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UNIVERSITE IBN TOFAIL FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES LES RISQUE

UNIVERSITE IBN TOFAIL FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES LES RISQUES LIES A LA COMPTABILITE INFORMATISE Dédicaces A mes très chers parents pour leur amour, leur tendresse et leurs sacrifices. A ma sœur pour leurs soutiens, Leur aide et leurs encouragements. A tous mes amis à la faculté des sciences juridiques, économique et sociales de Kenitra, et nos collègues. A toute personne qui a pris le soin de feuilleter ce rapport par curiosité. A mon professeur madame ALAOUI qui m’a encadré tout au long de mon durée d’étude à la faculté. 1 Remerciement : Au début, je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qui nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à l'élaboration de ce mémoire. On tient à remercier tout particulièrement notre encadrant Mme PR. ALAOUI pour nous avoir suivis et conseillés tout au long de la réalisation de ce mémoire. Ce mémoire n'aurait jamais pu voir le jour sans le soutien actif des membres de notre famille, surtout nos parents qu'ils nous ont toujours encouragé moralement et matériellement et à qui on tient à les remercier. Enfin on tient à exprimer vivement nos remerciements avec une profonde gratitude à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa réalisation, car un projet ne peut pas être le fruit d'une seule personne. 2 TABLE DES MATIERES 3 INTRODUCTION GENERALE Le processus d’informatisation de l’entreprise s’appuie sur l’utilisation de l’informatique dans certaines tâches, à savoir la fonction de calcul, tri, sélection , enregistrement ,sauvegarde ,édition des états , contrôle , gestion des informations , traitement … etc. Leur mise à disposition et leur archivage …etc. antérieurement réalisé par le personnel, qui devient utilisateur. Mais cette l’utilisation de l’informatique ne doit pas signifier forcément abandon de responsabilité L’informatique autrefois utilisé dans nombreux domaines et de nos jours un élément incontournable dans la tenue de la comptabilité du fait du volume très élevé des données comptables à traiter et surtout de l’évolution très rapide des logiciels sophistiqués comme SAGE SAARI CIEL ERP …ETC. L’informatique prend de plus en plus une place importante dans le système d’information de l’entreprise l’une des connaissances de ce phénomène c’est la place prépondérante qu’elle occupe dans la production des informations comptables et financières. La vitesse de l’innovation technologique et liée aux ordinateurs et aux réseaux et télécommunications, ces dernières ; et l’intégration des opérations automatisées rendent dépendantes de la fiabilité et de la continuité de leurs systèmes informatiques les entreprises hier encore uniquement soucieuses de qualité et de productivité, doivent intégrer dans leur vie quotidienne le souci de disposer d’informations fiable au temps opportun, gage d’une bonne prise de la décision. Ce besoin de plus en plus croissant de disposer d’informations pousse les entreprises à devenir très dépendantes de l’outil informatique. celui-ci est utilisé dans tous les services de l’entreprise grâce à des logiciels d’application acquis sur le marché ou développés en interne. Les entreprises s’adonnent à un usage sans retenue de l’outil informatique. cette pratique rend irrémédiablement l’apparition de nouveaux risques potentiels et même réel dans la gestion des entreprises en général et plus particulièrement dans la comptabilité. Cette tendance va de pair avec sophistication de la criminalité informatique et donc des risques auxquels sont exposés les systèmes d’informations des entreprises. Ainsi les entreprises disposant de système d’information automatisés doivent faire face à de multitudes de problèmes , liées notamment au personnel , au traitement des informations , et leur transmission , aux matériels et au logiciels , et à la sécurité informatique Cette exigence informatique et organisationnelle nécessite une étude approfondie dans le but d’assurer la qualité et la fiabilité des informations reçues et la maitrise des risques. En outre, ces exigences, l’un des grands problèmes des entreprises est lié à la mauvaise gestion des systèmes informatiques qui peut mettre en péril la continuité d’exploitation et 4 aux malveillance du personnel c’est-à-dire le vol du matériel les dégâts volontaires ou involontaires , fraudes , les détournements d’information discrètes et confidentielles . Maitriser les risques humains (maladresse, inconscience ou ignorance, espionnage, les risques techniques liées aux matériels, liés aux logiciels, liés à l’environnement, et les programmes ou les procédures de contrôle indépendants, le mot de passe ) ; la sécurité physique des installations et des données ; la sécurité des traitements sont aujourd’hui les grandes préoccupations des dirigeants des entreprises . Mon projet de fin d’étude essaye de répondre à la question suivante : - COMMENT MAITRISER ET ANALYSER LES RISQUES AU SEIN D’UNE COMPTABILITE INFORMATISE ? 