Université Ibn Khaldoun-Tiaret Faculté des lettres et des langues Département d

Université Ibn Khaldoun-Tiaret Faculté des lettres et des langues Département des lettres et des langues étrangères Matière : C.E.E Niveau : 1ère année LMD (SEMESTRE 1) Cours n°1 : LA PRISE DE NOTES Assister à un cours ou une conférence, lire un livre, un journal, une revue, ou réfléchir à un problème important, nécessite une prise de notes. Commençons par rappeler une évidence : prendre des notes ne consiste pas à écrire tout ce que dit le professeur. Prendre des notes suppose tout d’abord une ligne de conduite pratique. On doit préparer et utiliser un code d’abréviation, mais avant de parler de la technique, peut- être il est judicieux de rappeler l’utilité de la prise de notes. -Prendre des notes impose d'écouter, c'est donc une activité qui force l'attention. -Des heures à rester assis, à écouter quelqu'un parler, peut être fastidieux et amener à l'assoupissement (bien sûr, cela dépend aussi de l'orateur). La prise de notes est une activité physique. -La révision (revisualiser) =>stimulation de la mémoire visuelle : la prise de notes garde l’essentiel (structure) de ce que nous avons lu ou entendu, ensuite, elle aide notre mémoire à se remémorer le cours, le filme… -La prise de notes est notre documentation personnelle qui peut nous être efficace en cas de besoin. - L'enrichissement et la révision de mes notes de cours -Compléter les notes de cours par des ajouts personnels, les notes de collègues, des lectures, etc. -Réviser les notes de cours de façon régulière, il faut réactiver la mémoire pour gagner du temps. -L'essentiel, c'est de pouvoir se retrouver dans les notes afin qu'elles puissent être utilisées, enrichies, etc. - Quelques conseils pratiques : . Pensez aussi que vous écrivez des Textos/ SMS à longueur de temps… . Si vous devez visualiser l'ensemble de vos notes (exemple : les feuilles de brouillon d'un devoir) n'écrivez qu'au recto. . Pour faciliter la relecture de vos notes il faut aérer la mise en page : . N’hésitez pas à sauter deux lignes entre les grandes parties ; une ligne entre les parties moins importantes ; revenez à la ligne à chaque paragraphe, en n’oubliant pas les alinéas. . Un paragraphe par idée ou raisonnement ; une idée ou raisonnement par paragraphe . Laissez une marge suffisante (à droite ou à gauche, comme vous voulez) pour pouvoir ajouter des informations concernant vos notes. . N’oubliez pas de numéroter vos pages de notes. . Pensez à noter les sources, références... Lorsque vous les connaissez. . Il est recommandé de souligner et/ou surligner les notes. . Vous pouvez utiliser plusieurs couleurs et leur attribuer un code ; il est préférable de conserver ce code identique pour chacune des matières. - La technique de la prise de notes : Rappelons d'emblée qu'il n'y a pas de règle absolue puisque ce sont vos notes mais qu'elles sont destinées- en théorie - à votre seul usage. Vous avez donc entière liberté d'invention. Les différents procédés 1) les signes (souvent des indicateurs logiques) SIGNES SIGNIFICATIONS POSSIBLES  aboutit à, entraîne, provoque, va à, devient, conséquence  vient de, a pour origine, est issu de, cause  Equivalent à, cause et conséquence interagissent  en bas, voir plus bas  en haut, voir plus haut  à l'origine, au début  augmente, croît, monte, progresse positivement  diminue, décroît, descend, progresse négativement varie, instable ∑ somme, totalité Ø rien, vide, désert, absence ≠ différent, n'est pas = équivaut à, égale, est, ≈ ressemble, n'est pas tout à fait pareil à, à peu près, environ > est supérieur à, vaut mieux que, l'emporte sur < est inférieur à, vaut moins que, est écrasé par il existe, on trouve, il y a quelques Є fait partie de, est de la famille de, appartient à ne fait pas partie de, est étranger à, n'est pas à p/r par rapport à ε il y a un peu, en petite quantité + et, s'ajoute à ± plus ou moins, environ, à peu près ♂ homme, masculin, mâle ♀ femme, féminin, femelle … etc. Δ variation x multiplié /!\ Attention (piège ou important) / Divisé par Important : lorsque vous aurez adopté un signe ou une abréviation, il faudra toujours utiliser le/la même. 2) Les abréviations Il y en a qui sont usuelles, inutile de les remplacer : c'est-à-dire  càd, quelque chose  qqch,quelque qq, quelqu'un  qq’un, tout tt, nousns, vousvs, exemple ex, etc. 3) La suppression de certains mots -Les articles -Les verbes dans la suppression n'enlèvent rien à la compréhension (souvent le verbe être) -Toute digression qui -- par nature -- n'apporte rien à l'essentiel du propos. 