N°7 – Juin - Juillet - Août 2011 www.proesthetic.net Le label bio-cosmétique da
N°7 – Juin - Juillet - Août 2011 www.proesthetic.net Le label bio-cosmétique dans tous ses états L’épilation un marché en mutation Le boom des métiers liés aux ongles 2 | PRO ESTHETIC Édito La cosmétique à travers le temps Dès la préhistoire, les hommes réalisaient des peintures corporelles d’origine minérale mélangées à des corps gras. La cosmétique bio était née ! Durant l’Antiquité, les grands empires du Moyen-Orient puis les Romains continuèrent à dévelop- per son utilisation et à la faire découvrir aux peuples conquis : huiles, parfums, onguents, peintures corporelles et maquillage des yeux furent mis à l’honneur. Au fil du temps et des époques, la cosmétique eut de nombreux usages. En Europe, les parfums servirent à masquer un manque d’hygiène fréquent dans toutes les classes de la société, et plus tard un véritable marché se développa entre la France et l’Italie, les Transalpins s’imposant vite comme principaux four- nisseurs et producteurs tandis que l’Hexagone se spécialisait dans les parfums. Le xviiie siècle voit le début de la démocratisation de l’utilisation de la cosmétique, mais c’est au xxe, avec l’industrialisation, que le marché se développe en introduisant des produits de synthèse et des dérivés pétroliers. Le bio s’efface alors progressivement… jusqu’à la récente prise de conscience écologique. Aujourd’hui la cosmétique existe à tous les prix et pour tous les âges, permettant à plusieurs marchés de coexister pour satisfaire une clientèle plus large. Le retour au naturel a remis au goût du jour certains produits et certaines pratiques qu’il ne faut pas hésiter à mettre en avant, sans pour autant négliger les dernières innovations du secteur. Bonnes vacances et bonne lecture. Thierry Porphyre Sommaire Ahava : renaître avec la mer Morte… et les instituts 4 Le label bio-cosmétique dans tous ses états 6 Cosmoprof Worldwide Bologna 20 L’épilation : un marché en mutation 24 Entretien avec Christophe Gabreau, Beauté Sélection 32 Entretien avec Diana Howard, Dermalogica et IDI 34 Le boom des métiers liés aux ongles 42 Rédaction – Publicité 20, rue Jules Vallès – 75011 Paris Tél. : 01 43 67 77 31 – Fax : 01 46 59 28 85 E-mail : tporphyre@eurobestproducts.com Éditeur Responsable Directeur de publication Alain Lhoir – +32 (0)65 66 06 92 E-mail : info@eurobest.be direction rédaction – publicité Thierry Porphyre – 06 37 85 63 54 E-mail : tporphyre@eurobestproducts.com Journalistes Laure-Emmanuelle Bonilla, Sophie Degentil, Sophie Macheteau, Naomie Marcoulet, Corine Tonarelli, Stéphane Guillard GRAPHISTE Virginie Carlino Parutions Mars - Juin - Septembre - Décembre Distribution Gratuite – 18.000 exemplaires © ivangenasi.com Santé publique Le 12 avril dernier, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé a suivi la recommandation de la Haute Autorité de santé en publiant le décret n° 2011-382, à effet immédiat. Celui-ci interdit, du fait qu’elles pré- sentent un danger grave ou une suspicion de danger grave pour la santé humaine, certaines techniques de lyse adipocytaire à visée esthétique, ainsi que les techniques utilisant des agents externes tels que les lasers. Pro Esthetic consacrera un dossier complet à ce sujet dans son numéro de septembre. 4 | PRO ESTHETIC PRO ESTHETIC | 5 entretien avec… Entretien avec… AHAVA : renaître avec la mer Morte… et les instituts La magie de la mer Morte, le must de la beauté à l’italienne… Eolys Beauté sélectionne des marques de niche résolument tournées vers les instituts, et permet à ces derniers de faire la différence. Rencontre avec son jeune directeur général, François-Xavier Laude. Comment avez-vous connu les produits Ahava ? Il y a un an, j’ai été approché par un entrepreneur lyonnais pour devenir actionnaire d’une de ses sociétés qui distribuait la marque. Je me suis rendu alors dans les locaux d’Ahava en Israël, pour m’apercevoir que la marque était en train de renaître. Elle se dotait de nouveaux packagings, sobres et respectueux de l’environ- nement, et de nouvelles formulations, encore plus performantes et sans pa- rabène. Ce fut en vrai coup de cœur. Qu’est-ce qui vous a séduit dans la marque ? L’évocation du voyage et de l’évasion. Je m’étais déjà rendu sur les bords de la mer Morte, notamment pour mon voyage de noces… C’est une région que j’affectionne particulièrement. J’aime aussi beaucoup l’idée de ces secrets de beauté venus du bout du monde qui impliquent la découverte d’ingrédients uniques et de nouvelles astuces de beauté. J’ai également été séduit par sa dimension thérapeu- tique, ses résultats rapides et réels. De tout temps, la mer Morte a été un