur qualité apparaît clairement. A l’heure actuelle, bien qu’elle puisse constituer une aide pour le traducteur dans certains cas, cette technologie ne peut lui substituer car incapable de reproduire les effets de style et certains mécanisme de la langue. Pour illustrer cette explication, prenons un extrait du texte 070201EF et voyons ce que donne sa traduction par le traducteur de Google : « Según el Decreto 20/1997, del 11 de febrero del Gobierno Valenciano, tienen consideración de agencias de viajes las personas físicas o jurídicas que, en posesión del título-licencia correspondiente, se dedican profesional y comercialmente al ejercicio de actividades de 6 mediación y/u organización de servicios turísticos, pudiendo utilizar medios propios en la prestación de los mismos. Dicho Decreto aprueba el reglamento de Agencias de Viajes de la Comunidad Valenciana, regulando toda la actividad para la comunidad. En el apartado 7.2. Normas sectoriales de aplicación puedes encontrar toda la legislación que afecta a la actividad. » Traduction de Google : « Selon le décret 20/1997, du 11 Février le gouvernement de Valence, envisagent de personnes Agents de Voyage physique ou morale, en possession d'éléments de preuve sous licence, professionnelles et d'affaires voué à la poursuite de la médiation et / ou de l'organisation des services de Voyage, peut utiliser ses propres ressources, en leur proposant. Le présent décret qui approuve le règlement des Agents de Voyage de Valence, de régulation toutes les activités pour la communauté. Dans le paragraphe 7.2. la mise en œuvre des règles sectorielles, vous trouverez toute la législation affectant l'activité. » Nous voyons clairement à travers cet exemple les limites de cette technologie. III) Les différents types d’équivalence dans la traduction Le traducteur, médiateur de la communication interlinguistique et interculturelle, se doit de rechercher une équivalence qui rend le texte d’arrivée fonctionnel dans la culture réceptrice. Nida, quant à lui, propose que « la traduction consiste à produire dans la langue d’arrivée l’équivalent naturel le plus proche du message de la langue de départ, d’abord quant à la signification, puis quant au style ». Une de ces idées est la notion de symétrie qui existe dans la valeur des éléments des différentes langues. Selon ce postulat, l’équivalence existerait à condition qu’elle ait la même valeur que l’original. Cependant, le fait que chaque langue organise son espace sémantique de façon différente nie, théoriquement, toute possibilité de valeur égale entre les éléments des différentes langues. 7 1) Équivalence linguistique On appelle ainsi le type d’équivalence qui présente une homogénéité sur le plan linguistique entre le texte original et sa traduction. L’équivalence linguistique, aussi appelée équivalence formelle, est celle qui est obtenue en faisant une traduction mot à mot. 2) Équivalence paradigmatique Ce type d’équivalence se caractérise par l’imposition d’une certaine correspondance, sur le plan grammatical, entre la traduction et le texte original. Il s’agit d’éléments grammaticaux pouvant être substituables sans que le sens de l’énoncé ne soit modifié. En français en espagnol, par exemple, le temps verbal des lois est généralement le présent de l’indicatif. Ce temps peut être substitué par un autre si les usages et coutumes du système juridique de la culture réceptrice l’exigent. L’équivalence paradigmatique désigne des rapports dits verticaux, par opposition aux rapports syntagmatiques, plutôt qualifiés de rapports horizontaux. En général, le traducteur obtient cette équivalence par le biais de la transposition. 3) Équivalence stylistique L’équivalence stylistique se rapporte à une relation fonctionnelle entre les éléments stylistiques du texte de départ et du texte d’arrivée en vue de l’obtention d’une identité expressive ou affective entre l’original et sa traduction, sans modifier le sens de l’énoncé. Le style donné à la traduction peut varier selon que le texte traduit soit un texte littéraire ou un texte pragmatique. En traduction juridique par exemple, le style du texte d’arrivée doit être conforme aux usages du système juridique de la culture réceptrice. 4) Équivalence sémantique On parle d’équivalence sémantique lorsque l’original et sa traduction ont le même contenu sémantique ou sémiotique (le signifié). L’équivalence sémantique se place sur le plan des mots et non du paragraphe ou du texte dans son ensemble. Elle suppose que le terme de 8 départ et son équivalent en langue d’arrivée partagent un champ sémantique identique. Dans ces cas, la traduction littérale s’avère un procédé de traduction approprié. 5) Équivalence formelle Connue aussi sous le nom d'équivalence textuelle, équivalence syntagmatique ou encore équivalence structurelle, l’équivalence formelle est employée pour reproduire le plus littéralement possible le contenu et la forme du texte de départ de façon à uploads/Management/ memoire-de-traduction-economique.pdf

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  • Publié le Nov 15, 2021
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