A. RELATIONS PUBLIQUES La formation en « relations publiques de l’entreprise et
A. RELATIONS PUBLIQUES La formation en « relations publiques de l’entreprise et de la gestion des ressources humaines » dans sa première partie « relations publiques » s’articule en cinq points : la définition de la fonction relations publiques, les techniques d’expression et de communication, le suivi des dossiers et le marketing. DEFINITION ET FONCTION DES RELATIONS PUBLIQUES Définition : les relations publiques de l’entreprise sont les interactions (liens) entretenues par l’entreprise avec son environnement notamment : les partenaires d’affaires (clients, fournisseurs, négociants, intermédiaires etc.), les administrations (justice, fisc, organisme de sécurité sociale, syndicats…), les dirigeants (associés, administrateurs, gérant…), le personnel (employés, consultants permanents…) Rôle : le rôle principal des relations publiques est de manager l’environnement de l’entreprise pour assurer sa survie (résister à la concurrence), sa croissance en instaurant et en maintenant un climat sein propice aux affaires. EXPRESSION ET COMMUNICATION La gestion des relations publiques suppose entre autres une bonne maîtrise de l’expression et de la communication en entreprise. Introduction Définition : l’expression et la communication dans l’entreprise sont définies comme l’art d’échanger et de manifester une volonté, une idée ou une situation existante. Cet art dépend d’abord de la qualité de la pensée et de tout travail intellectuel qui y préside. Dans tous les cas, le langage parlé ou écrit reste le principal moyen d’échange. Rôle : exprimer et communiquer ont pour rôle de transmettre aux différents interlocuteurs de l’entreprise, un message, une information, ayant un caractère administratif, financier ou technique par des techniques et moyens appropriés. Fonction : l’expression et la communication traduisent l’image de celui qui s’exprime ou qui communique et par la même occasion celle de l’entreprise. Bien menées, l’expression et la communication peuvent appeler confiance et respect de la part des interlocuteurs de l’entreprise et partant, la renommée qui constitue un élément du fonds de commerce. S’informer : l’expression et la communication exigent de la part de celui qui l’entreprend, une solide connaissance du sujet en question et une culture générale poussée. Cette culture et cette connaissance s’acquièrent au moyen de l’information. Moyens simples pour s’informer : l’information passe par les moyens traditionnels (la documentation, la presse, les collections, les manuels, les dictionnaires et les encyclopédies, les bibliothèques publiques et privées etc. 1 Les moyens de l’informatique : il s’agit de la micro informatique, la téléinformatique ou l’Internet, la télématique, les supports électroniques et magnétiques. La documentation : pour se documenter, il faut faire appel à: la documentation, la presse, les collections, les manuels, les dictionnaires et les encyclopédies, les bibliothèques publiques et privées etc. L’organisation de sa documentation : il s’agit des documents que l’on conserve pour servir dans le travail quotidien, la vie privée et sociale comme support, comme preuve. L’organisation de la documentation passe par la constitution d’un dossier qui dépend du volume à conserver et de la matière. o Le matériel : doit permettre la subdivision du dossier - Le dossier - Le sous dossier - La chemise - La sous – chemise En tête placer l’organigramme et son contenu, jouer sur les couleurs des sous chemise, indication brèves des pièces que renferme chaque sous dossier etc. Il faut savoir faire le tri, ne pas succomber à la tentation de tout garder n’importe comment, ne pas remettre à plus tard l’insertion d’une pièce dans un sous dossier, noter ce qui est nécessaire, ne conserver que les documents qui seraient trop difficiles à retrouver, mettre à jour régulièrement sa documentation. o Comment gérer l’information : gérer l’information c’est savoir la collecter, la classer méthodiquement (créer des fichiers ou dossiers), la sécuriser. On se réfère de ce fait au service à menu, au service à langage d’interrogation. Dans tous les cas la gestion de l’information est d’abord théorique (plan et structure avant d’être physique) o Gestion de la documentation : (voir cours de classement) La lecture : l’information est aujourd’hui obtenue par voie d’images (télévision et films), par voie orale (radio, téléphone) Les textes imprimés sont de moins en moins utilisés comme sources d’information alors que de nombreuses et régulières lectures sont indispensables à l’enrichissement de notre culture et de notre personnalité ne serait ce que par des nécessités professionnelles. On distingue principalement deux types de lecture : rapide et à haute voix La lecture rapide : destinée à se faire une idée du sujet abordé, elle consiste à faire l’inventaire