5 6 PARTIE 1 : ORGANISATI ON COMPTABLE CHAPITRE 1 : LA COMPTABILITE GENERALE SECTION 1 : DEFINITION La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de bases chiffrées et de fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations destinées aux différents utilisateurs La comptabilité peut être définie aussi à travers ses multiples rôles. Elle est en effet Un instrument de gestion. Un moyen de preuve entre commerçants en justice Un moyen d’information des associés, des épargnants, des salariés, et des tiers ; Un moyen de déterminer l’assiette de plusieurs impôts. Un élément de base pour l’agrégation des données macro-économiques. Il s’agit d’un outil indispensable à tous les agents économiques : Chefs d’entreprises, pouvoirs publics, partenaires de l’entreprise, créanciers de l’entreprise …etc. SECTION 2 : LE CODE GENERALE DE LA NORMALISATION COMPTABLE La comptabilité générale est tenue au Maroc d’après les dispositions du CODE GENERALE DE NORMALISATION COMPTABLE (CGNC) appliqué par toutes les entreprises le premier janvier 1994. Parmi les objectifs visés par l’élaboration du CGNC on peut évoquer :  Combler les insuffisances dues au retard dans la normalisation comptable par rapport à des pays africains ou européens.  Donner à l’entreprise marocaine un outil des gestion moderne ou service du chef de l’entreprise.  Développer l’information micro et macro-économiques.  L’amélioration du niveau de connaissance des performances de l’entreprise par ses différents partenaires en obligeant l’entreprise à publier des données comptables fiables et pertinentes  Suivre le rythme mondial de normalisation Comptable en adoptant un cadre comptable respectant les normes internationales. 2.1) LE CODE GENERAL DE NORMALISATION COMPTABLE : Présentation Ce CGNC comprend deux parties : 7 La Norme Comptable Générale ou NCG. Le Plan comptable Général des Entreprises ou PCGE. 2.1.1) LA NORME GENERALE COMPTABLE : Elle constitue le cadre Générale de la normalisation comptable applicable à la majorité des agents économiques quels que soient leurs taille (petite, moyenne, ou grande) , leur secteur (privé ou public) , leur objet (agricole , industriel, commercial…etc.) et leur forme juridique (administration , établissement public ou commercial , entreprise individuelle , société , association …etc). Le NGC comporte : L’énoncé des principes comptable fondamentaux ; La description de l’organisation de la comptabilité ; La conception des états de synthèses ; L’exposé des méthodes d’évaluation. 2.1.2) Le PLAN COMPTABLE GENERALE DES ENTREPRISES : Il constitue le dispositif d’application de la Norme Général Comptable aux entreprises à l’exception des établissements financiers ,des banques , des assurances , qui disposent déjà des plan comptables sectoriels autonomes Le PCGE comprend principalement : Les modèles des états de synthèses. Le plan des comptes, c’est à dire la liste des comptes classés et codifiés ; le contenu et les règles de fonctionnement des comptes. SECTION 3 : LES ETATS DE SYNTHESES : Le CGNC prévoit 5 états de synthèse :  Le BILAN qui décrit séparément les éléments actifs et passifs de l’entreprise ;  Le COMPTES DE PRODUITS ET DE CHARGES plus connu sous le sigle CPC, qui récapitule les produits et les charges de l’exercice ;  L’ETAT DES SOLDES DE GESTION, ou ESG, qui décrit la formation du résultat net et de l’autofinancement ;  Le TABLEAU DE FINANCEMENT, OU TF qui met en évidence l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les ressources dont elle a disposé les emplois qu’elle on a effectués.  L’ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES, OU ETIC qui complète et commente l’information donnée par les quatre autres états de synthèse. LES MODELES DE REPRESENTATION 8 Le CGNC propose deux modèles de présentation des états de synthèse :  Un MODELE NORMALE destiné aux moyennes et grandes entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 7,5 millions de dirhams.  Un MODELE SIMPLIFIE réservé aux petites entreprises, dont le chiffre d’affaires est inférieur à 7,5 millions de dirhams. SECTION 4 : LES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX Il faut préciser enfin, que la tenue de la comptabilité générale doit se faire dans le respect des principes suivants : Principe de la continuité d’exploitation : l’entreprise est présumée établir ses états de synthèses dans le perspective d’une suite normale de ses activités. Principe de la permanence des méthodes : l’entreprise est censée établir ses états de synthèses en appliquant les mêmes méthodes et les mêmes règles d’évaluation d’un exercice à l’autre ; Principe du cout historique : les éléments d’actif du bilan doivent être gardés à leur valeur d’entrée, laquelle valeur doit rester intangible quelle que soit la valeur actuelle de l’élément uploads/Management/ pfe-ahmed.pdf