O. Introduction. 0.1. Problématique La présente étude porte sur les stratégies
O. Introduction. 0.1. Problématique La présente étude porte sur les stratégies de communication utilisées par une nouvelle entreprise de télédistribution dans un milieu concurrentiel. Nous avons concrètement étudié les stratégies de communication utilisées par StarTimes, la récente entreprise de télédistribution implantée dans la ville de Kinshasa. Notre motivation d’initiation de cette recherche est justifiée par le fait d’avoir constaté que, dans la société actuelle les besoins d’information et de divertissement paraissent aussi naturellement liés à l’être humain que ceux de manger et de boire. En effet, l’homme contemporain n’est plus seulement à la recherche du pain quotidien pour nourrir son ventre, mais il est aussi à la quête des informations de qualité, fiables, capables de motiver ses décisions, orienter ses choix, pour une meilleure survie dans la société. Seul être doué de raison, seule créature capable de transformer la nature et lui donner un nouveau sens, l’homme est parvenu à innover des mécanismes pouvant apporter satisfactions aux besoins d’information et de divertissement qu’il présente. Il s’agit de la presse écrite, de la radio, de la télévision, et même de l’Internet. Cependant, Il ne s’est pas limité à la simple invention de ces supports de communication. Il est plutôt allé jusqu’à les perfectionner. Ceci dans le but de rendre un service adéquat et à lui-même, et à son semblable. L’histoire de la radio comme celle de la télévision renseignent qu’à la naissance de l’une comme de l’autre, ces deux supports de transmission d’information étaient analogiques. Pendant de décennies, leurs émissions étaient confrontées aux interférences. Elles pouvaient être perturbées à n’importe quel moment par les catastrophes naturelles comme la pluie. En outre, ces programmes étaient suivis dans des étendues restreintes et captés sans autres conditions par les auditeurs ou les téléspectateurs, la seule condition à remplir n’étant que celle de disposer d’un poste radio comportant une antenne, ou d’un poste téléviseur auquel il suffisait d’attacher une antenne. Après autant de temps de tant de perturbations du signal par les catastrophes naturelles, l’homme a exprimé le désir d’avoir les sons et les images stables, de bonne qualité. Il s’est également inquiété d’étendre l’espace d’émission de ces médias comme d’ailleurs il a été animé par l’envie de faire vivre un événement aux personnes 1 absentes sur le lieu de son déroulement comme si elles y étaient. C’est alors qu’il a procédé au brassage de la télécommunication et de l’informatique. Il a de ce fait inauguré l’ère télématique. La télévision et la radio ont cessé de n’être seulement qu’analogique mais elles sont aussi devenues numériques. Leurs émissions ont cessé d’être locales et sont devenues universelles, mondiales. Ce progrès technique a d’une part permis à l’homme de se délivrer de l’esclavagisme du temps et de l’espace grâce précisément aux techniques d’ubiquité et d’ichromie, et d’autre part a marqué l’évolution de la radio et de la télévision, tout en faisant alors remarquer un écart considérable entre leur état analogique et leur état numérique. Francis Balle regardait déjà ce phénomène presque du même œil que nous lors qu’il déclarait que : « L’évolution des technologies de la communication depuis les années 1980, est marquée d’un double mouvement. D’une part les perfectionnements engendrés et les alliances conclues par l’informatique ont changé le monde des médias : les récepteurs de radio et de télévision sont devenus baladeurs. D’autre part, la numérisation des signaux, qu’ils soient porteurs de sons ou d’images, de données ; ou simplement de la voix humaine, a conquis tous les maillons de la chaîne de communication, depuis l’enregistrement ou l’émission jusqu’à la réception » 1 Mis à part l’invention et la perfection de ces médias précités, l’homme a également conçu des programmes de qualité à se proposer et à proposer aux amoureux tant de la télévision que de la radio, afin d’assouvir leurs besoins d’information et de détente. Etant donné qu’il n’y a rien pour rien au monde, les détenteurs de radios et de télévisions numériques, les concepteurs des programmes de qualité ci-haut évoqués ont trouvé un moyens de compenser les sommes d’argent investies dans le progrès de la communication électronique et l’énergie intellectuelle dépensée dans la conception des ces programmes. C’est la commercialisation des programmes télévisuels. Ils ont mis en vigueur la télévision à accès conditionné grâce au signal numérisé. Actuellement, l’accès à certains programmes de télévision est précédé par un paiement préalable d’une somme d’argent fixée à l’avance. Francis Balle, a souligné que l’émergence du péage en télévision et sa progression, ainsi que la réflexion engagée à propos des modalités d’allocation des fréquences sont venues illustrer, chacune à sa façon, les progrès les plus récents et les plus spectaculaire de la normalisation de ces marchés. 