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LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE SOMMAIRE Les thèmes les plus abordés en psychologie spo

LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE SOMMAIRE Les thèmes les plus abordés en psychologie sportive ? 1. Apprendre à mieux se connaître.......................................................................................................................1 2. Se préparer psychologiquement à une compétition......................................................................................1 3. Gérer ses émotions ..............................................................................................................................................1 4. Travailler sur la confiance en soi........................................................................................................................3 5. Élaborer ses questionnements, des objectifs et une bonne planification ....................................................4 6. Travailler sur les croyances qui limitent.............................................................................................................4 7. Prendre conscience de son dialogue interne..................................................................................................4 8. Motivation, détermination et engagement ......................................................................................................5 9. Visualisation mentale...........................................................................................................................................5 10. Exemples de thèmes sur les relations athlète-entraîneur .............................................................................6 11. La concentration de l’athlète, un atout majeur .............................................................................................6 Parfois entre deux judokas physiquement et techniquement très performants, la différence se joue sur LA CONDITION PSYCHIQUE. JUDO QUÉBEC – LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE 1 1. APPRENDRE À MIEUX SE CONNAÎTRE Les premières questions que vous devez vous demander en tant qu’athlète sont les suivantes : Pourquoi est-ce que je fais ou pourquoi je veux faire du judo de haut niveau ? Qu’est-ce que le judo m’apporte ? Il y a plusieurs raisons qui poussent un judoka à faire du judo ; l’important est de connaître sa raison personnelle de pratiquer ce sport. Les raisons peuvent être de l’ordre suivant : Plaisir Défi Accomplissement de soi Par les réponses à ces questions, vous comprendrez davantage votre motivation personnelle et vous vivrez votre judo plus intensément, avec émotion et plaisir, sur le tapis. Tout sera perçu et senti au moment présent. 2. SE PRÉPARER PSYCHOLOGIQUEMENT À UNE COMPÉTITION Établir des objectifs à court terme pour la compétition Ces objectifs doivent être réalisables et concrets Établir une direction à ses efforts Rencontre avec l’entraîneur pour discuter de la façon d’aborder la compétition dans son ensemble La préparation ne devrait pas seulement se baser sur les résultats visés, mais aussi sur la manière d’aborder une compétition et sur l’attitude à adopter. 3. GÉRER SES ÉMOTIONS Les émotions ne sont pas un état permanent ; elles ont un début et une fin. C’est l’intensité à laquelle elles sont vécues qui fait que les émotions sont parfois difficiles à gérer. Pour gérer ses émotions, il faut les mobiliser pour faire face à diverses situations le plus énergiquement et efficacement possible. Sinon, elles vous paralysent et vous empêchent de fonctionner si elles ne sont pas contenues par une bonne gestion. AUCUNE émotion n’est radicalement bonne ou mauvaise, tout dépend de la gestion que vous en faites; c’est l’intensité et la durée qui sont en cause. Il existe des centaines d’émotions différentes avec leurs nuances et leurs combinaisons potentielles avec d’autres émotions. On retrouve une classification universelle des émotions primaires et vous devez apprendre à les gérer avant de passer à des émotions plus complexes. JUDO QUÉBEC – LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE 2 Voici les dix émotions primaires de base (les quatre dernières émotions ont été rajoutées, en 1998, par les spécialistes de la psychologie émotionnelle) : La colère : la haine et la rage La tristesse : abattement, chagrin, mélancolie et désespoir La peur : anxiété, terreur, panique et timidité La joie : plaisir, euphorie, extase, amour et dévotion Le dégoût : aversion et écoeurement La honte, la culpabilité, l’humiliation et le mépris Vivre une colère Certaines personnes explosent par l’entremise de crises de colère aveugle alors que d’autres ont beaucoup de mal à se laisser vivre cette émotion. Les deux situations sont néfastes ; l’une entrave les relations humaines et le jugement alors que l’autre fait état d’une paralysie émotionnelle. Il faut de manière équilibrée, exprimer sa colère et ne pas avoir peur de s’opposer aux autres, de perdre leur estime et leur amitié ou amour. Avec la colère, il y a qu’une règle : il faut qu’elle nous aide à vivre et qu’elle facilite nos relations avec les autres au lieu