Comment faire un benchmark ? Un Bench-quoi ? Nous vous avons préparé une défini

Comment faire un benchmark ? Un Bench-quoi ? Nous vous avons préparé une définition aux petits oignons en début d’article mais, pour vous simplifier la vie, la meilleure traduction de benchmark est « étude comparative ». Comme chez Tool Advisor faire un benchmark ou une étude comparative de logiciel est une seconde nature, nous vous proposons une analyse détaillée pour tout savoir des bonnes pratiques, des utilisations et des avantages d’un bon benchmark. Comme d’habitude, on se concentrera pour du concret (oui on va vous épargner le modèle SWOT vu et revu). Vous trouverez à la fin de cet article, le process complet qui nous permet de faire un benchmarking efficace et d’analyser les logiciels rigoureusement. I) Définition d’un benchmark II) Pourquoi benchmarker ? III) Benchmark, veille, étude de marché… Quelles différences ? IV) Les différents types de benchmark V) Étape 1 : l’auto-analyse VI) Étape 2 : se comparer oui… mais à qui ? VII) Étape 3 : la collecte des informations VIII) Étape 4 : l’analyse de données IX) Étape 5 : communiquer les résultats X) Étape 6 : mettre en place et suivre un plan d’action XI) Combien de temps dure un benchmark ? XII) Le benchmark appliqué XIII) Faire un benchmark, la méthode Tool Advisor Définition d’un benchmark Le benchmark, ou benchmarking, est une technique marketing et de gestion de la qualité importée des États-Unis. Elle consiste à mener une analyse concurrentielle comparative des modes de gestion et d’organisation des entreprises concurrentes, afin d’en retirer le meilleur pour l’appliquer à sa propre organisation. C’est pour prendre une décision concernant un investissement important – la modernisation de la gestion des stocks – qu’elle a été inventée par Xerox Corporation. La société américaine spécialisée dans la fabrication d’imprimantes a sanctuarisé le concept dans les années 1980, après s’être inspirée du modèle d’une autre société pour perfectionner le sien. David Kearns, ex-CEO de l’entreprise, définissait d’ailleurs le benchmark comme « un processus continu d’évaluation des produits, des services et des méthodes par rapport à ceux des concurrents ou des partenaires les plus sérieux ou des organisations reconnues comme leader ou chef de file. » Pour faire simple, le benchmarking est une forme d’étude comparative. Benchmarker revient à comparer un process, une fonction, un produit… À ce qui se fait de mieux sur le marché, ou chez les acteurs connus pour être les meilleurs ou pour avoir un avantage concurrentiel dans un domaine donné. De cet exercice de comparaison peuvent être tiré des indicateurs de performance chiffrés, permettant d’améliorer la qualité et/ou la productivité d’une entreprise et votre compétitivité. Pourquoi faire un benchmark ? À question simple, réponse simple : pour survivre. En identifiant les process qui fonctionnent chez la concurrence, on se dote d’outils pour prendre des décisions stratégiques et faire en sorte que sa propre entreprise reste compétitive. Observer les pratiques des acteurs les plus sérieux et analyser la concurrence permet d’identifier celles qui peuvent être améliorées au sein de sa propre organisation, et d’augmenter son rendement. Cet objectif peut être poursuivi par tous les décideurs, peu importe le business model ou le type d’entreprise. Il est possible – et parfois nécessaire – de faire un benchmark de chacun des maillons qui structurent une organisation. L’important, c’est d’apprendre à bien se comparer pour progresser. Faire ce travail aidera à se fixer des objectifs à atteindre, afin par exemple d’améliorer votre stratégie et de décrocher ou conserver la position de leader dans son domaine. Le risque, pour l’entreprise qui ne le fait pas, c’est de se retrouver enfermée dans des process inefficients, ou qui ne satisfont ni les collaborateurs, ni les clients. Qui dit process inefficients, dit chute des ventes. Et qui dit chute des ventes, dit mort lente. C’est simple et définitif (et extrêmement déprimant, soit dit en passant). Vous ne voulez pas que votre entreprise meure ? Restez dans la compétition ! Benchmarkez, analysez, mettez en pratique ce que vous avez observé chez les autres. On le sait : la concurrence peut être une menace d’extinction comme une incroyable source de motivation… Alors choisissez d’en tirer le meilleur parti. En deux mots : adaptez-vous. Benchmark, veille concurrentielle, sourcing ou étude de marche… Quelles différences ? Le benchmark, le sourcing, la veille concurrentielle et l’étude de marché font souvent l’objet d’une vaste confusion des genres. Reprenons les définitions de ces 4 termes pour y voir plus clair : L’étude de marché Elle permet de cerner et d’anticiper les attentes des consommateurs d’un produit ou d’un service. Si elle est absolument nécessaire lors du processus de création d’entreprise, elle peut être réalisée à d’autres moments. Par exemple, lorsqu’un décideur estime qu’il est nécessaire de procéder à un réajustement de