de l’essentiel (journaux, revues et livres), à réguler sa vitesse de lecture en évitant le mot à mot (l’œil allant plus vite peut déceler les mots essentiels et les grands ensembles), en évitant d’articuler (contrôler les muscles de ses lèvres, sa langue et ses cordes vocales), en réduisant le nombre de points de fixation (se servir de l’œil pour déceler les points de fixation en évitant de revenir en arrière). Il convient d’aller aussi 2 vite que possible tout en comprenant ce que l’on lit et en retenir l’essentiel. La lecture à haute voix : la lecture à haute voix peut se faire à l’occasion d’un discours, de la dispense d’un cours ou de l’extrait d’un document. Les dangers sont : o Le lecteur a peur d’ânonner o Trébuche o Se reprend o Le ton et le débit sont monotones et on perd le fil Pour éviter ces dangers il faut, o être audible en articulant grâce à une intonation personnelle (ouvrir la bouche sans asperger les auditeurs plus proches) o regarder l’auditoire pour qu’il s’intéresse à votre discours (se faire des complices dans l’auditoire) o être clair, en regroupant les mots, en respectant la ponctuation et les liaisons ; o être vivant en évitant d’ennuyer l’auditoire (morne), changer le rythme (ne pas bredouiller, souligner les endroits importants) et en variant le ton (monter la voix et la baisser sur les ponctuations et les fins de phrases) Le plan de la pensée des autres : bien comprendre ce que l’on écoute ou ce que l’on lit exige de percevoir le plan du discours ou du texte. Il s’agit d’observer l’ordre des idées, mieux écouter et mieux lire pour relever le plan de l’autre. Les techniques d’observation : les techniques d’observations se résument en l’écoute et au déchiffrage du texte o Ecoute d’un discours : même bref, un discours efficace est structuré (idée principale et accessoires). En communication orale, l’idée principale est marquée par une accentuation. La mimique, le geste, la voix, marque de façon spontanée les articulations de la pensée. o Le déchiffrage du texte : se fait par l’élimination des difficultés dues au vocabulaire et à la construction de la phrase (s’arrêter sur les mots qui résistent à la compréhension), par le repérage de l’idée essentielle (souvent placé au début ou à la fin d’un texte, parfois le titre), par l’étude des articulations logiques qui font la liaison des idées essentielles entre elles, ou des idées secondaires entre elles dont les plus courantes sont : - Articulation d’amorce : qui annoncent et souligne que ce qui est dit n’est qu’un moment de la pensée (formules introductives, préparation d’une opposition, insertion d’une illustration, annonces diverses) - Articulations de liaison : elles marquent un lien entre ce qui précède et ce qui suit. (addition, insistance, cause, conséquence, opposition, confirmation avec changement de point de vue. - Articulations de rappels : elles renvoient à ce qui a déjà été exprimé. (ex. ainsi, de même, n’en restons pas à ce stade, ce n’est qu’un premier point…). 3 - Articulations de terminaison : elles signifient le terme d’un développement, la fin d’une énumération, la conclusion. - N.B. ne pas se fier à la seule formulation d’articulation, il faut la replacer dans le contexte, elle peut ne pas être exprimée car la tendance aujourd’hui est de juxtaposer qu’à lier les séquences. o Le sous-titrage : pour les textes longs, on a intérêt à marquer dans la marge, les sous-titres brefs et provisoires qui marquent les principales parties pour disposer de points d’appui à partir desquels on appréhendera l’ensemble du texte et son mouvement. Tout alinéa ne marque pas toujours une idée nouvelle surtout dans les journaux où la mise en page est souvent trompeuse. Il faut donc se laisser guider, mais non abuser par la présentation matérielle et typographique d’un texte. o Les principales structures : le plan étant une structure organique indispensable dans un texte écrit ou une intervention orale, il comportera forcément une introduction et une conclusion. L’entraînement à la lecture et à l’analyse d’un texte consistera à dégager l’intention de l’auteur, l’idée maîtresse et les rapports des idées secondaires. Les principales structures sont : l’addition, le mouvement linéaire, l’opposition, le raisonnement, o L’addition : c’est une énumération (numérotation des éléments), un inventaire des faits (termes signifiant la juxtaposition : d’abord, ensuite etc.), l’addition donne ordre et clarté. Si l’addition est longue il faut la catégoriser o Le mouvement linéaire : il s’agit de choisir un fil directeur spatial en recourant à l’ordre temporel ou chronologique pour faire comprendre une situation ou un évènement o L’opposition : il s’agit de la comparaison uploads/Management/ module-relations-publiques.pdf
Documents similaires
-
21
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 27, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.2042MB