de nous empoisonner l’existence. Accepter votre colère La colère est présente et existe. Ne vous laissez pas totalement emporter par la colère Si votre émotion est trop intense ou violente, laissez-vous le temps de l’estomper et de la gérer, surtout si vous devez communiquer avec autrui. S’engager dans le processus : le calme après la tempête Une fois l’émotion vécue, il faut la gérer et s’en servir pour être meilleur et mieux performer par la suite; par la gestion de la colère, il nous faut avoir appris quelque chose. Être triste après une contre performance, oui c’est douloureux, mais… Il faut faire face à la situation (c’est normal que la tristesse ressorte parmi tant d’autres émotions). Cette tristesse peut être même bénéfique; elle fait partie des étapes à vivre par un judoka. Elle vous permet d’évoluer et est parfois à l’origine de décisions relatives à des changements de comportement ou d’entraînement. Le problème avec l’émotion de la tristesse, c’est qu’elle recouvre votre vision des choses par un voile opaque et gris lorsque vous la vivez. Vous devez la gérer pour qu’elle devienne un atout et vous permette de grandir. Accepter votre tristesse Il faut s’avouer sa tristesse. Préciser ce qui vous rend triste Par exemple : Une défaite en compétition De vous faire projeter en entraînement. Le choix d’une mauvaise technique. Etc. Ne vous sentez pas coupable d’être triste, acceptez-le . Si vous en avez besoin, laissez-vous aller à pleurer. S’engager dans le processus : remonter la pente JUDO QUÉBEC – LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE 3 Avoir peur de perdre, une émotion qu’il faut gérer en compétition et au camp d’entraînement La peur de perdre ou de mal performer accompagne le judoka en compétition. La gestion de cette crainte est différente chez chaque compétiteur ; certains la vivront tout naturellement alors que d’autres en seront affectés profondément tout au long de la durée du tournoi. Proportionnellement à l’intensité à laquelle vous la vivez, la peur peut être un sentiment très désagréable qui est souvent la cause d’une défaite pour plusieurs athlètes, peu importe le niveau de compétition. Il faut tenter par tous les moyens de l’enrayer ou de l’amoindrir en suivant différentes étapes : Accepter sa peur La peur naît souvent d’un refus de la réalité. Il faut assumer ce que l’on est et il faut accepter son niveau de capacité. Il faut faire preuve de lucidité et d’honnêteté. Il faut s’avouer sa peur. Préciser ce qui vous fait peur De quoi est-ce que j’ai peur ? Pour vous aider, vous pouvez noter sans contrainte tout ce qui vous vient à l’esprit par rapport à vos peurs. Isoler l’imaginaire Par rapport à vos écrits, tenter de faire ressortir les données qui semblent imaginaires. Cet exercice est difficile, car beaucoup d’états que vous estimez réels sont en fait alimentés par votre imagination. Si, par exemple, une de vos peurs est de décevoir un membre de votre famille, rien ne vous empêche de leur demander leur façon d’accepter votre défaite lors d’un combat. La réponse peut enrayer votre sentiment de peur à cet égard. À la fin de cette étape, vous devriez être en mesure de séparer les éléments réels et les éléments imaginaires. Faire face à la réalité Relire la section relative à vos peurs imaginaires jusqu’à tant qu’elles perdent leur pouvoir dévastateur sur vous. Ensuite, relire la section sur vos peurs fondées sur la réalité. Faites-le jusqu’à ce qu’elles vous deviennent familières et que vous les acceptiez. Pour être libéré de vos peurs en compétition, il vous faut les avoir apprivoisés. S’engager dans le processus En confrontant ses peurs réelles et en les comprenant, l’athlète réalise qu’il devient soudain libéré, plus léger et vit alors l’envie et le désir franc de se rendre aux affrontements qui l’attendent. Être en mesure de regarder en face ses propres peurs est un pas vers l’efficacité et la sagesse. Vivre une joie C’est une émotion qui vous procure un bien-être et une sérénité intérieure. Cet état d’être vous permet de vivre un bon moment de sensations plaisantes du travail accompli, de confiance en soi et de bonne estime de soi. Quand vous vivez une joie, il faut la savourer pleinement et en totalité. 4. TRAVAILLER SUR LA CONFIANCE EN SOI La confiance en soi est définie comme étant la certitude de posséder les habiletés nécessaires pour accomplir une tâche. La confiance en soi est le facteur qui influence le plus une performance. En premier lieu, le judoka doit se faire un portrait honnête de son potentiel. JUDO QUÉBEC – LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE 4 Par la suite, il doit évaluer les aspects suivants : Sa préparation physique Sa préparation psychologique La présentation physique de ses adversaires Le support social qui l’entoure Les qualités des agents qui l’entourent : Entraîneurs Physiothérapeute Thérapeute du sport Gérant d’équipe Etc. Lorsque la confiance en soi est élevée, vous avez une meilleure concentration, une meilleure direction vers le but final et une grande ténacité qui vous porte vers l’atteinte de votre objectif. 5. ÉLABORER DES QUESTIONNEMENTS, DES OBJECTIFS ET UNE BONNE PLANIFICATION Il est uploads/Management/ psychologie-sportive 1 .pdf