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HAL Id: dumas-00647470 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00647470 Submitted on 2 Dec 2011 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. État des lieux de la Gestion prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans le secteur de la métallurgie : cas de l’entreprise Duferco Coating de Beautor Marie Amélie Cloez To cite this version: Marie Amélie Cloez. État des lieux de la Gestion prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans le secteur de la métallurgie : cas de l’entreprise Duferco Coating de Beautor. Gestion et management. 2011. dumas-00647470 Université de Reims Champagne-Ardenne Faculté des Sciences Economiques, Sociales et de Gestion État des lieux de la Gestion prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans le secteur de la métallurgie : cas de l’entreprise Duferco Coating de Beautor Mémoire de fin d’études 1ère année de Master Gestion-parcours Gestion des Ressources Humaines Présenté par Marie Amélie Cloez Seiffert Marc-Daniel, Maître de conférences, Université de Reims Champagne Ardennes, directeur de mémoire 2 3 Remerciements Je tiens tout d’abord à remercier mon tuteur universitaire pour m’avoir aiguillé tout au long de mon travail et répondu à toutes mes questions. Je souhaiterais ensuite remercier mon tuteur professionnel pour m’avoir accueilli au sein de son entreprise pour mon stage et m’avoir permis d’utiliser l’entreprise comme mon terrain de recherches. Enfin, je souhaiterais adresser des remerciements à tous les salariés de l’entreprise qui ont accepté de consacrer de leur temps pour mes entretiens et qui ont gentiment accepté de répondre avec sincérité à mes questions. 4 « L’Université n’entend donner aucune approbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur. » 5 Sommaire Introduction p 1-3 I] Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences : histoire et évolution p 4-31 A) Les différents modèles de gestion prévisionnelle ayant amenés à notre GPEC actuelle p 4-14 B) Le secteur de la métallurgie et son accord précurseur : A CAP 2000 du groupe Usinor Sarcilor p 14-19 C) Bilan de la GPEC depuis son instauration légale p 19-31 II] Hypothèses et méthodologie de l’enquête terrain P 32-45 A) Les hypothèses au niveau du secteur de la métallurgie découlant de ces recherches p32-33 B) La méthodologie du travail de recherche p 33-46 III] Résultats et préconisations P 46-82 A) Les résultats obtenus p 46-70 B) Les écarts constatés et la grande question : rejet ou confirmation des hypothèses ? p 71-82 Conclusion p 83-84 Bibliographie p 85-87 Annexes p 88-112 Liste des tableaux et schémas p 113 Table des matières p 114-115 6 Liste des abréviations • B BAC PRO: Baccalauréat professionnel; BEP: Brevet d’études professionnelles ; BTS : Brevet de technicien supérieur ; • C CAP : Certificat d’aptitudes professionnelles ; CE : Comité d’entreprise ; CFDT : Confédération française démocratique du travail ; CFE-CGC : Confédération française de l’encadrement et confédération générale des cadres ; CFTC : Confédération des française des travailleurs chrétiens ; CGT : Confédération générale des Travailleurs ; CHSCT : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ; • D DGEFP : Délégation générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle ; DIF : Droit individuel à la formation ; • E EDF-GDF : Electricité de France et gaz de France ; • F FO : Force Ouvrière ; • G GPEC : Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ; GPEEC : Gestion prévisionnelle des emplois, effectifs et des compétences ; • I IBM : International Business Machines ; IRP : Institutions représentatives du personnel ; 7 • L LAF : Laminage à froid ; • N NAO : Négociations annuelles obligatoires ; • P PME : Petites et moyennes entreprises ; PSA : Groupe Peugeot Citroën ; • S SAP : Marque déposée pour un progiciel de gestion ; SEC : Système d’évolution des compétences ; SWOT: Strengths, weaknesses, opportunities and threats; • U UIMM : Union des industries et métiers de la métallurgie ; • T TPE : Très petites entreprises ; • V VAE : Validation d’acquis d’expérience ; 1 Introduction La Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), est un terme qui rentre progressivement dans les mœurs depuis son instauration légale en deux mille cinq par la loi Borloo. Le secteur de la métallurgie, secteur cible de mon mémoire a été l’un des premiers à utiliser la démarche compétences