N° 16 Cours d’expression Française Nom du professeur : Crédit : Volume Horaire
N° 16 Cours d’expression Française Nom du professeur : Crédit : Volume Horaire : CHAPITRE 1 : L’implicite C’est qqch. de sous-entendu, de tacite, d’inexprimé, de latent, de caché, de dissimulé, d’occulte, parfois de non-dit. L’implicite est opposé à l’explicite. Lorsqu’une personne s’adresse à une autre, c’est toujours dans une intention, qui souvent, n’est pas révélée. On dit qu’une information est implicite, lorsqu’il revient au destinateur d’en déduire la teneur. D’interpréter les zones d’ombre. On peut dégager des informations implicites, à partir des données d’une phrase. Ex : La route est très embouteillée, mes parents vont appeler la direction de l’université. Un énoncé est donc implicite lorsqu’il doit être interprété, l’auteur ne disant pas clairement l’objet de sa pensée, qui pousse l’interlocuteur à deviner, à déduire. Les différentes sortes d’implicite : le présupposé et le sous-entendu. 1. Le présupposé Se déduit d’un ou de plusieurs mots dans un discours. Ex : Je l’ai rencontré en boîte de nuit. Je viens d’apprendre qu’il est en France. Steve est guéri. 2. Le sous-entendu Se déduit plutôt de la situation d’énonciation. Peut être présent dans un énoncé, sans que l’auteur n’ait eu l’intention de transmettre l’information et bien entendu, peut être à l’origine d’un malentendu ou d’un quiproquo (erreur qui consiste à prendre une chose pour une autre). CHAPITRE 2 : Communication Elle est envisagée comme dynamique avec une série d’étape. C’est un terme complexe et difficile à définir car il peut être abordé sous différents aspects. Nous pouvons donc dire que la communication peut être envisagé comme un dialogue, un entretient, une communication orale ou écrite entre deux ou plusieurs interlocuteurs ; communiquer c’est échanger, transmettre, c’est émettre une information, échanger d’idées ou de signes verbaux ou non verbaux, entre plusieurs personnes autour d’un thème donné. Elle est le premier lien entre les individus. Dans sa diversité, l’homme a mis au point différent codes, différents langages, signaux, gestuels et différents modes de transmission des messages. Ceux-ci répartis en deux catégories : la communication traditionnelle (les tam- tams, les balafons, les flûtes, fumée, cris, sifflets, chants, danses, les cris, et même les tenues vestimentaires) et la communication moderne, plus utilisée de nos jours (télévisions, internet, banderole, présentoirs, flyers etc.). En plus d’être la transmission d’une information, elle peut aussi être un moyen d’échange et de partage entre un émetteur et un récepteur en vue de véhiculer une idée. Pour qu’il y ait réellement communication, il existe différents éléments qui interagissent et qui interviennent dans ce processus, ils deviennent des paramètres indispensables de tous actes de communication. C’est le grand linguiste Roman Jacobson, dont le modèle de communication porte le nom, qui a identifié six éléments fondamentaux, de tout acte de communication parmi lesquels : L’émetteur, c’est celui qui produit, qui encode le message, c’est celui qui écrit, qui envoie l’information. On l’appelle aussi destinateur, locuteur, auteur, annonceur, etc. Le récepteur c’est celui qui décode le message, celui à qui le message est destiné, qui le reçoit, qui le lit et l’entend. On l’appelle aussi lecteur, auditeur, cible, Le message c’est l’information transmise selon une forme écrite ou orale. Cela dit, un discours, un texte, une image, une mimique, sont des messages sous différents codes. Le canal c’est le support du message. Un message est diffusé à travers un canal ou un média Le référant c’est ce dont parle le message, donc le sujet du message. Le code c’est le langage utilisé pour se comprendre. À chacun de ces éléments correspond une fonction : 1. La fonction expressive Elle est aussi appelée la fonction émotive. Elle est exclusivement centrée sur l’émetteur, l’expression de ses sentiments, sur ses valeurs, ses émotions. Elle est donc une fonction de la subjectivité des jugements de valeurs exprimés. 2. La fonction impressive ou conative Elle met l’accent sur le destinataire donc sur le récepteur 3. La fonction poétique qui concerne le message 4. La fonction phatique concerne le canal 5. La fonction référentielle qui est la fonction de la troisième personne de quelqu’un. 6. La fonction métalinguistique qui est celle rattachée au code Chapitre 3 : La formation des mots L’étude d’un mot peux s’effectuer sur la base de son origine, autrement dit de son étymologie, peut également s’effectuer sur la base de sa formation et la formation d’un mot peux se faire par dérivation ou par composition. 