2 Dans cet ordre d’idées, bon nombre de communicologues soutiennent qu’à ce jour, avec la télédistribution, les marchés de la communication ressemblent à d’autres 1 BALLE F, Médias et sociétés. Presse, Audiovisuel., Télécommunication, Multimédias, Télématique, VIIem Edition, Paris, Montchretien EJA, 1994, P 130 2 Francis BALLE, Op.cit P130 2 marchés. La concurrence s’y est installée comme dans les autres secteurs de l’économie internationalisée. Plusieurs entreprises sont nées à travers le monde pour s’occuper de la télédistribution. A Kinshasa, mis à part les quelques 50 chaînes de télévisions analogiques y émettant, nous rencontrons aussi plus d’une entreprise de télédistribution qui proposent des centaines de chaînes étrangères caractérisées par une diversité de programmes. Nous pouvons citer Télé sat, Canal sat, Dstv, Strong et la plus jeunes StarTimes. Considérant cette diversité, nous sommes parvenus à la certitude que le marché de télédistribution de la ville de Kinshasa est aussi classé dans la lignée des marchés concurrentiels, comme d’autres marchés de l’économie internationalisée. Après cette constatation des faits, notre problème général de recherche réside dans le fait que nous ignorons les stratégies de communication utilisées par les entreprises de télédistribution installées à Kinshasa pour se perpétuer dans cet environnement concurrentiel. Nous avons formulé alors notre question générale de recherche en ces termes : « Quelles sont les stratégies de communication utilisées par les entreprises de télédistribution installées à Kinshasa ? » Le domaine de la télédistribution n’est pas resté jusqu’à ce jour inaperçu aux yeux des chercheurs Kinois. Nous sommes tombés sur un travail de fin de cycle produit en 2008 par Makasi Nandess Blaise, intitulé : « Les stratégies de fidélisation des abonnés dans la télédistribution. Cas de Télé Sat dans la ville de Kinshasa ». Il est parti de la question de recherche suivante : « comment Télé Sat planifie-t-il son processus de fidélisation des abonnés pour faire face à la concurrence ? » Il a émis l’hypothèse selon laquelle : « une entreprise de télédistribution qui envisage fidéliser ses abonnés diversifie des stratégies pour rencontrer les attentes de ces derniers ». Il a recouru à la méthode descriptive et aux techniques d’observation, de documentation et d’entretien. 3 Au terme de ses investigations, il est arrivé à la conclusion selon laquelle, la fidélisation des abonnés de Télé Sat repose sur la qualité des ressources technologiques qu’elle exploite, sur la sélection des chaînes ayant des programmes spécifiques diffusant des contenus intéressants pour les abonnés. Notre étude part de la question spécifique suivante : « Quelles sont les stratégies communicationnelles utilisées par StarTimes face à la concurrence pour se faire des clients » ? 0.2 Hypothèse Nous postulons l’hypothèse selon la quelle une entreprise de télédistribution, nouvellement implantée dans un milieu concurrentiel multiplie des stratégies de communication pour s’attirer de la clientèle. 0.3. Méthode et techniques a) La Méthode. Pinto et Grawitz considèrent que la méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à découvrir3. Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes choisis comme voie à suivre, les méthodes descriptive et analytique. Elles nous ont permis de décrire le comportement déployé par StarTimes pour gagner de la clientèle. b) Les techniques 1) La technique d’observation Nous avons recouru essentiellement à l’observation directe qui nous a permis, d’observer sur terrain les actions ou encore le comportement de StarTimes dans le marché concurrentiel de Kinshasa. 2) La technique de documentation 3 PINTO & GRAWITZ. Méthode des sciences sociales. Dallas 4 Par elle nous avons fait une compilation des documents se rapportant à notre étude : Travail scientifique, cours, ouvrages. 3) La technique d’entretien Grace à cette technique nous avons pu faire s’exprimer par le jeu de question-réponse toute ki personne détenant les informations dont nous avions besoin. 04. Intérêt du sujet Notre travail revêt un triple intérêt : scientifique, pratique et personnel. Au plan scientifique : Ce travail reste une contribution à la recherche appliquée en constituant une source documentaire pour tout chercheur désireux de mener des recherches dans le domaine de la télédistribution. Sur le plan pratique, ce travail met en exergue les stratégies de communication exploitées par StarTimes en vue de gagner une part du marché de télédistribution de Kinshasa. Mais aussi, il est un projecteur pour tout entrepreneur voulant se lancer dans la télédistribution à Kinshasa, soucieux d’avoir la lumière sur ce marché afin de communiquer efficacement, si et seulement si ce dernier faisait recourt aux conclusions des uploads/Management/ tfc1-bialalanji-jeannot-fini.pdf
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- Publié le Nov 02, 2022
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