Chapitre 1 : voir poly Chapitre 2 : modèle entité-association (modèle entité- r
Chapitre 1 : voir poly Chapitre 2 : modèle entité-association (modèle entité- relation) I Définition (Cardinalité, Type d’association, Méthode descendante) II Extension du modèle Entité/Association 1) Le lien dans généralisation-spécialisation 2) Agrégation 3) Identifiant Chapitre 3 : Modèle relationnel I Définition II Introduction à la conception des Bases de données (Clé et DF) III Passage du modèle E/A au modèle relationnel IV Dépendances fonctionnelles (AUG, TR, Armstrong, couverture réduite) V Forme Normal de Boyce-Codd (FNBC) Chapitre 4 : Algèbre Relationnel I Les opérations de bases (union, projection, différence, sélection, produit) II Autres opérations (intersection, jointure, division) Chapitre 5 : S.Q.L. I Requêtes simples (projection, sélection, produit et jointure) II Modification de la BD (insertion, suppression, mise à jour) III Défini un schéma de relation en SQL Chapitre 6 : X.M.L. 2 Introduction aux bases de données Chapitre I : voir poly Chapitre II : Modèle entité-association (modèle entité-relation) I Définition Entité : objet, notion abstrait, objet qui existe, qui peut-être distingué Ex. : un gène (particulier), un étudiant (particulier),… Groupe d’entités semblables : ens. d’entités Ex. : tous les étudiants de la licence BIBS Classe d’entité : représente de manière abstraite l’ens. Ex. : (être un) gène, étudiant, (une) protéine. C’est un concept. Domaine : ens. de valeurs Ex. : les IR, {A, C, G, T} Attribut : propriété des entités de même classe qui associe à chaque entité de l’ens. d’entité une valeur appartenant au domaine de l’attribut. Ex. : auteur, date (cf. Medline), séquence,… Identifiant : mot clés : attribut ou ens. d’attributs dont les valeurs identifient de façon unique une entité de l’ens. L’identifiant détermine fonctionnellement les valeurs des autres attributs. Ex. : Transtern (ACC, PCG) = clé Ex. : ETUDIANT (concept) Attribut : Nom, prénom, n°étudiant (identifiant), date de naissance,… Représentation graphique : ETUDIANT Nom Prénom N°d_étudiant Date_de_naissance Association : c’est un regroupement d’entités qui traduisent un certain domaine qu’on veut modéliser. On regroupe les associations de même nature en classes d’association. Schématiquement : ENTITE_1 ASSOCIATION ENTITE_2 Ex. : ETUDIANT EST_INSCRIT COU 3 Cas particulier : mère PERSONNE EST_MERE Enfant On introduit la notion de rôle qui permet de distinguer les deux liens : étiquette. Remarque : ici la relation n’est pas symétrique. Ex. : 1 PERSONNE EST_COPAIN => association 2 symétrique Attribut d’une classe d’association : C’est une propriété qui dépend de toutes les entités intervenant dans l’association. Ex. : ETUDIANT EST_INSCRIT COURS Annee_de_la_1er_inscription Remarque sur la modélisation : 1er travail : identifier les entités. Il ne s’agit pas de toutes les recenser, mais de dégager celles qui sont pertinentes par l’application. Idem pour les associations. Il faut aussi définir le contexte dans lequel on se place et la durée d’utilisation. Dimension d’association : nombre d’entité qui la composent. On distingue 2 types : - associations binaires (cf. les ex. ci-dessus) - associations n-aires (n>2) : les autres Ex. : association n-aire : Un prof enseigne une matière à un groupe d’élève (TD) MATIERE PROF ENSEIGNE tertiaire TD Propriété : On ne crée d’association n-aire que si on peut pas créer d’association (n-1)-aire pour modéliser le problème/l’application. 4 Cardinalité d’un couple entite-association : E : classe d’entités (ex. : ETUDIANT) A : classe d’association (ex. : INSCRIT) On définit m (resp. M) le nombre minimum (resp. maximum) d’association de classe A pouvant exister pour une entité de classe E. (m, M) est la cardinalité du couple (E, A). Tout étudiant est inscrit à au moins 1 cours et au plus à 5. Tout cours a au moins 3 inscrit et au plus 100 étudiants. Ex.1 : 1, 5 3, 100 ETUDIANT EST_INSCRIT COUR N°_etudiant Code_cour Nom Intitule Prenom Remarque : 1) m=0 ou m=1 possible m >1 possible aussi, on n’est pas obligé de préciser la valeur. On note alors n. 2) M>1 possible et pas toujours précisé (on note alors n) 3) m=M=1 : chaque entité participe exactement à 1 association. Ex.2 : 0, n 1, 1 ENSEIGNANT EST_RESP COUR Un enseignant n’est pas toujours responsable d’un cours et peut-être responsable de plusieurs cours. Un cours a un unique responsable. Ex.3 : 0, 1 1, 1 ENSEIGNANT DIRIGE DEPARTEMENT Un seul président de département. Un enseignant ne peut pas diriger 2 (ou plus) départements. EX.4 : Enfant 0, 1 PERSONNE EST_MERE Mère 0, n Type d’association (typologie) : Associations binaires E, A, F 1) de type 1-1 : cas où à une entité de E peut correspondre par l’association A au une entité de F et réciproquement ( à une entité de F peut correspondre A, au plus une entité de E). En termes de cardinalité : les deux cardinalités maximales M sont égales à 1 (Ex.3) 5 2) de type 1-n (ou un à plusieurs) : C’est le cas où une entité de E (resp. F) l’association A fait correspondre plusieurs entités de F (resp. E) mais à une entité F (resp. E) l’association A fait correspondre au plus une entité de E (resp. F). En terme de cardinalité : les deux cardinalités maximales sont égales l’une à 1 et l’autre à n, n>1. (Ex.4) 3) de type n-m (ou plusieurs à plusieurs) : A une entité de E, A associe plusieurs entités de F et réciproquement, c-a-d les deux cardinalités maximales sont >1. (Ex.1) Ex : enfant PERSONNE EST_PARENT parent DE Méthodologie de construction des schémas E/A descendante : On part de l’univers du discours, décrivant le système étudié. Il y a différentes étapes : 1) Constituer un dico des données et une liste de règles de gestion 2) Recenser les entités et les associations 3) Placer les attributs sur les entités et les associations 4) Calculer les cardinalités et les types d’association 5) Vérifier que le schéma est bien conçu respecter les règles du formalisme E/A regarder si la normalisation est bonne 25/02/04 II Extensions du modèle E/A 1) Le lien dans généralisation-spécialisation C’est un lien exprimé par une dépendance IS-A (= est_un) entre un ou plusieurs entités spécialisées et une entité générique. Ex.1 : (généralisation) ENSEIGNANT --------- entité générique IS-A IS-A CHARGE_TD RESP_COUR --- entité Spécialisées 6 La généralisation consiste à réunir deux ou plusieurs classes d’entités d’un certain niveau supérieur -> renforce les similarités entre entités de niveau inférieur. La spécialisation consiste à prélever une ou plusieurs sous-classe d’une classe d’entités d’un certain niveau de façon à créer une classe (ou plusieurs) classes d’entités de niveau supérieur. -> Accentue les différences entre classe d’entités des niveaux supérieurs et inférieurs, à l’aide d’attribut particulier ajouté aux entités spécialisées. On procède par héritage des attributs des entités du niveau supérieur pour les entités de niveau inférieur. Ex.2 : (spécialisation) ENSEIGNANT Code_ens Nom_ens Adr_ens IS-A IS-A Tel_ens TITULAIRE VACATAIRE Grade Date_entree Anc_grade Nom_service Fct Il n’y a pas besoin de nouveau identifiant. Le VACATAIRE dispose de 7 attributs dont 4 par héritage, sa clé est code_ens. Idem pour TITULAIRE (7 -> 6) 2) Agrégation On peut avoir besoin de considérer que certaines association (avec les entités qu’elles lient) sont des entités de niveau supérieur. On effectue alors un regroupement appelé agrégation. Ex.3 : Contexte d’un personnel participant à un projet et travaillant sur un certain nombre de machines. EMPLOYE PARTICIPE PROJET EXPLOITE Numéro MACHINE Création par agrégation d’une entité globale qui regroupe EMPLOYE et PROJET : entité PARTICIPANT. 7 L’attribut Numéro dépend de EMPLOYE, de la MACHINE et du PROJET -> donc on le met au niveau de l’association EXPLOITE. 3) Identifiants En général, lorsqu’on construit un schéma E/A, on s’arrange pour qu’à chaque entité, il y ait un attribut qui puisse être un identifiant (un attribut ou plusieurs attributs). identifiant multi-composant identifiant mono-composant Ex. : ETUDIANT ENSEIGNANT N°-etud Nom Note Prenom Cour Adresse Tel Il y a plusieurs cas de figure : a) L’entité possède un seul identifiant : c’est l’identifiant de référence. b) L’entité possède plusieurs identifiant : le concepteur du schéma en privilégie un, qu’il appelle identifiant de référence ; les autres identifiants sont appelés identifiants primaires. Dans ces deux cas on a une entité forte (a au moins un identifiant) c) L’entité n’a pas assez d’attribut pour qu’on puisse trouver un identifiant primaire parmis ses attributs mais l’entité est importante car elle intervient dans une association. Il s’agit d’une entité faible qui est nécessairement reliée à une entité forte dont elle dépend. Ex.4 : Contexte bancaire Entités : COMPTE attribut : N°_cpt et Position TRANSACTION attribut : N°_trans, Date et Montant Bien que ces transactions soient toutes individualisables, des transactions sur des comptes différents peuvent avoir le même numéro. => pas d’identifiant primaire pour l’entité TRANSACTION qui est donc faible. On appelle discriminant un ensemble d’attributs de l’entité faible qui permettent de la distinguer au sein de l’ensemble des entités faibles auxquelles elle appartient. Ex. : Pour un compte donné, connaître le N°_trans suffit à déterminer toute la transaction (on connaît alors la date et le montant). Il s’agit d’une identification relative (ici par rapport à un compte). On constitue un identifiant primaire pour l’entité faible, en prenant un discriminant 8 primaire pour l’entité faible, en uploads/Marketing/ database-intro.pdf
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- Publié le Jui 14, 2022
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