4) Restituer la structure du discours Il faut accorder une attention particulière aux connecteurs, c'est-à-dire aux mots-clés qui organisent le texte : -Dans un récit : ce sont les indicateurs de temps -Dans un texte descriptif ce sont les indicateurs de lieu -Dans une argumentation, ce sont les mots qui indiquent une relation logique : la cause, la conséquence, l'opposition, la négation, l'addition, la réserve, etc. 5) La nominalisation En quoi cela vous fait-il gagner du temps ? Ex : une entreprise investit pour développer ses capacités de production  L’investissement développe les capacités de production au passage il faut supprimer les informations secondaires : Ex : pour des raisons liées, peut-être, à des bouleversements économiques, le clan se désagrège progressivement.  Raisons Éco ?  désagrégation du clan Cours n°2 : LA COMMUNICATION Quand on observe ce qui se passe autour de nous, on se rend compte que tout communique : les animaux communiquent, nos organes communiquent entre eux, le soleil communique de la lumière aux plantes et les fait pousser, la cuisinière communique de la chaleur à la casserole qui à son tour communique la chaleur à l'eau... On communique tellement qu'on communique même quand on ne fait rien. C'est l'Ecole de Palo Alto (en Californie) qui a mis en évidence le fait qu’ « on ne peut pas ne pas communiquer». Ne rien dire ou même être absent peut prendre du sens, nos attitudes, nos vêtements, nos mouvements ou notre immobilisme communiquent quelque chose sur nous. L'écriture, la parole, mais aussi le geste, l'attitude, l'expression, sont des moyens de s'adresser à autrui, de communiquer avec lui. La communication met en jeu certains éléments; les connaître, connaître leur agencement, comprendre l'intention qu'à celui qui s'adresse à autrui permet de mieux appréhender les enjeux des textes. - La communication linguistique La communication linguistique constitue une part primordiale de la communication humaine : c’est un échange verbal entre un sujet parlant, qui produit un énoncé destiné à un autre sujet parlant, dont il sollicite l’écoute et/ ou une réponse explicite ou implicite. Le premier linguiste à avoir tenté d’introduire la notion de contexte (référent) en s’inspirant des travaux de Shannon et Weaver et de leur schéma de la communication, est Roman Jakobson (1896-1982). Comme il a remplacé le terme de ʺcanalʺ par ʺcontactʺ, qu’il définit comme étant le canal physique et la connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire. L’objectif de Jakobson était de mettre en évidence les différentes fonctions du langage verbal, et dans ce but, il a été amené à mettre en valeur les différentes fonctions de la communication verbale (communication linguistique). 1. Le destinateur est l’émetteur du message. 2. Le destinataire est le récepteur. 3. Le message est fait des traces des signes. Pour passer du destinataire, les traces ont besoin d’un support : le canal (l’air, le papier…) 4. Le code est la langue employée par les interlocuteurs. 5. Le contexte et le référent désignent tout ce qui entoure la communication et sur quoi porte la communication 6. Le contact est le canal et la connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire - Les fonctions du langage (Dans un message oral ou écrit, les énoncés répondent à des intentions différentes) À partir de son schéma de la communication verbale, Jakobson met en évidence six fonctions du langage : à chaque élément de la communication correspond une fonction du langage : 1. La fonction expressive (ou émotive) est centrée sur destinateur. Elle correspond à son intervention directe dans le message (moi, je, interjections émotives, jugements, subjection, phénomènes d’intonations pour exprimer la joie, la colère,…). Elle permet à l’auteur du message de livrer ses sentiments et ses émotions, ses idées personnelles et ses points de vue : c’est l’expression de la personnalité et des sentiments de celui qui parle. Ex : « La joie avec laquelle je vis les premiers bourgeons est inexplicable. Revoir le printemps était pour moi ressusciter en paradis. A peine les neiges commençaient à fondre que nous quittâmes notre cachot, et nous fûmes assez tôt aux Charmettes pour y avoir les prémices du rossignol » (J. J. Rousseau, Les confessions). 2. La fonction conative (appelée aussi fonction incitative, injonctive ou impressive) est orientée vers le récepteur du message (ou le destinataire). Elle vise à faire agir le destinataire dans le sens souhaité par le destinateur (convaincre, inciter, interpeller, impliquer, mobiliser). Elle manifeste notamment dans uploads/Management/ semestre-1.pdf

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Oct 01, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.5958MB