et ce qui en découle, la GPEC. D’ailleurs, la GPEC est plus que jamais encore au cœur des discussions comme le montre l’exemple de l’entreprise Dassault aviation qui lors des négociations annuelles obligatoires de deux mille onze a évoqué le projet de mettre en place un nouvel accord GPEC dans le courant de l’année. De même, comme on a pu le constater il y a peu de temps encore, une fois de plus, le secteur fut précurseur en matière d’accord de branche à propos de la GPEC avec son accord du dix sept mai deux mille dix. Cependant, malgré la mise en place croissante des entreprises de tous secteurs confondus de démarches GPEC, aucun véritable bilan n’a encore été tiré sur les apports de cette loi mais aussi ses défauts, faiblesses ou manques qui affectent les résultats attendus. Bien sûr cet état de fait s’applique aussi au secteur de la métallurgie qui pourtant dispose de certainement plus de recul au sujet de la GPEC, avec le système de valorisation des compétences plutôt que des qualifications et le développement de celles-ci qui s’installa dès le début des années quatre-vingt dix via l’accord A CAP 2000, dans celui-ci. Il paraît donc intéressant, avec maintenant plus de cinq ans de recul de constater si les attentes du législateur autour de la GPEC, une fois appliquées sur le terrain, se révèlent être vraies. Avant même de pouvoir parler de bilan, il convient déjà de resituer la GPEC. Ainsi, avec des termes très simples, la GPEC est une démarche en plusieurs étapes, qui consiste pour une entreprise : • À connaître ses emplois et compétences dont elle dispose, au présent ; • À chercher à voir suivant la stratégie que l’entreprise adopte pour les prochaines années, les compétences et emplois dont elle aura besoin aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif (Par exemple, l’entreprise en cas de bonne conjoncture économique peut prévoir de devoir augmenter ses effectifs d’opérateurs pour augmenter sa production. De même, toujours dans le même contexte, l’entreprise peut chercher à moderniser ses machines pour adopter un nouveau mode de production, 2 elle aura alors peut-être besoin d’électroniciens, qu’elle peut soit embaucher ou obtenir en interne en formant des électriciens à ce métier) ; • À constater les écarts entre ce qu’elles possèdent au présent et ce dont elle aura besoin dans quelques temps ; • À réduire voir supprimer ces écarts en utilisant plusieurs techniques faisant du capital humain, une ressource clé (les formations, les recrutements en interne, l’apprentissage…). On voit bien suivant cette définition que la main d’œuvre de l’entreprise doit maintenant être vue comme une ressource, un avantage compétitif qui peut allier son développement avec celui de la stratégie. C’est d’ailleurs le souhait du législateur de stopper la non-considération des hommes par les entreprises et le traitement de ceux-ci comme de la quantité coûteuse. Voilà donc un pari très dur que s’est lancé l’état de vouloir faire changer les habitudes de toujours tout voir à travers les yeux des financiers et actionnaires demandeurs de rentabilité et de bénéfices à tout prix. Ce mémoire essaye donc de voir si ce pari finalement s’avère réalisable dans un monde en constant mouvement. Mais pourquoi avoir choisi de s’atteler à la GPEC ? Il faut l’avouer, la connaissance de la nécessité de faire un bilan de la démarche, n’existait pas au moment du choix du sujet. En effet, ce choix de sujet est né lors d’un stage dans l’entreprise ciblée par le mémoire : Duferco Coating. Lors de ce stage, un travail de création de fiches de fonctions commençait dans l’entreprise dans le cadre d’une certaine démarche GPEC. A l’époque je ne connaissais pas grand-chose de la GPEC et je souhaitais en apprendre plus, c’est pourquoi mon choix s’est porté sur ce thème. De même, l’envie de cibler le secteur de la métallurgie m’est venue simplement du fait, que c’est un monde où je me suis sentie bien lors de mes stages. Il y a une mentalité à part, un vécu qui m’intéresse particulièrement. Ainsi au début de mes recherches, pour fonder une problématique, je n’avais pas encore choisi de m’atteler précisément à ce secteur mais lorsque, après plusieurs lectures je me suis rendu compte que c’était l’un des secteurs pionniers en matière de GPEC, j’ai donc uploads/Management/cloez-marie-amelie.pdf
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- Publié le Mai 02, 2022
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