lieu de cure pour les personnes ayant des problèmes d’hypersensibilité cutanée. Ainsi les points forts de la marque sont ses formules neutres, non allergènes, associées à des fragrances plaisir. Est-ce la principale raison de votre investissement chez Eolys Beauté ? Je suis passionné par le soin, son univers, son côté technique. Mais si j’ai tout de suite cru en cette société, c’est aussi à cause de sa dimen- sion humaine, très réactive, avec un esprit start-up. Elle est mue par l’énergie d’une équipe de dix per- sonnes (animatrices, commerciaux, pharmaciennes…), hyper-réactives, passionnées et qui travaillent dans la souplesse. Nous ne sommes pas de simples grossistes. Nous accompa- gnons les détaillants grâce à un vrai travail de partenariat. Comment concevez-vous le développement d’Ahava ? Priorité aux professionnels. La marque est actuellement présente dans plus de 400 instituts et spas, notamment dans les centres de thermalisme. Certains travaillent même en exclusivité avec la marque comme l’espace beauté des Thermes de Cauterets. Les spas et instituts représentent 95 % du chiffre d’affaires de la marque. Celle-ci est cependant présente dans quelques pharmacies avec cabines et dans une vingtaine de Séphora. Un gage de qualité et une vitrine qui nous pro- curent une certaine notoriété. Mais Ahava est avant tout une marque d’ins- titut, résolument tournée vers la vente. Comment booster la vente en institut ? Un petit institut fait souvent un chiffre d’affaires vente plus important qu’un grand spa. Je crois à la grande légi- timité de l’esthéticienne. J’en ai deux dans mon équipe et je leur demande conseil tous les jours. 50 % de C. A. des instituts doit provenir de la vente. Il faut bien avoir en tête qu’en vendant deux produits, ils font la même marge qu’en pratiquant un soin à soixante euros. Ahava est une marque profes- sionnelle globale capable d’animer un point de vente de A à Z. Nous mettons à disposition des formations gratuites ainsi qu’une multitude d’ou- tils : ordonnances de beauté, cartes de fidélité, échantillonnage… Sans oublier une interface professionnelle sur notre site Internet dispensant des conseils pratiques tels que « comment mettre en avant les produits sur les éta- gères ? ». Par ailleurs, nous livrons en 72 heures pour des réassorts rapides, ce qui évite de gérer des stocks trop importants. Dernier point : côté prix de vente, Ahava se situe entre 10 et 15 % moins chère que les marques « poids lourds » du marché, c’est loin d’être négligeable. (NDLR : prix de vente de la crème hydratante de jour de 50 ml , 37 euros T. T. C.) Il existe de superbes boutiques dédiées à la marque dans le monde. À quand un spa Ahava à Paris ? Nous y travaillons actuellement. Il est en projet pour 2012, mais il est encore trop tôt pour en parler. Vous distribuez également le maquillage Royal Effem. Pourquoi ce choix ? Il s’agit encore d’une marque de niche, made in Italy, près de Milan, haut-lieu de la mode. Royal Effem, c’est la haute couture du maquillage pour les instituts, d’une qualité et d’une créativité équivalente aux plus grands noms. Il est en outre très simple à manipuler, même si nous proposons en plus, sur Internet, des cours de ma- quillage par un make-up artist. Royal Effem représente 40 % du C. A. de la société (contre 60 % pour Ahava). Quel est le ticket d’entrée pour référencer la marque ? On peut commencer avec un petit présentoir à 350 euros. Le maquillage représente une vente additionnelle non négligeable et un « plus » pour les clientes qui souhaitent se faire rema- quiller après un soin. Que se cache-t-il derrière les Secrets d’Églantine, votre troisième marque très confidentielle ? Du maquillage semi-permanent qui dure 24 heures, un brillant à lèvres qui réagit au pH de la peau et sublime le naturel… Nous avons lancé avec ma Qui est François-Xavier Laude ? Pas de doutes, François-Xavier Laude aime les défis. Chef d’entre- prise à 31 ans, ce jeune Breton a aussi un vrai profil de globe-trotter. Après un début de carrière chez Citroën en Slovénie, il part faire le tour du monde en empruntant l’axe Paris-Pékin. Pendant un an, il parcourt la planète et décrypte son environnement autour du thème des mariages dont il tient chronique sur Internet et dans Oui Magazine. « Une plongée dans les coutumes locales avec une vision unique de la famille, du rôle de la femme, de la religion, de la gastronomie et des tenues traditionnelles », se souvient-il. Cependant les soins n’ont aucun se- cret pour lui : ses cinq années uploads/Marketing/ profra-7 1 .pdf
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- Publié le Mai 09, 2021
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