1. La dérivation Canal Code Recepteur Message Émetteur Référent Un mot dérivé est formé par l’adjonction d’un ou de plusieurs affixes (préfixe et/ou suffixe) soudé à un morphème lexical encore appelé base ou radical. Ex : le verbe faire : on à faire et défaire Le radical à lui tout seule forme déjà un mot. Ex : le mot plante : plantation, transplanter Les mots issus du même radical forme ce qu’on appelle une famille de mot. Ex : le mot jour : journalier, ajourner ; séjour, séjourner, bonjour Le mot local : localité, localisation, délocalisé, délocalisation a. Le préfixe Il se place toujours avant le radical et modifiés le sens du mot. Ex : le verbe porter : importer, exporter, emporter ; déportation Le préfixe négatif peut prendre la forme il, ir, im Ex : le mot légal : illégal Le mot Régulier : irrégulier b. Le suffixe Il change le sens et ou la nature d’un mot. Il se place toujours après le radical. Ex : le mot port : porteur ; portable ; tortillère ; portillon Certain suffixe signifie action de. Ex : admiration 2. La composition Il s’agit ici de former un mot à partir de deux autres. Ex : procès-verbal Nous savons également que certains mots Ex : omnivore ; Les mots peuvent être composés en les juxtaposant. Ex : porte feuil Certain on des noms reliés par des traits d’union. Ex : t-shirt taille-crayon D’autres sont reliés par des prépositions. Ex : chemin de fer ; pomme de France ; bouche à oreille ; sac à main CHAPITRE 4 : Champ sémantique champ lexical Un champ lexical est groupe de mot se rapportant à une même idée. Ex : vacance : voyage, valise, grâce mâtiné, soleil Un champ sémantique est un ensemble de sens qu’un mot peut avoir selon les contextes. Ex : fruit : pomme ; banane ; fraise CHAPITRE : SENS PROPRE SENS FIGURE Chaque mot peut revêtir plusieurs sens qui lui sont rattachés. Parmi lesquelles les sens propres qui correspond à son sens premier le plus courant et le plus simple. Ex : le lion dévore une proie. Au sens figure on passe habituellement d’une image concrète à une réaction abstraite. Ex : mon frère dévore un livre. CAPITRE : HOMONYMIE, SYNONIMIE, ANTONIMIE, PARONIMIE a. Synonyme Ce dit d’un mot ayant la même signification d’un autre ou presque identique donc les mots diffèrent voulant dire la même chose. Ex : riche, fortuné, sombre, obscure, père, tuteur b. Homonymie Ce dit des mots de prononciation identique(homophone) et de sens diffèrent qu’il soit de même orthographe(homographe) ou non. Ex : conte et compte ; sans et sang et sens c. Paronymie Mot qui ressemble à un autre mot dont il y’a parfois une lettre ou une syllabe qui change. Ex : attitude et altitude ; affluence et influence ; éruption et irruption ; proposition et préposition. Nb : ne pas confondre homonyme et paronyme d. Antonymie C’est le contraire d’un synonyme. Un mot dont le sens est opposé à celui d’un autre. Ex : venir/partir ; bien/mal ; noir/blanc CHAPITRRE ; METHODOLOGI DE L’EXPLICATION DES MOTS OU DES GROUPE DE MOTS Expliquer un mot signifie le faire connaitre, faire comprendre un concept en le développant. Cela ne se réduit pas seulement à donner son synonyme. a. On donne d’abord le sens du mot à expliquer ou sa dénotation. Pour cela, on peut se référer à l’identification de la racine du mot. C’est-à-dire l’élément principale à partir du quelle il à été formé. Ex : pour expliquer le mot manuscrit, on peut le décomposer en manu et en scrit Expliquons le mot bilinguisme, dans son sens général, le terme bilinguisme dérive du mot langue qui a donné naissance au mot ci-après langage linguistique langage. Il est formé du préfixe bi qui signifiés 2, du radical Ling qui signifie langue palée et enfin du suffixe isme. On peut donc le définir comme un double moyen de communication entre deux ou plusieurs mondes diffèrent à l’aide de deux langues. b. On donne ensuite la signification selon le contexte c’est-à- dire dans le texte ou il a été employé, c’est la connotation ou encore valeur seconde du mot. La référence au contexte permet une fois le sens du mot acquis de bien comprendre le passage ou il se trouve donc un même mot peut avoir les sens différents selon les phrases. Ex : le mot état n’a pas le même sens dans les expressions suivante. Etat psychologique ; état des lieus ; états généraux ; état d’esprit ; état d’âme ; état de sante ; état du personnel. Ex : le mot coup : coup de pied ; uploads/Management/ techniques-d-x27-expression-francaise.pdf
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- Publié le Jul 16, 2021
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