EXPRESSION / COMMUNICATION / CULTURE 3 MME VILLENEUVE-MARMOT Karine LES OBJECTI
EXPRESSION / COMMUNICATION / CULTURE 3 MME VILLENEUVE-MARMOT Karine LES OBJECTIFS : Expliquer les fondements et l'intérêt du storytelling Comparer et s'approprier plusieurs techniques narratives Développer une présentation professionnelle, construire son accroche narrative Rédiger son propre scénario Présenter et faire vivre son storytelling LES MODALITES D’EVALUATION : Soutenances Travaux écrits PARTIE 1 Les enjeux du storytelling Photos: JVallée PARTIE 1 : La portée du storytelling Le storytelling comme vecteur de sens Le storytelling comme espace de conversation PARTIE 1 : La portée du storytelling III : Le storytelling comme vecteur de sens 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Photos: JVallée Le storytelling peut être mis au service du bien commun ou de l'aliénation collective. Le storytelling, pratique de conseillers politiques de haut vol, est à la fois le modèle de la manipulation des esprits et celui de l'action communautaire de socio-performance faisant consensus. Les mythes fondateurs, les livres sacrés, les contes pédagogiques ou thérapeutiques, et toutes les histoires qui font l'Histoire et la conscience collective montrent la puissance possible du procédé. Les récits que l'on nous conte et dont les médias se font l’écho et l'amplificateur sont aussi des façons de servir une pensée toute prête, une vision du monde souvent manichéenne ou angélique qui facilite la perméabilité aux injonctions publicitaires ou propagandistes. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Le storytelling permet de maitriser l’histoire de l’entreprise. En effet les histoires sont des réalités virtuelles qui, d'une part sont l'expression (actualisation) de Sens et d'autre part sont les vecteurs d'action et de nouvelles réalisations (potentialisation). Le storytelling, « racontage d'histoires », mise en situation pour l'action, va devenir une ingénierie et aussi un art pour de nouveaux artisans : les faiseurs d'instruments de socio-performance pour l'action communautaire. Il ressort alors d'une ingénierie du virtuel qui mobilisera différentes compétences. Cependant il serait erroné de penser que le storytelling peut s'appliquer ainsi à des problèmes anciens. Il participe aujourd'hui à un changement de paradigme, celui du virtuel qui associe le principe du Sens à son véhicule, l'histoire appropriée, le traitement des situations pour l'action communautaire, la socio-performance. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Plus qu'une procédure rationnelle c'est un processus communautaire que le storytelling permet. Mobilisations, participations, élaborations communautaires, réalisations communautaires, maturation de l'intelligence et de la compétence communautaire, gouvernance communautaire seront engagées, guidées et entraînées par des histoires mises en scènes. Ce seront autant de mises en situations des acteurs et publics, allant de simples scènes de fiction à des mises en scènes de l'action qui peuvent aller jusqu’à ces « jeux de rôles » qui sont de très « serious games », les méthodologies de l'action collective dans tous les domaines. Considérons que tout projet est une histoire que l'on construit et que l'on se raconte pour entraîner à des réalisations communes, que l'on soit dans les entreprises ou dans les projets publics ou les actions sociales par exemple. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Le storytelling, la force du procédé d’implication. ' L'histoire racontée sollicite de façon intégrée l'ensemble des composantes de l'expérience humaine et c'est de là que vient sa force, identificatoire. Nous nous y voyons, nous nous y retrouvons nous y intervenons même et cela d'autant plus que nous le partageons dans une communauté de Sens. Le propre y vient du figuré. Il suffit de se rappeler toutes les « histoires » vécues à tel point que l on ne sait plus différencier la mémoire et l'histoire, ce qui nous est servi et ce que nous vivons par nous-même. Toutes nos croyances sont ici à invoquer, ne faisant plus, bien souvent, la part de ce qui nous est propre et de ce qui nous est raconté. L'identification expérientielle à l'histoire racontée en vient même à coproduire l'histoire en question comme des personnages de fiction. C'est le moteur du procédé. La profondeur des implications en fait la force. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Une histoire racontée est avant tout une scène de vie qui intègre toutes les dimensions de l'expérience humaine. Il y a un sujet et une intention, il y a un objet ou thème dans un contexte, il y a un déroulement avec un avant et un après, un commencement et une fin. Tout cela structure une scène où l'unité de lieu (champ), l'unité de temps (période), l'unité d'action (moment, durée) ont une certaine importance. Il y a aussi un plan d'expérience affectif, émotionnel, sensible, un plan d'expérience factuel, matériel, comportemental, un plan d'expérience mental, imaginaire, structurel, rationnel ou non, discursif, etc. Tout cela ressort du « cohérenciel » de l'expérience humaine et de la « trialectique sujet/objet/projet », participant d'une théorie des situations humaines. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Pour que le storytelling fonctionne il faut une bonne prédisposition initiale. Cependant il y a des histoires où on se retrouve et d'autres pas. Il n'y aurait d'automatisme que si on y est préparé. La clé c'est le Sens. Si on est disposé dans un certain Sens alors l'histoire va nous y conforter. Ainsi elle va renforcer le conSensus et contribuer à former ou développer une communauté de Sens. Ainsi la prédisposition se renforce et la croyance dans l'histoire ou dans des histoires homologues (de même Sens) sera d'autant plus prégnante, plus engageante. La vie en vient à prolonger, à accomplir l'histoire. C'est aussi l'exemple de tout projet, une histoire qu'on construit puis qu'on réalise. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet L'histoire ne doit pas tomber comme un cheveu sur la soupe Les destinataires doivent se trouver sur la bonne scène, le lieu ou contexte, la langue et la culture, le moment qui s'inscrit dans une histoire personnelle ou collective engagée. L'histoire ne doit pas tomber comme un cheveu sur la soupe même aux infos de 20 heures. Si elle ne vient pas à propos elle ne sera pas appropriée. Dès lors la pertinence du storytelling tiens au « bon » Sens d'une communauté de Sens, c'est-à-dire son Sens du bien commun et aux conditions contextuelles. La question des valeurs comme indicateurs du Sens du bien commun prend alors toute sa place ainsi que leur « illustration scénarisée ». 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet L’ « histoire racontée » est le médiateur du Sens par les différents volets de l'expérience sollicités. Agir c'est activer un Sens par une médiation appropriée, rien de mieux qu'une histoire racontée, vécue, « participée », qui le communique. Tout ce qui est « réalisé » dans une communauté tiens du conSensus qui s'actualise. Ainsi tout ce qui s'y produit est effet de Sens, celui-ci étant le principe agissant. Le but de l'histoire n'est pas ce qu'elle produit dans son scénario mais ce qui se produit pour ceux qui résonnent à son Sens. L'erreur rationaliste est de confondre les deux Sens et raison. On voit que dans la communication le principe agissant c'est le Sens véhiculé par des médiations et que dans un monde communautaire c'est aussi la définition de l'action. Dès lors que l'on replace cela dans le contexte des communautés de Sens ou d'enjeux alors c'est tout le champ de la socio-performance qui est engagé. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Comment repérer le Sens à véhiculer dont il faut être inspiré pour construire ensuite une histoire efficace dans les conditions contextuelles pertinentes ? L'intelligence symbolique c'est l'intelligence du Sens. Elle comporte : le discernement des Sens, Sens humains, en général inconscients, la détermination du Sens selon lequel s'engager, le partage du Sens en conSensus, le déploiement du Sens en projets, en réalisations, en développement, en progression humaine... Ensuite, dans les méthodes de l'intelligence symbolique, vient l'imaginaire comme vecteur opportun d'expression du Sens selon une histoire appelée homologramme parce qu'elle porte le Sens voulu. Cette expression spontanée mais disciplinée est à la fois disponible pour l'analyse et un meilleur discernement du Sens qu'elle porte (ex: analyse figurative) et à la fois pour la créativité qui va en être inspirée pour construire un scénario. L'histoire finale sera le fruit d'une génération progressive, tant de la créativité dans les modes d'expression et les contenus que dans l'ajustement aux contextes opératoires (créativité générative). Techniques d'intelligence symbolique ou disciplines de création, elles s'accordent avec tous les modes d'expression pertinents. 1- C’est un processus communautaire que le storytelling permet Le storytelling : une méthode d’élaboration en trois étapes 1)Comme en socio performance la première question est celle de la détermination de la communauté de référence. Parties prenantes ou publics concernés, communauté source ou communauté destination. 2)Vient ensuite l’élucidation du Sens du bien commun. Les méthodes d'intelligence symbolique – analyses figuratives, analyses de cohérences – sont les bienvenues avec leurs médiations qui sont déjà du storytelling, à tel point que l'on peut envisager des pratiques pour de larges publics avec des enjeux profonds. (socio-pédagogiques, socio-thérapeutiques...) 3)L'expression des valeurs, celle des ambitions, la détermination des responsables doit être ensuite étudiée de façon cohérente. Toutes les expressions seront uploads/Management/ presentation-du-storytelling-2eme-partie.pdf
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- Publié le Sep 24, 2022
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