l’offre. Le sourcing Le sourcing est plus complet qu’un benchmark. Le terme est souvent utilisé dans les ressources humaines, on parle de sourcing RH et au sein des services achats, on parle alors de sourcing fournisseur. Le sourcing correspond au fait de rechercher des candidats ou des fournisseurs. C’est un processus complexe que l’on peut résumer grossièrement ainsi : recherche > benchmark > sélection. Le benchmark n’est donc qu’une étape dans une démarche de sourcing. Le benchmark S’il existe sous plusieurs formes, il consiste de manière générale à observer les process mis en place au sein d’autres entreprises et à établir des comparaisons. C’est de la confrontation des indicateurs de performance de sa propre entreprise avec les indicateurs de performance collectés au cours de cette phase d’observation que vont être tirées les conclusions. Le mot benchmark est souvent utilisé au-delà de son sens strict pour désigner le simple fait de comparer. La veille concurrentielle Ce dernier terme exprime une méthode plus ou moins similaire à celle du benchmark. Néanmoins, il existe une différence importante entre ces deux concepts. Là où la veille concurrentielle s’effectue en continu, le benchmark se présente sous la forme d’une étude ponctuelle (à renouveler très souvent tout de même). Chez Tool Advisor, nous comparons les meilleurs logiciels sur de nombreuses thématiques : expertise-comptable en ligne, logiciel de comptabilité, logiciel de facturation, logiciel de signature électronique et beaucoup d’autres. Cette analyse rigoureuse nous permet d’orienter les utilisateurs de Tool Advisor vers le logiciel qui leur correspond. Nous proposons un mélange entre un benchmark et une veille concurrentielle sur chacun des marchés étudiés aux logiciels. Les différents types de benchmarks Il existe différentes méthodes de benchmark. On peut retenir les modèles suivants :  faire un benchmark interne ;  le benchmarking générique ;  faire un benchmark concurrentiel ;  le benchmarking fonctionnel. Attardons-nous un peu sur les aspects sur lesquels ils portent, ce qu’ils visent à comparer et l’utilité que cela peut avoir : Faire un benchmark interne Cette forme de benchmarking est utilisée au sein des organisations de taille suffisamment importante pour être dotées de plusieurs départements ou services. Lorsque ces entreprises procèdent à un benchmark interne, elles mettent en comparaison le niveau d’efficacité de leurs différents départements/services. Ainsi, certains process observés dans un service peuvent être appliqués dans un autre si leur efficacité est reconnue. On parle de benchmark interne, en opposition aux autres méthodes de benchmarking qui portent sur des données externes (celles de la concurrence ou d’entreprises non concurrentes). Faire un benchmark générique Le processus de benchmarking générique, aussi appelé horizontal, vous permet d’analyser vos fonctions ou vos process au prisme des fonctions/process d’autres entreprises. L’important, c’est de choisir des entreprises connues pour être très performantes sur le sujet qui fait l’objet d’une analyse. Pour mesurer l’efficacité de vos propres méthodes et outils, vous étendrez ainsi votre observation à des secteurs d’activité ou à des environnements différents du vôtre. Dans le cas de Xerox et de sa problématique de gestion des stocks, c’est la gestion des commandes par une entreprise de vente d’articles de sport par correspondance qui a été observée. Autrement dit, la comparaison a été faite non pas avec un concurrent mais avec une société qui excellait dans sa manière d’adresser un aspect donné de son organisation… Mais dont le marché et le positionnement n’avait absolument rien à voir avec la fabrication et la vente d’imprimantes ! Faire un benchmark fonctionnel Faire un benchmark fonctionnel, c’est s’intéresser au fonctionnement d’un service fonctionnel (ressources humaines, marketing, etc.) et non opérationnel (production, vente, logistique, etc.). Ce type de benchmark peut être réalisé entre entreprises concurrentes comme non concurrentes, dès lors qu’il permet de rendre l’activité plus compétitive et efficace. L’important, c’est que l’organisation globale de l’entreprise s’en trouve améliorée. Faire un benchmark compétitif Comme son nom l’indique, le benchmark compétitif, aussi appelé benchmark concurrentiel ou étude concurrentielle, consiste à comparer son activité avec celle de ses concurrents directs. L’objectif est de mieux connaître votre environnement concurrentiel en connaissant les forces, les faiblesses et les facteurs clés de succès de chacun de vos concurrents. C’est généralement le benchmarking le plus compliqué à réaliser, étant donné que l’accès aux informations est souvent rendu difficile par le contexte concurrentiel. C’est à ce moment que le comparateur Tool Advisor aide les logiciels BtoB. Cela paraît logique uploads/Management/cours-benchmarking.pdf

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  • Publié le Mar 04, 2022
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